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19 octobre 2020 1 19 /10 /octobre /2020 09:23

Condamner le crime épouvantable perpétré contre un professeur de collège n’implique pas du tout de montrer une quelconque empathie avec ses méthodes d’enseignement : comment trouver intelligent de montrer des dessins obscènes sur Allah et Mahomet à des musulmans. Je croyais que le B. A. BA de la pédagogie était de ne pas choquer ses élèves. Là il veut choquer et le sait parfaitement puisqu’il aurait dit à ceux qui pourraient ne pas le supporter de sortir de la classe.

Mon islamophobie s’arrête à la critique de cette religion, ses fondements, ses pratiques et ne va pas (ou ne devrait pas) aller jusqu’au blasphème. Comment peut-il exister un droit au blasphème qu’il faudrait enseigner en cours d’éducation civique. Entre le droit de pouvoir dire ou écrire n’importe quoi, dont je suis partisan, et celui d’insulter ceux qui vous écoutent il y a le fossé entre une censure haïssable et la décence, le respect de vos interlocuteurs.

Et pourquoi les blasphèmes contre l’autre sexe, les autres races, les autres orientations sexuelles ne seraient-elles pas l’objet d’un cours sur la liberté de penser ? Ce serait autrement fort comme symbole de la lutte contre la tyrannie de la doxa dominante, mais ce serait une insulte pour ceux qui d’une manière ou d’une autre pourraient se sentir atteints. Donc ce ne doit pas être enseigné comme méthode pour construire un citoyen.

La seule leçon incroyable que l’on voudrait tirer de cette abomination est d’interdire encore plus la parole en contrôlant les réseaux sociaux, en favorisant la délation, en promouvant le blasphème « autorisé ».

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15 octobre 2020 4 15 /10 /octobre /2020 11:50

Par rapport à l’Allemagne, trois fois plus de décès dus au Covid, trois fois moins d’aides aux entreprises, une chute du PIB , en 2020, de peut-être 9% contre 6% outre-Rhin. Où est l’erreur ? A la gestion de branquignoles tant du problème sanitaire que de la crise économique qui a suivi un confinement, puis un déconfinement mal proportionnés ? Au poids de la mauvaise gestion du passé avec l’oubli d’un objectif de réduction des déficits qui laisse moins de latitudes aujourd’hui ? 
L’indulgence de la population par rapport à des dirigeants décidément pas très frisés, surprend toujours. Les logorrhées du président, les bégaiements du premier ministre, les défaillances de Véran, les générosités mal calibrées de Lemaire se multiplient sans que la colère se manifeste (sauf dans les banlieues ou quartiers difficiles à cause de la chute du trafic des stupéfiants). Certains en arrivent même à louer la politique gouvernementale : à les suivre il aurait fallu faire de Gamelin un maréchal de France, et réserver à Bazaine une place au Panthéon. Dans l’éternelle compétition face à l’Allemagne, un nouvel échec se profile. 
Alors maintenant encore, le choix des objectifs est essentiel : faut-il faire une priorité nationale de la prolongation de la vie de quelques vieux messieurs souffreteux ? faut-il emprisonner encore plus des vieillards déjà soumis à l’arbitraire de petits chefs d’EPHAD et leur cohorte d’aigres-soignantes ?  faut-il continuer de martyriser la constitution sous l’injonction de médicastres en plein délire d’une tyrannie hygiéniste, avec la complicité incompréhensible du Conseil Constitutionnel ? 

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8 octobre 2020 4 08 /10 /octobre /2020 10:49

Combattre le séparatisme islamique et instaurer l’enseignement de la langue arabe en primaire : le nouvel « en même temps » du prestidigitateur de l’Elysée. Deux propositions absurdes ; l’islamisme ne recherche aucune autonomie d’un territoire quelconque (l’affaire est quasiment acquise quand on est à Lunel, Tarascon, Trappes etc…), il prétend à mieux que cela : l’imposition de la chariah à l’ensemble des habitants musulmans de la France ; le seul séparatisme recherché est celui d’accorder quelques protections aux non-musulmans. Quant à apprendre une langue étrangère, pourquoi choisir celle de pays arriérés économiquement, culturellement, qui parlent des dialectes différents plutôt que le chinois de Pékin, l’allemand de Berlin, l’anglais de New-York ?

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5 octobre 2020 1 05 /10 /octobre /2020 19:24

Froidement les autorités sanitaires récidivent : elles prévoient avec un cynisme cruel des restrictions sur les visites faites aux vieillards dans les EHPAD et, pire, des possibles limitations aux sorties des vieillards à l’extérieur de leurs hospices.

Naturellement le parquet ne voit aucune raison de lancer une enquête pour violences et séquestration à l’égard de ces personnes âgées. Il n’a aucun état d’âme à accepter q’un directeur d’EHPAD interdise des entrées ou des sorties des personnes qui bénéficient de toute leur tête et ne sont pas sous tutelle.

Bien entendu personne ne saisit le conseil constitutionnel : à quoi bon avoir une constitution et une déclaration des droits de l’homme qui prévoient la liberté de circuler si le premier petit médicastre venu peut la fouler aux pieds.

Insupportable prise de pouvoir d’autorités scientifiques, inacceptable terrorisme d’état. Le pire est que ces conduites de tyrans sont menées au nom du civisme, de conduites responsables, d’attitude républicaine. Abus de langage qui accompagnent des abus de pouvoir.

Les journalistes progressistes qui nous bassinent avec les stigmatisations des couleurs de peau, les racismes, les sexismes, sont frappées de mutisme quand il s’agit de tortures envers les vieux. C’est pour sauver leur vie croassent-ils ! Qui leur a demandé de sauver qui que ce soit. A quoi sert leur liberté d’opinion. Ils ne leur reste plus qu'une liberté d'opiner aux décisions du pouvoir.

Une société qui traite ainsi ses vieillards n’est certainement pas démocratique. Elle a oublié un certain nombre de personnes parmi celles dont elle doit protéger les libertés. Vivement un grand procès dès que possible pour que les responsables de ces ignominies soient punis avec des peines de confinement.

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12 septembre 2020 6 12 /09 /septembre /2020 17:41

Même scénario qui commence à se roder.

Une première salve de rumeurs pour bien ancrer une peur : « les courbes sont exponentielles » (les courbes de quoi, personne ne le sait vraiment, et ce n’est pas le sujet), « les comportements non civiques se sont multipliés et sont responsables d’une nouvelle expansion de la pandémie » (comme d’habitude les relations de cause à effet sont affirmées faute d’être prouvées). La deuxième salve des rumeurs est confiée à de vieux routards chargés de laisser filtrer que des mesures de coercition vont être prises : et un Delfraissy pour annoncer que des décisions difficiles sont imminentes, et un épidémiologue (j’ai découvert qu’il en existait une flopée) pour assurer que pour sauver l’hôpital et éviter un reconfinement  il faudrait être nécessairement moins laxiste ; personne ne le dit vraiment, mais tous sous-entendent qu’il serait judicieux de confiner les vieillards, astucieux d’interdire les réunions familiales de plus de dix personnes, ne pas hésiter à sanctionner les comportements déviants.

L’ouverture orchestrée et jouée, le gouvernement peut passer au premier acte. Celui de la dramatisation du scénario : à force cris est annoncé un rapport (secret pour faire monter la tension) d’un comité scientifique sorti de l’enfer des bonnes intentions ; puis dans la foulée la tenue d’un conseil de défense (le terme conseil de guerre n’est pas encore employé ; ça viendra ; celui de conseil des ministres ou de réunion interministérielle est jeté aux orties comme trop lénifiant). La progression du drame se fait à l’aide de petites astuces : la réunion sera suivie d’une conférence annoncée d’abord du ministre de la Santé ; puis décidément plus tard d’une allocution premier ministre ; discours dudit Castex encore retardé pour bien nous faire sentir tout le poids des mots qu’il va prononcer. Chute du premier acte : le premier ministre n’annonce que des vétilles et fait confiance aux français pour ne pas aller plus loin. Effet espéré : le peuple ravi de ne pas être bastonné, remercie le gouvernement de sa mansuétude. Un peu Guignol, mais doit plaire.

Les autres actes suivront. Ils correspondront à des tours de vis injustifiables en principe, justifiés par de prétendues alertes sanitaires, pris à l’abri d’une période d’urgence extensible à l’infini. Ce seront de nouvelles agressions à nos libertés fondamentales. De nouvelles ablations à ce qui est écrit dans la constitution que nous avons votée sur notre droit à la liberté, celle de circuler, celle de s’exprimer, notre droit à la propriété, celle de posséder, de disposer, d’utiliser. En France, comme ailleurs vient le règne de ces démocraties sans électeurs, sans droit de pensée, sans force d’âme. Le règne du technocrate fier d’être républicain dans une démocratie vidée de son sens, à l’abri de scientifiques qui étalent leur ignorance, leur inefficacité et leur droit de nous protéger contre nous-même. Le régime de chiens qui acceptent leur laisse et leur collier parce qu’ils ont été terrorisés ; l’acceptation de leur servitude est renommée sens civique. Moins humiliant.

La scène finale dont ils rêvent est l’unisson médiatique qui salue la prouesse des chefs, l’étonnante soumission du peuple, l’absence de toute opposition et l’impérieuse nécessité de reconduire de tels héros.

Le scénario de la dictature molle.

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31 août 2020 1 31 /08 /août /2020 12:48

Etablie par le sage Solon, la timocratie fut un régime qui prêtait le pouvoir aux plus responsables.

D’après Aristote, sous la pression des populistes, elle dégénéra en démocratie

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24 août 2020 1 24 /08 /août /2020 11:03

 

 

 

2020

2019

2018

2017

juin

44500

45300

43940

43399

mai

47800

48000

46748

47327

avril

65700

48100

49372

46089

mars

61500

52400

59233

49159

février

50200

54800

51137

51563

janvier

55900

59200

58611

66990

         

Total

325600

307800

309041

304527

 

 

 

 

 

 

(Statistiques de décès France métropolitaine, INSEE)

 

Ces statistiques montrent :

  • la surmortalité due à la Covid en mars : +12000 personnes
  • surmortalité aggravée en avril : +15000 personnes (ce qui montre l’inefficacité du confinement)
  • la disparition complète de la surmortalité en mai et juin
  • la crise dont personne n’a parlé de janvier 2017
  • la surmortalité globale d’environ 18000 personnes due non seulement à la COVID mais aussi à tous les AVC, crises cardiaques et autres maladies mortelles qui n’ont pas été soignées pendant le confinement.

Le mensonge d'état est flagrant : 

- sur l'importance de la pandémie

- sur la persistance de la pandémie

- sur l'inefficacité du confinement "à la française".

 

Où sont les médias pour publier des chiffres qui sont publiés par un organisme officiel ?

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13 août 2020 4 13 /08 /août /2020 18:43

Une cérémonie d’hommage aux humanitaires d’ACTED présidée par le premier ministre ! Quelques jobards sont allés faire du tourisme dans un pays dans lequel l’armée française intervient pour tenter de mater une rébellion et l’état français pleurniche sur leur triste sort, et joue les grandes orgues. Quant à Marie-Pierre Caley la directrice générale de cette organisation, elle était soucieuse de déclarer que le « protocole » avait été bien respecté ; mais sa responsabilité pour avoir laissé faire cette escapade en plein pays dangereux n’est jamais évoquée. Elle devrait être en garde à vue, comme n’importe quel responsable lorsque des gens qu’il emploie ont perdu la vie.

Ce sinistre épisode est le symbole du cynisme de ces ONG, encouragées par l’ état, qui abusent de la générosité de jeunes gens envoyés en pleine barbarie en toute connaissance de cause.

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9 août 2020 7 09 /08 /août /2020 18:29

Alerte sanitaire à la Covid, vigilance canicule rouge, plan vigipirate sécurité renforcée, rien ne saurait arrêter les autorités de l’état (avec e minuscule) dans la mise sous tutelle des individus au prétexte de dangers largement surestimés. Toute amorce de début de commencement de danger fait l’objet d’une mesure dite de protection qui est plus une garantie de sécurité juridique de celui qui l’a décidée qu’un outil de précaution sanitaire, climatique, terroriste.

L’infantilisation de la population grandit. La niaiserie des moralisateurs des médias s’étale. L’autosatisfaction des décideurs politiques explose. 

La seule réalité est la perte d’un sens des responsabilités, une abdication en faveur d’une administration ubuesque, un désolant effondrement de tout sens critique.  

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15 juillet 2020 3 15 /07 /juillet /2020 10:26

 

Quel drôle de chemin nous a décrit le président : il faut y avancer masquer (Une décision du niveau d’un secrétaire d’état au confinement). Il paraît que ce sera un chemin caillouteux avec du chômage, des emplois aidés, des systèmes de soutien aux individus et aux entreprises ; certes ; mais que dit le poteau indicateur ; où veut-il nous emmener ; le problème n’est pas de gagner je ne sais quelles guerres contre la maladie, le sous-emploi, mais de savoir quoi faire d’une victoire, d’une défaite, d’un combat douteux.

 

Quelle réponse donne-t-il au refus du progrès technique exprimé par les écologistes : haine du nucléaire, méfiance de la génétique, guerre contre le productivisme au profit d’une économie rabougrie, ignorance de la pile à combustible, position infantile sur la 5G, oubli des modes de transports au profit de la marche à pied ou du vélo.

 

Pourquoi ne parle-t-il pas du prétendu progrès sociétal : les PMA, GPA, euthanasie, extension des droits à l’IVG ; et pourtant des lois vont être votées, des types s’affichent avec des enfants qu’ils ont enlevés à leur mère dans l’oubli de lois non encore abrogées. L’enjeu en est la survie de la famille.

 

Et enfin : quelle démocratie ? celle dite participative qui est une confiscation des droits du peuple au profit d’associations non représentatives, de comités de citoyens qui font penser aux clubs révolutionnaires manipulés par des activistes ? celle où la séparation des pouvoirs est bafouée par le corps judiciaire qui malmène le pouvoir exécutif dans des enquêtes intempestives, par un conseil constitutionnel qui bafoue les droits du parlement, par des institutions étrangères comme la cour de justice européenne ou la cour européenne des droits de l’homme qui empiètent à la fois sur l’exécutif et le législatif ?

 

Bien des sujets essentiels qui ne relèvent pas de la compétence d’un chef d’état-major qui assure la logistique mais qui sont les sujets qui sont confiés par le peuple à son plus éminent représentant ; sujets sur lesquels il n’existe aucun consensus et qui ne méritent pas une acceptation molle et cachée.

 

 

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