16 juin 2019
7
16
/06
/juin
/2019
18:46
Florence Parly, ministre des Armées a cru utile de faire une allocution sur le terrorisme le 13 juin 2019 devant le 4ème régiment d’hélicoptères des forces spéciales à Pau.
Que c’est creux. Toujours cette attitude défensive par rapport à un danger : comment se protéger, comment éviter, comment souffrir le moins en faisant souffrir le moins. Pas un mot sur les enjeux stratégiques :
- pourquoi des jeunes sont-ils enthousiasmés par un Djihad contre l’Occident ? Qu’est ce qui les motive ? Une doctrine qu’ils connaissent à peine ou une haine des modes vie occidentaux, ou un mépris pour nos lâchetés, nos repentances, notre absence de fierté ?
- pourquoi les européens n’aident-ils pas la France pour nettoyer leur arrière-cour ? Il s n’ont pas confiance en eux ou sont-ils ravis que d’autres paient et fassent leur boulot à leur place ou pire ne croient-ils pas que leurs valeurs vaillent le coup d’être défendues ?
- pourquoi ne parle-t-telle jamais de l’arriération économique qui prévaut dans les bleds sahéliens et dans nos cités islamisées et qui favorise cette conjonction du terrorisme et du grand banditisme, comme le trafic de la drogue depuis l’Afghanistan premier producteur mondial d’opium, comme le trafic d’êtres humains à travers le Sahel ?
- Pourquoi oublie-t-elle l’absence des grands acteurs dans cette guerre, entre des Etats-Unis isolationnistes depuis une décennie au moins, et qui limitent leurs intérêts au Proche-Orient à la non-dissémination nucléaire et à la garantie d’un état d’Israël expansionniste; la Chine et la Russie tétanisées par leurs minorités musulmanes et qui ne combattent que pour des objectifs tactiques ?
Désolant d’entendre tant de platitudes dans le genre « sable chaud » et « magie du désert ». N’est pas écrivain qui veut. Et puis écrivain ce n’est pas son métier; chef de guerre non plus; qu’elle retourne presto à la SNCF : jouer au train est peut-être dans ses aptitudes.
Published by olivier seutet
-
dans
monde
etat
portrait
13 juin 2019
4
13
/06
/juin
/2019
10:15
Acte II ?! Quelqu’un pourrait-il dire au chef de gouvernement et au chef de l’état qu’il n’est pas question de théâtre. Les jeux politiciens présentés comme le tournant du quinquennat sentent le vaudeville : j’équilibre par un peu de sociétal (la PMA pour les lesbiennes) et un brin de populisme (moins d’impôts pour ceux qui en paient déjà peu), les économies nécessaires sur les chômeurs et les futurs retraités.
Pièce de boulevard où l’on préfère clamer sur scène, avec force, que l’on va continuer à faire des réformes que l’on a, naguère, à peine effleurées. Jeu de dupes où l’on feint d’accorder des rabais sans avoir la moindre idée de savoir comment il faudra boucher le gouffre des finances publiques.
Vraie farce où l’on feint de proposer des réformes institutionnelles pour s’écrier que des méchants (le Sénat) ne veulent pas y consentir, où l’on badigeonne de vert de simples mesures de bon sens (économies d’énergie, lutte contre la prolifération des plastiques), où le changement de méthode est proposé par Polichinelle au nom de Matamore.
Vrai drame pour tous ceux qui voient avec affliction cette pantalonnade du passage d’une politique Louis-Philipparde à celle de Badinguet.
Published by olivier seutet
-
dans
etat
20 mai 2019
1
20
/05
/mai
/2019
15:59
Je déteste les « hommes vides ». Murakami a précisé qu’avec leurs mots creux, ils essaient d’imposer leur propre insensibilité aux autres. Macron a confirmé avec son mépris pour ceux qui seront les gilets jaunes qu’il était sans fond. Il a prouvé avec son traitement de la crise par le grand débat qu’il était de cette race qui colporte des slogans pour mieux étouffer la voix du peuple.
La campagne de Loiseau a du plomb dans l’aile. Au tour de la baudruche, qui tente de la remplacer, de se dégonfler.
Published by olivier seutet
-
dans
etat
17 mars 2019
7
17
/03
/mars
/2019
09:19
Pendant que les gentils gilets jaunes pillaient la boutique de Bulgari sur les Champs-Elysée et tentaient de faire bruler les habitants d’un immeuble qui abritait malencontreusement une banque, la radio de service publique France-Inter nous abreuvait de deux nouvelles : une émission sur les violences policières et la gentille manifestation pour le climat.
Alors que des casseurs agressaient des policiers qui tentaient tant bien que mal de défendre les personnes et les biens au centre de Paris, l’Antoine Chao dans l’émission « Comme un bruit qui court » n’hésitait pas à dauber sur l’insupportable répression qui s’abattrait sur les pauvres gilets jaunes. Insupportable connivence entre une direction de cette radio et une mafia de journalistes plus portés à la sacralisation de la révolte, à l’indulgence envers un mouvement fascistoïde, à la haine d’un ordre établi dont ils sont les premiers profiteurs.
Alors que les policiers étaient débordés pas des voyous, une bande de niais défilaient dans la manifestation pour le climat. Amalgame d’approximations, de mensonges transformés en vérités parce que répétés à tire larigot, de confusion entre causalité et corrélation, la doctrine de la cause anthropique du réchauffement était proclamée par des manifestants qui avaient le droit d’exprimer leurs idioties. Le problème, autrement grave, était qu’ils entrainaient dans leur manipulation des enfants et adolescents. Rien qui gêne France-Inter qui s’extasiait devant la jeunesse : qu’elle soit embrigadée, sous influence, lui importait peu. Le tout est de porter aux nues une incroyable jeunesse qui préfère proférer des slogans que de réfléchir.
Je suis prête à parier qu’aucun commentaire ne sera fait par la direction de France-Inter sur ces dérapages parce qu’ils sont volontaires. Quant à l'état déjà en faillite dans une rue qu'il est incapable de protéger d'émeutiers depuis des mois, il ne pas pas prendre de sanctions contre l'administration d'une radio qui pourtant lui appartient.
Published by olivier seutet
-
dans
etat
medias
1 mars 2019
5
01
/03
/mars
/2019
09:47
Dans un article remarquable tant par la rigueur de la pensée que la clarté de l’expression le colonel Legrier pointe l’absence de vision stratégique dans la guerre menée contre Daech. Au lieu de tenter de proposer une réponse à un raisonnement percutant, la ministre de la Défense (ou l’Elysée ?) a préféré un repli sur la position la plus lâche : censurer l’article dans la Revue défense nationale. Aveu de son incompétence ou de son hébètement ?
Et pourtant sans entrer dans tous les sujets abordés par le colonel Legrier, deux au moins m’ont donné matière à réflexion : le combat au sol mené par supplétifs interposés et la destruction des infrastructures par l’attaque aérienne.
- L’utilisation de supplétifs est une vieille recette de toutes les guerres; elle permet de mobiliser des effectifs nombreux pour quadriller un territoire; effectifs souvent de plus faible valeur combative, généralement moins bien équipés; la grande tragédie de ces troupes, qui ne sont pas nécessairement des mercenaires est leur lâchage une fois atteint l’objectif qui leur a été fixé. Ce fut le triste cas des tribus de l’Indochine que l’armée française avait mobilisées contre les vietnamiens et qui furent abandonnées à un sort tragique; l’histoire a bégayé en Algérie avec les harkis qui furent largement exterminés pour ceux qui n’ont pas réussi à s’enfuir. L’abandon des tribus kurdes syriennes qui ont mené l’action au sol pour la coalition menée par les Etats-Unis est non seulement cynique mais de plus contreproductive : la guerre n’est pas terminée avec l’anéantissement de Daech, encore faut-il amener la paix sur ces territoires pour que le terrorisme islamique ne puisse prospérer. Ce n’est pas cette méthode de traiter des alliés qui va donner confiance aux populations syriennes. Qui peut croire localement en la parole de puissances qui sont incapables de protéger ceux là même qui lui ont un temps fait confiance.
- La destruction des infrastructures par des bombardements dit ciblés sur les ponts, les hôpitaux, est aussi une recette de la guerre aérienne totale qui permet de tuer à distance sans exposer ses propres troupes. Elle a fait preuve de son inefficacité sur le moral des combattants attaqués. Elle a fait preuve de sa redoutable efficacité dans l’appauvrissement des lieux visés. Là encore, pour préparer la paix les Etats-Unis suivis par la France préfèrent raser un pays ? Pour repartir de zéro ? Non, car ils ne sont pas prêts à investir dans les contrées anéanties; elles ne sont pas pacifiées et ne le seront pas tant que les gens vivront dans des ruines, avec des difficultés d’approvisionnement, de subsistance, de résistance aux fléaux de la maladie. Encore une tactique très court-termiste qui ne prévoit pas comment redresser ensuite le pays pour préparer la paix.
J’ai trouve particulièrement inappropriée le mode de guerre choisi. Au prétexte de ne pas engager, au sol, nos soldats (en dehors des forces spéciales, mais c’est un autre sujet), les autorités politiques des Etats-Unis, suivis par la France et la Grande Bretagne ont choisi de polluer l’avenir. Quant on veut faire la guerre, parce que l’on considère qu’elle est nécessaire pour notre sécurité, ou juste pour ce que nous sommes, encore faut-il prévoir de savoir comment l’achever : c’est à dire fixer des objectifs de guerre. En Syrie il fallait éliminer une organisation criminelle Daech, ce qui a été fait et préparer la pacification du pays pour que cette monstruosité ne renaisse pas … ce qui devient difficile avec les tactiques employées.
Published by olivier seutet
-
dans
monde
etat
21 février 2019
4
21
/02
/février
/2019
09:52
Officine inféodée aux mouvements de droite et d’extrême droite d’un pays étranger, Israël. Pour le moins curieux que les hommes politiques (et même les présidents de la République, depuis Nicolas Sarkozy) se croient obligés de venir partager le repas de cette association : tentation électoraliste … frousse de passer pour antisémite … irresponsabilité des devoirs d’un représentant du peuple.
Comme d’habitude, le président Macron a rajouté une perle à son collier de propos absurdes : après ceux sur la langue française qu’il n’aime pas, sur les coloniaux qui sont des criminels de guerre, sur les chômeurs qui ne se bougent pas assez, et maintenant sur ceux qui voudraient avoir une opinion sur le sionisme.
Que le CRIF défende le sionisme, qu’il donne son accord à la colonisation de la Cisjordanie, qu’il applaudisse à la proclamation de Jérusalem comme capitale d’Israël, qu’il soit pour la réélection de Netanyahu, est son droit d’association non représentative de l’ensemble de la communauté des juifs de France; qu’un président donne sa caution à toutes ces opinions en y prenant parole est une erreur. Qu’avait-il besoin de plus de vaticiner sur le sionisme qui n’est rien de plus qu’une opinion et un mouvement politique ? Bien entendu que l’antisémitisme peut sous-tendre les attaques contre le sionisme, comme les critiques de la religion juive, comme les jugements sur Netanyahiu et sa clique. Et alors qui peut faire la part, qui y serait autorisé, qui aurait la capacité de comprendre les arrière-pensées ?
Une fois de plus Macron ne maîtrise pas sa parole : vivement qu’il se taise; je crois que je vais en faire une revendication du grand débat.
Published by olivier seutet
-
dans
etat
monde
23 décembre 2018
7
23
/12
/décembre
/2018
09:46
Je ne comprenais pas pourquoi le gouvernement avait laissé des émeutiers piller des centres villes avec quasiment de l’indulgence. L’état avait la trouille ; ç’était palpable. L’explication est venue lorsque le pays atterré a appris que cet état ne payait pas les heures supplémentaires de sa police : il a craint, de toute évidence que la police fraternise avec les émeutiers.
Une administration inepte, au service d’un gouvernement incompétent a pris pour règle de ne pas appliquer les règles élémentaires : ne pas payer ses personnels (c’est vrai, aussi, pour la fonction publique hospitalière, l’armée, les professeurs), laisser agresser ses représentants (personnel médical des urgences, pompiers, CRS, agents de police, gendarmes), tolérer les discours fascistoïdes des engiletés saoulés à la bière qui envahissent les villes le samedi.
La dernière heure a sonné pour les émeutiers qui commencent à lasser même les médias avides de faux romantisme et de feinte compassion ; elle a sonné pour un état indigne qui prétend réformer alors qu’il lui faudrait d'abord gérer l’existant.
Le maître des horloges a perdu le fil des heures.
Published by olivier seutet
-
dans
etat
15 décembre 2018
6
15
/12
/décembre
/2018
18:58
Quelques casseurs encouragés par l’ineptie et l’incompétence du pouvoir se sont habitués à manifester sans autorisation et à venir piller les boutiques dans Paris au grand amusement de petites gens qui, faute d’oser le faire eux-mêmes, encouragent lâchement leurs agissements.
Le président, dans un moment de trouille incoercible, encouragé par toute la classe politico-médiatique a balancé des cadeaux, non pas aux plus pauvres, mais à ceux qui ont gueulé le plus fort et qui ne sont pas si nombreux.
Deux tristes leçons où un nombre réduit de mécontents ont fait plier un état par la violence. Elles seront, sans doute, retenues par tous ceux qui désormais voudront faire aboutir une quelconque revendication.
Published by olivier seutet
-
dans
etat
2 décembre 2018
7
02
/12
/décembre
/2018
09:38
J’ai cru comprendre ceux qui soutenaient les gilets jaunes :
- fatigués d’entendre des inepties sur une transition énergétique qui consistait à taxer les carburants, une décarbonisation qui se résumait à fermer des centrales nucléaires ;
- humiliés par ces adeptes du vélo ou de la voiture électrique qui brocardaient les ploucs qui fument et mangent gras en roulant trop vite au diésel ;
- ne comprenant pas ces grands esprits qui parlent de la fin du monde, de terre qui brule, et des efforts à faire pour sauver notre planète et qui pratiquent hélicologie, la thérapie par le voyage au kérosène ou au fuel soufré.
Je ne comprends plus que les mêmes qui les méprisaient naguère les laissent saccager nos centres villes (symbole que le l’Elysée soit mieux protégé que la tombe du soldat inconnu ?), faire des doigts d’honneur aux passants (très tendance depuis un selfie avec notre président), tabasser les CRS (inévitable suite du laisser-faire de Sirven ou de Notre Dame des Landes).
L’Etat a été irresponsable en tenant des langages absurdes en particulier aux habitants des franges des villes. Il est maintenant inefficace en continuant de laisser des bandes inorganisées faire régner la loi du plus fort.
Published by olivier seutet
-
dans
etat
4 novembre 2018
7
04
/11
/novembre
/2018
09:35
Je suis particulièrement frappé par l’attitude de l’Etat : faible dans les banlieues face à des minorités qui font régner l’oppression, fort et intransigeant face aux classes moyennes qui tentent vaille que vaille de faire leur devoir. Incroyablement « progressiste » dans les questions dites sociétales qu’il entend imposer sous la pression de minorités particulièrement revendicatives, effroyablement lâche devant les dérives de comportements indignes d’une société soucieuse de la liberté de chacun. Avide de transparence, récompensant la délation, soucieux d’une justice intransigeante et laissant dans l’ombre des parts entières de territoires où règne l’omerta et l’impunité.
Et pourtant cet Etat a des moyens incroyables, dignes des prélèvements qu’il extorque sur l’économie apparente; mais les pâlichons, les faibles, les lâches qui se prétendent nos dirigeants ne se résolvent pas à agir. Ils nous font croire qu’ils font des réformes quand ils époussètent. Ils prétendent gérer quand ils ferment les yeux sur l’inacceptable et tonnent sur les écarts de ceux qu’ils osent encore oppresser.
Un régime qui hésite entre la médiocratie et la médiacratie. Qui croit que la communication a été inventée pour pallier les déroutes devant les mafias, les abdications face aux religieux.
Une décomposition qui ne peut que mal finir.
Published by olivier seutet
-
dans
etat