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9 juillet 2024 2 09 /07 /juillet /2024 12:37

Tentative de hold-up à l’Assemblée Nationale : un groupe minoritaire et hétéroclite tente de faire croire qu’il a gagné les élections et veut donc appliquer l’intégralité d’un programme bricolé en quelques heures pour justifier le seul sauvetage de sièges de députés..

Toujours la même tactique historique (qui a d’ailleurs plutôt réussi dans le passé) de la minorité agissante effrayant le marais : bolcheviks éliminant les mencheviks, montagnards exécutant les girondins, maoïstes tuant les révisionnistes.

Mais dans notre époque de minables les Staline, Robespierre ou Mao se réincarnent dans un Mélanchon, rescapé des sombres années miterrandiennes. Il s’époumone pour proclamer son discours populiste : transformer les pauvres en rentiers, dépouiller les pays émergents de leurs élites et de leur jeunesse, et abattre tous les totems de la famille. De grands mots pour camoufler la tentative d’un malfrat de s’emparer d’un pays en perdition.

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5 juillet 2024 5 05 /07 /juillet /2024 12:29

La joie, qui sera peut-être démentie dans deux jours, est qu’enfin aucune majorité ne se dessine au parlement. Enfin plus de lois. Enfin plus de réformes. Enfin plus de ces innovations qui bouleversent nos vies sans nécessité. L’obligation pour les dirigeants qui seront chargé en tout état de cause de diriger le pays, de ne plus pouvoir faire de promesses fallacieuses, d’être cantonnés à une humble activité de gérer le quotidien, de ne pouvoir rechercher une popularité dans des changements, des discours, des stratégies. Peut-on espérer, alors, une anarchie douce faite d’une application timide des lois déjà en place, un état sobre qui ne pourra plus créer ou baisser des impôts, mais devra faire avec ce qu’il a.

Après cinquante ans de désastres organisés par des politiques qui ont confondu la nervosité avec le dynamisme, l‘agitation avec l’existence, enfin une plage de tranquillité d’au moins un an qui s’offre opportunément pour réfléchir ensemble à ce que nous voulons : la paix, la concorde, la vie, le beau.

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30 juin 2024 7 30 /06 /juin /2024 12:39

L’idée même qu’il puisse exister un ministère de la culture est absurde. Il aurait du être supprimé lorsque Malraux quitta ce poste. Au mieux aurait-il pu être remplacé par un ministère des Beaux-Arts qui indique plus humblement qu’il n’a pour unique fonction que de défendre le patrimoine existant. L’art en train de naître n’est pas du ressort de l’état, il n’y a nul besoin d’un organisme distributeur de subventions pour aider les faux génies, les vrais cyniques, les médiocres qui se drapent dans leur excuse de minorité, les grandiloquents qui envahissent l’espace public de leurs performances, les saboteurs qui enlaidissent les chefs d’oeuvres de leur recréation, de leur revisitation. L’art ne peut pas être engagé. Dans quoi d’ailleurs ? L’obtention de récompenses officielles, la consécration des FRIC-FRAC qui accumulent dans leurs réserves des oeuvres destinés à un oubli rapide et providentiel ? L’expression du mépris envers tous ceux qui ne croient pas à ces gestes disruptifs, qu’insuportent ces expressions d’une laideur encombrée de bons sentiments, qu’exaspèrent ces musées vides de visiteurs et qu’habitent comme des incubes ou succubes des gardiens effarés.

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27 juin 2024 4 27 /06 /juin /2024 11:36

Le pouvoir d’achat est le seul sujet qui tracasse la classe pico-médiatique : c’est le meilleur pour générer une compétition féroce entre qui sera le plus populiste, le moins difficile à manier pour les champions des promesses vaines. Et tous de vanter ces grandes surfaces qui font baisser les prix alors qu’elles sont les égorgeuses économique des producteurs (PME et agriculteurs français), les fourriers du chômage en favorisant la désertification commerciale des centres villes, les parfaites représentantes de l’alourdissement de la balance commerciale du pays en important à tour de bras les productions des esclaves (dont beaucoup d’enfants) des pays à la ramasse. On rêve que quelqu’un brise enfin ces centrales d’achat monstrueuses qui asphyxient leurs fournisseurs. Certain, n'hésitent pas à proclamer la nécessité de bloquer les prix, s'attaquant une fois de plus au procureur; recette éculée qui a toujours échoué sinon en créant des pénuries ou des délocalisations. 

 

Et dans la fameuse bataille dite sociale pour l’amélioration des conditions de vie des moins favorisés n’est jamais abordé le budget le plus important des ménages : celui du logement. Aucun de prône la relance de la construction massive des logements par les promoteurs et par les bailleurs sociaux, aucun ne se soucie du prix extravagant du foncier dans les mégapoles ou les lieux submergés par le tourisme. Au contraire ces candidats de la médiocrité parlent de bloquer les prix des loyers, de protéger les locataires indélicats, d’alourdir les normes dites écologiques, pour mieux aggraver la déroute du marché . La bataille n’est pas autour du prix du lait ou de la viande de porc qui ne sont pas payés assez cher, mais du prix du métro carré qui lui est vendu ou loué beaucoup trop cher. La bataille est de constituer des stocks de logements suffisants pour que des administrations puissent  loger leurs employés à proximité de leurs lieux de travail. La bataille est d’inciter les investisseurs privés à se lancer dans le locatif sans avoir le souci de ne pas être payés de leurs loyers, d’être spoliés par des squatters., d’être rackettés par l’Etat.

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19 juin 2024 3 19 /06 /juin /2024 11:50

 

Les recettes, non celles de la cuisine politicienne, abondamment utilisées par tous les populistes qui encombrent  la scène politique, mais celles en monnaie trébuchantes existent en dehors des éternelles chasses à la fraude, ou taxation des superprofits ou encore l’imposition des superriches. Pas des fonds de poche, plus proches du vol à la tire, de la rapine de désoeuvrés, mais des véritables et bons allègements de prélèvements abusifs, de transferts insensés, de dons inutiles :

      -    la non-indexation de toutes les retraites pendant quelques années (y compris celles des fonctionnaires et les complémentaires);

      -    le non renouvellement pendant quelques années des fonctionnaires territoriaux, des fonctionnaires de l’éducation nationale partant à la retraite avec en parallèle une augmentation du temps de travail substantielle et une augmentation des salaires encore plus substantielle;

      -     l’augmentation sérieuse des tickets modérateurs sur toutes les consultations de médecins de ville et des médicaments qu’ils prescrivent et des entrées aux urgences pour bobologie;

     -    la privatisation des entreprises qui ne font pas partie du domaine régalien comme les entreprises de l’audiovisuel, les participations dans des sociétés comme Orange, La Française des Jeux, La Poste, Dexia, Aéroport de Paris, Renault, Chantiers de l’Atlantique;

    -     La disparition de toutes les Hautes Autorités dont le travail retournerait aux ministères idoines;

     -    La revue de tous les financements d’associations avec pour objectif d’en supprimer la moitié;

Toutes mesures qui font mal au porte-monnaie des uns et des autres : le prix à payer pour redresser les finances et tenter de diminuer le montant de l’endettement public.

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23 mai 2024 4 23 /05 /mai /2024 10:57

Jordan Bardella fascine les médias. Je ne comprends pas pourquoi. Il est l’archétype du professionnel de la politique, qui n’a jamais rien fait d’autre dans sa vie, qui se complait dans une image lisse et travaillée, qui parle avec un calme exaspérant pour camoufler son manque de flamme, son manque de projets porteurs d’enthousiasme, sa seule expérience d’une obéissance étroite à un maître sourcilleux. Un portrait qui pourrait s’appliquer à Gabriel Attal. Un dialogue proposé entre deux cabots juste sortis de leur niche pour l’occasion.

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15 avril 2024 1 15 /04 /avril /2024 21:00

Le conseil constitutionnel est un cancer qui prolifère au cœur de l'état. Dans la constitution votée en 1958 et 1962 il n ‘était qu’un simple comité de surveillance de l’honnêteté des élections , et un greffier chargé de constater la conformité des lois à la constitution uniquement sur requête des présidents de la République, de l’Assemblée Nationale et du Sénat si par hasard ils étaient saisis d’un doute.

Depuis, le populisme des pouvoirs législatifs et exécutifs, par des votes du Congrès, ont multiplié ses possibilités de saisine. Le Conseil Constitutionnel  en a profité pour usurper la prérogative de censurer les lois votées en se basant sur des principes qu’il croit trouver dans des textes qui n’ont jamais été votés directement par le peuple : traités internationaux, déclaration des droits de l’hommes, préambule de la constitution, décisions de tribunaux étrangers. 

Ces coups de force viennent contrecarrer le seul principe qui vaille pour la République (article 2 de la constitution de 1958) : «le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ». Il est temps de revenir au texte originel et de purger par un référendum le texte de tous les ajouts votés par un Congrès qui n’avait pas délégation du peuple sur ces sujets.

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17 mars 2024 7 17 /03 /mars /2024 10:34

L’arme nucléaire française est née lorsque l’URSS était une puissante dominante avec à la fois une capacité nucléaire pour anéantir notre pays et une armée conventionnelle apte à l’envahir et l’occuper probablement en quelques semaines. La théorie de la dissuasion était celle du faible au fort : nous ne pouvions nous défendre longtemps ou efficacement mais nous pouvions infliger à l’adversaire un dommage inacceptable pour lui. Cette dissuasion ne serait mise en oeuvre que si les intérêts vitaux de la France étaient en jeu. Personne n’avait clairement défini quels étaient ces intérêts vitaux. La seule certitude était que la dissuasion était liée à une menace forte, en cours d’accomplissement contre notre territoire sanctuarisé. La dissuasion du faible au fort est une arme particulière qui pour être crédible ne souffre pas d’interprétation de la part des ennemis.

 

Le président Macron vient de parler de protéger des intérêts essentiels. Ce langage flou (essentiel est-ce vital ?) , pour lui le summum de l’art de la guerre,  est le comble de l’hypocrisie puisque personne ne peut imaginer que l’on puisse utiliser notre arme nucléaire pour défendre Odessa (ou Kiev) voire pour récupérer la Crimée pour le compte d’un autre pays. Il ne veut donc parler que de l’implication directe de nos armées conventionnelles pour défendre l’ukrainité de la Crimée ou des provinces du Donbas., ou, ce qui est à craindre prochainement, le port d’Odessa. Le seul problème est que l’on ne peut dissuader un pays adverse avec les maigres forces que nous avons. Au mieux on l’ennuie. C’est la piqure de la mouche du coche.

Mener une guerre juste en définissant qui est l’instigateur des hostilités est d’importance mineure quand personne ne veut se battre : ni les ethnies non-russes des républiques autonomes de sibérie qui fournissent la chair à canon; ni les ukrainiens qui échappent à la conscription par la concussion; et encore moins les ressortissants de pays membres d’une organisation internationale sans âme, tournée pour l’essentiel vers des projets mercantiles (L’Union Européenne). L’incapacité des armées en ligne est patente entre les ukrainiens qui n’ont pu faire de percée quand ils avaient encore des munitions, et les russes qui n’arrivent à conquérir que des lambeaux de territoires face à des forces exténuées et inférieures en nombre. Les uns n’ont pas les moyens de renverser le régime de Poutine par les armes, les autres ont peut-être la capacité d’arriver jusqu’à Kiev, mais au prix d’une saignée extravagante pour un pays en plein déclin démographique.

Prétendre que nos valeurs sont à défendre sur le Don est sans intérêt puisqu’il n’existe pas de nation européenne qui ait subi le baptême du sang, et les nations qui constituent cette Europe, qui auraient pu prétendre avoir cette expérience, sont en pleine crise existentielle, incapables de se définir une frontière les distinguant des autres, incapables de célébrer leur passé qui pourtant leur permet d’exister, soumises à des influences culturelles qui les dénaturent.

Si les accents martiaux de Macron sont là pour tenter de faire peur à Poutine, l’objectif est louable mais vain s’il n’est pas appuyé sur la recherche d’une issue; les européens peuvent éventuellement donner un coup de col, mais surement pas s’engager dan la lutte au long-terme quand d’autres objectifs sont tout aussi menaçants. Les occidentaux devront, à un terme plus ou moins proche, décider d’un statu quo.  Il était d’ailleurs lisible, dans les paroles du président, qu’il ne faisait pas sienne l’idée de réclamer la Crimée pour l’Ukraine : la formule qu’il a utilisée  était du style "aux ukrainiens de voir" pour cet objectif (ce n’est donc pas un point essentiel). Encore un effort et il reviendra aux accords de Minsk, assortis cette fois d’une garantie d’intégrité de l’Ukraine.

 

Beaucoup de paroles pour pas grand chose avec l’inconvénient majeur d’avoir abimé notre doctrine de dissuasion nucléaire.

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6 mars 2024 3 06 /03 /mars /2024 11:08

Comment une assemble de représentants du peuple a pu se complaire à un vote ignominieux : inscrire dans la constitution un droit à l’avortement présenté comme une conquête des femmes.

Le droit de tuer des foetus ! En quoi celà relève-t-il de l’organisation des pouvoirs, de la protection de la démocratie, de la dignité des citoyens ?

Ce prétendu droit est une infraction à l’interdiction de tuer. Il n’avait été mis en place dans la loi Veil  que comme une exception justifiée par la mise en place de conditions restrictives pour celles qui voulaient y recourir, et d’une clause de conscience pour les médecins qui n’y voyaient pas un acte médical. Depuis son vote, la loi Veil a été dénaturée pour être transformée de loi de protection sociale pour venir secourir des femmes en détresse en un symbole de la libération des femmes. Quel scandale que cette libération se manifeste pour mettre fin à des enfants à naître : la contraception existe et est bien le seul moyen raisonnable de pratiquer la sexualité sans en faire un projet de natalité.

La puissance de la propagande a pu être mesurée sur les votes. Ils sont bien influençables nos représentants; ! Quant à notre président, il se glorifie d’être à la mode !

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26 février 2024 1 26 /02 /février /2024 11:57

Les aventures de Pinocchio-Macron ne font plus rire. Plus le désastre est présent, plus il s'obstine, plus le nez s’allonge. Trois exemples.

1) L’accord France-Ukraine signé en catimini du parlement, et des français aussi,  par Macron et Zelensky prévoit en particulier : »Les Participants s'efforceront de faire en sorte que les capacités militaires de l'Ukraine soient d'un niveau tel qu'en cas d'agression militaire extérieure contre la France, l'Ukraine soit en mesure de fournir une assistance militaire efficace. » Nous voilà soulagé  : si les méchants russes, américains, chinois nous attaquent, la valeureuse armée ukrainienne viendra nous porter secours grâce aux milliards déversés pendant les dix ans à venir (3 milliards par an ? Ce n’est pas clair, mais au diable les détails). Le niveau de foutage de gueule est largement dépassé. A juste titre Védrine et Chevènement demandent un débat au parlement sur ces engagements et plus généralement sur une politique de défense qui sombre dans le flou.

 

2) La suppression des droits de douane et des contingentements sur en particulier les poulets ou les oeufs avec l’Ukraine a été validée par les états européen. Comme le signalait la revue Capital, les oligarques ukrainiens disent merci avec des multiplications par trois de leur chiffre d’affaire depuis de le début de l’invasion russe. Pour faire bonne mesure les chefs d’état européens viennent, tous, de confirmer que les importations en Europe depuis les fermes géantes d’Ukraine pourraient continuer au niveau actuel. Mépris de la vérité.

 

3) Les traités de libre-échange dans leur esprit tentent de sauver les possibilités d’exportations des machines-outils et voitures allemandes en dédouanant les importations agricoles en Europe. Dans cette logique va entrer en vigueur, en juin, l’accord avec la Nouvelle-Zélande sur l’importation de viande ovine, de viande bovine, de fromages; vont être votés jeudi prochain des accords avec le Chili et le Kenya; est sous presse l’accord avec le Mercosur (le Brésil essentiellement). Comment mettre en place des prix minimaux sur le marché agricole français dans ces conditions ? Foutaise et mensonge.

 

La crise s’aggrave dans tous les domaines (financier, stratégique, sociétal, social), et Pinocchio nous fait des petites colères, persévère dans ses contradictions, et nous exaspère de ses mépris.

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