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30 juin 2020 2 30 /06 /juin /2020 15:48

L’irrévérence à propos des hommes politiques me déplait. Strauss-Kahn trainé par des policiers américains comme un délinquant, alors que l’on ne savait encore pas grand-chose de son affaire, sans que la France par la bouche de son président ne proteste contre ce traitement indigne envers l’un de ses éminents citoyens. Fabius littéralement harcelé par une cohorte de gens réclamant des dédommagements pour un empoisonnement dont il n’était ni responsable, ni coupable. Les procès lancés par des associations, des partis contre des membres du gouvernement pour des motifs qui relèvent de la gestion et de la responsabilité politique et qui ne devraient jamais donner lieu à des condamnations pénales, ou civiles. Fillon trainé à la hâte devant un tribunal par une justice en connivence avec le pouvoir socialiste pour des faits, certes peu reluisants, mais qui relevaient de la pratique usuelle de beaucoup de députés et sénateurs.

 

Je n’accepte pas l’idée populiste que les hommes politiques doivent être exemplaires : ils n’ont pas à avoir des mœurs irréprochables, ils n’ont pas à gagner des sommes ridicules par rapport à la vie de chien qu’ils mènent, ils n’ont pas à être les boucs émissaires de ceux qui n’ont pas voulu se charger de mener la vie publique. Le ridicule de cette présidente de tribunal qui prononce une peine dite « exemplaire », qui donne des leçons de morale est inquiétante. La justice n’a rien à voir avec la morale et par définition toute peine est calibrée par rapport à un individu et non pas par rapport à une catégorie d’ «hommes publics » ; les peines n’ont pas à être éducatives, elles sont, comme l’indique leur définition, punitives et seulement punitives. 

 

Je refuse ces lynchages publics pour épater des médias qui ressemblent à des tricoteuses, pour faire croire que la vertu est assimilable à la peur du gendarme et du quand dira-t-on, pour disserter sur une prétendue et fausse amélioration des mœurs.

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19 juin 2020 5 19 /06 /juin /2020 13:55

La convention citoyenne sur le climat ? D’abord une « convention » pour rappeler, probablement, l’assemblée qui instaura la Terreur dans notre pays voici plus de deux siècles pour y propager la vertu à tout prix. Ensuite dite citoyenne : insister encore plus sur le côté révolutionnaire des nouveaux sans-culottes verts ; ils sont vigilants contre les pollueurs, ils sont sans pitié pour tous ceux qui pourraient avoir des idées différentes de celles qu’ils propagent ; et puis d’ailleurs pourquoi trouver citoyen des gens sélectionnés suivant des critères de sondeurs, ensuite mis au pas par une de organisateurs qui leur ont imposés les limites de l’exercice auquel ils étaient conviés. Enfin le climat ! Il ne serait pas possible de le laisser tranquille ce climat ? Les faux scientifiques qui se baptisent climatologues alors qu’ils sont au mieux des prophètes de malheur , nous bassinent de leurs fausses prévisions ; déjà ils se trompent avec leur prévisions pour la semaine qui vient, alors que penser de ce qu’ils nous prédisent pour les années à venir ; ils tentent aussi, avec un désespoir d’inculte, de nous faire avaler qu’il existe une corrélation entre le réchauffement climatique et l’augmentation de CO2 dans l’atmosphère, alors que si elle existe, elle est bien ténue ; faute de pouvoir démontrer quoique que ce soit, comme les épidémiologistes dingos du Coronavirus ils se réfugient dans la description de scénarios apocalyptiques qui n’ont d’autre utilité que de nourrir des colloques et justifier des subventions.

 

J’aimerais qu’avec les préconisations que ladite convention va voter, soient livrés les noms des participants et les choix qu’ils auront individuellement fait.  Il serait inadmissible et antidémocratique que des gens, choisis au hasard, puissent se réfugier dans l’anonymat après avoir prétendu inventer un monde nouveau pour leurs concitoyens.

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29 mai 2020 5 29 /05 /mai /2020 16:30

La privation de la liberté de se déplacer avait déjà pointé son nez dans l’état d’urgence proclamé pour une urgence terroriste ; elle a pris une ampleur extrême avec l’état d’urgence sanitaire. Ne désespérons pas de la prochaine mise en place d’une urgence climatique. Pourquoi avoir le droit d’aller et venir quand il est possible de ne plus bouger ? Le bonheur de l’escargot ou de la bernique.

La privation de s’exprimer est bridée depuis longtemps avec la promulgation des lois mémorielles. Elle était circonscrite, de plus, par le conformisme médiatique qui listait ce qui était dicible de ce qui était indicible. Voilà, maintenant, la loi Avia qui privatise la judiciarisation de la liberté de parole sur les réseaux sociaux. C’est vrai, pourquoi dire ce que l’on pense alors qu’il est si confortable et sage de se taire. La joie de la carpe.

Quant à la liberté de manifester elle est restreinte. Plus de baisers sur les bancs publics (un amour dynamique est-il encore toléré ?). Plus de prière dans une quelconque bâtisse religieuse (même les anachorètes sont privés de désert). Plus de grève (à remplacer par un droit de retrait pas net). Plus de rencontre entre amis (sauf derrière un hygiaphone). Plus de communion devant une oeuvre d’art (exceptée la mélancolie solitaire devant des images et musiques virtuelles). Le destin tranquille de l’autruche, la tête enfouie dans son masque.

Nous sommes enfermés dans un zoo. Et nous trouvons les barrières satisfaisantes pour notre futur.

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21 mai 2020 4 21 /05 /mai /2020 10:56

L’Etat n’est coupable de rien, il n’est qu’un outil à disposition de dirigeants à qui les peuples ont choisi de déléguer quelques pouvoirs dans les limites d’une constitution écrite ou coutumière. Les médecins hospitaliers, en France , sont deux fois coupables : d’abord d’avoir fixé comme objectif primordial de sauver leurs services de l’engorgement (ahurissant de penser qu’un objectif d’organisation ait eut une priorité quelconque) ; ensuite d’avoir eût les plus mauvais résultats au monde (la France est le pays ou le taux de léthalité est pour l’instant le plus élevé). Les politiques et journalistes de notre pays sont coupables deux fois :  d’avoir apeuré et infantilisé toute la population alors que les populations à risque sont très limitées, et que pour l’immense majorité il ne s’agit que d’une affection non dangereuse ; d’avoir supprimé des libertés essentielles sans avoir sauvé les personnes les plus à risque et en ayant plongé dans la crise la population active. Les uns courent, avec une indécence rare, les plateaux pour nous parler de leurs scénarios, ou pérorent dans des comités sans base légale pour préconiser des comportements. Les autres nous parlent d’un monde d’après qui n’est que la course vers l’abîme des déficits et du chômage. Curieux, cette obsession des incompétents de vouloir faire accroire non seulement qu’ils ont bien fait mais de plus qu’ils nous préparent un avenir sous contrôle. La seule question n’est pas de mettre en cause les pontes de la médecine et les gouvernements c’est de les oublier très vite … à condition que les uns ne se confortent dans leur mandarinat et les autres oublient de consulter le peuple.

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4 mai 2020 1 04 /05 /mai /2020 17:23

Si vous n’êtes pas sage, vous ne serez pas déconfiné lundi prochain ! La communication gouvernementale atteint des sommets dans l’infantilisation. Lorsque la peur panique entretenue par des docteurs Folamour en pleine érection, prendra fin, le réveil va être sanglant. Ce ne sont plus des comptes que va demander le peuple sur les erreurs supposées de la gestion de l’épidémie, mais des têtes. A la terreur, que tente de faire peser sur tous, des ministres éperdus de tyrannie malgré la mollesse de leur pensée, succédera la décompression brutale. Parmi les condamnés devront figurer :

 

  • Frank Riester, frappé de mutisme depuis l’annonce de la disparition de tout évènement culturel endehors des écrans ; conséquence particulière du virus qui l’a contaminé ou plus probablement aphasie due à sa prise de conscience de son impuissance.
  • PannierRumacher, la secrétaire d’état aux masques qui n’arrive toujours pas, au bout de trois mois, à faire fabriquer, ou commander, ou livrer le nombre de masques nécessaires et grince quand même sur les plateaux de télévision qu’elle ne voit pas qui aurait pu mieux faire ;
  • Marlène Schiappa, avec son complice Veyran, qui a fait allonger le délai des interruptions volontaires de grossesse par voie médicamenteuse ; rien ne saurait priver les gredines qui se sont fait sauter de faire sauter leur embryon.
  • Et surtout à l’effroyable Castaner que rien ne peut arrêter dans sa course à l’échalotte pour gagner le prix du plus crétin du lot : et d’oublier que Zemmour se fait injurier de façon obscène en pleine rue, et de mépriser les catholiques en déclarant tout net qu’ils peuvent se passer des églises, et de délivrer ses messages de bon ramadan de son ton patelin, doucereux, 
  • Bien entendu, ne pas oublier le souschef, Edouard Philippe, mélange d’approximations style sergent de la 7ème compagnie, d’ordres et de contrordes genre adjudant de semaine.

-Enfin, à tout seigneur, tout honneur, le président qui embobine tout le monde : l’opposition qui lui signe à tire larigot des urgences sanitaires, ses partisans qui n’arrêtent pas de lécher la laisse qui leur serre le cou, et le bon peuple qui jusqu’à présent ne le renvoie pas à la Lanterne.

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28 avril 2020 2 28 /04 /avril /2020 18:10

Arrivés au pouvoir par hasard, ils repartiront par nécessité. Cohorte de traitres de tous les partis, il se sont emparés du pouvoir par des slogans aussi simplistes que peu souhaitables à mettre en œuvre.

 

Les improvisations successives qu’ils ont présentées comme des réformes ont conduit soit à des erreurs en matière fiscale (suppression de l’IFS au lieu de parfaire sa transformation en outil d‘investissement), soit à des velléités dans le droit social (droit de licenciement non élargi au prix d’une augmentation des indemnité), ou encore à des âneries dans une politique écologique (taxe carbone conduisant directement les gilets jaunes dans l’insurrection), et enfin à des approximations dans la réforme des retraite (abandonnée de fait, après le refus du peuple). 

 

Leur impéritie les a fait poursuivre l’absence d’effort de réduction des dépenses de l’état. La triste technique du »rabot » qui pénalise les investissements et perpétue le laxisme dans les dépenses de fonctionnement s’est poursuivie dans la ligne des gouvernements passés depuis près de 40 ans.  Aucune redéfinition des fonctions de l’état, conduisant à la réflexion sur les moyens nécessaires pour les remplir n’a été entamée. Et donc par inertie le nombre de fonctionnaires s’est stabilisé à un niveau très haut, avec la nécessaire conséquence que chacun d’entre eux estimant sa présence nécessaire au bon fonctionnement de l’état, s’empresse de mettre son grain de sable pour mieux encore gripper les rouages, son grain de sel pour mieux encore aigrir par ses contrôles, son, grain de folie pour parfaire un amalgame ubuesque ou kafkaïen de lois, règlements, circulaires, décrets, notes interprétatives.

 

Ils ont de ce fait accompagné la dégénérescence des services régaliens : armées avec des équipements à l’agonie, justice avec des greffes antédiluviens et des prisons insalubres et surpeuplées, hôpitaux écartelés entre l’excellence et la bobologie, police et gendarmerie ployant sous l’administratif, le sous-équipement et des missions imbéciles, diplomatie réduite à un jeu de rôle entre le président et ses alter ego et qui a perdu depuis près de 20 ans toute colonne vertébrale. 

 

Alors maintenant démunis de la confiance du peuple à cause de leurs réformes étriquées, sans ressources budgétaires après leur gestion laxiste des deniers publics, munis d’outils régaliens en grande souffrance, ils ne peuvent plus qu’entraîner le pays dans un triple suicide : celui de la démocratie bafouée par cet d’urgence sanitaire qui permet tout, sans limite de durée, sans contrôle ni des citoyens, ni du Parlement, ni du Conseil Constitutionnel ; celui de la prospérité anéantie brutalement par un confinement trop tardif, trop brutal,  appliqué sans nuance ; celui de notre culture ignorée  par des barbares assemblés dans un prétendu conseil scientifique qui préconise plutôt que conseille, impose plutôt que suggère, calomnie plutôt que réfute.

 

Comme toute greffe qui ne prend pas, ils seront rejetés. Le pays en sera soulagé à condition que des populistes encore plus populistes qu’eux ne viennent à leur succéder.

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6 avril 2020 1 06 /04 /avril /2020 12:06

D’abord est survenu le drame des hospices de vieillards délaissés par des hospitaliers arrogants qui ne pensaient qu’à mettre sous assistance respiratoire des patients qui n’en peuvent mais ; conséquence des milliers de personnes âgées mortes dans le dénuement affectif. Oubliés des préoccupations, oubliés des discours, oubliés même du décompte des morts !

Maintenant se profile la catastrophe des abandonnés du système hospitalier. Comme par hasard dans les services d’urgence n’arrivent presque plus de personnes en crise cardiaque ou subissant un A.V.C.. Malades isolés, ne pouvant joindre personne au téléphone, ils ne peuvent plus demander assistance et meurent sans que quiconque le sache pour l’instant. Mais il ne faut pas changer de ligne clament tous les infectiologues du monde : priorité au coronavirus. Et les autres qui n’ont pas la chance d’en être infecté ?  Ceux qui n’ont pas moins de 70 ans ? Ceux qui ne sont pas obèses ? Drôle de stratégie qui sacrifie ceux pour lesquels il existe des médicaments et des soins pour les guérir, au profit de ceux pour lesquels il n’existe pas de médicaments et des machines d’aide à la respiration rares et à l’utilité au moins sujette à caution.

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5 avril 2020 7 05 /04 /avril /2020 15:42

 

Heureusement chez nous règne la démocratie. Peut-être légèrement suspendue ? Pas de droit de se déplacer, pas de droit de sortir de chez soi sauf conditions draconiennes, pas de droit de commercer ; élections annulées ; hypothèses discutées sans retenues de surveiller électroniquement l’intégralité de la population ; autres mesures envisagées de catégoriser les libertés de chacun suivant des critères hallucinants d’âge ou de non-contamination à un virus ; médias serviles qui considèrent comme du négationnisme toute tentative de minorer l’importance de la pandémie, qui cataloguent comme de l’incivisme la moindre révolte contre un oppression ubuesque, qui se prosternent devant des gourous que sont devenus les médecins infectiologues ou urgentistes.

Bien entendu dans cette hystérie collective la réalité pointe son nez : apparait la possibilité de pénuries alimentaires (quoi de plus logique si plus personne ne veut cultiver, moissonner, ramasser et livrer vers des lieux de consommations) ; est déjà évidente la pénurie de produits indispensables aux soins ; la création de fausse monnaie pour pallier les besoins les plus urgents de gens arrêtés brutalement dans leur travail ne pourra faire illusion sur le long-terme.

Le mensonge est présent partout. Au moins par omission. Pourquoi n’est pas dénoncée cette atteinte aux libertés ? Qu’elle soit de penser, de s’exprimer, de manifester, de vivre tout simplement.  Au moins dans cette vénération subite du confinement, devenu plus respectable que toute foi, cette approbation sans limite des gestes barrière qui ont remplacé toute culture séculaire. La proclamation d’une union nationale qui ne peut cacher les profondes pénibilités de ceux obligés de vivre entassés dans des surfaces exigües, des oublis de contrôle dans les quartiers difficiles, du ridicule de propos guerriers style lutte contre les moulins à vent. Pourquoi est caché le plus injuste : que la maladie touche essentiellement les hommes âgés ; que les femmes s’en sortent plutôt mieux, ; et que tous ceux qui n’ont pas soixante ans sont quasiment indemnes ; et pourtant on nous bassine des risques pris par les caissières, les aides-soignantes et les infirmières. Pourquoi est cachée la réalité des résultats de cette campagne d’intubation ? Qui en est sort vivant de ces salles de réanimation, qui en est sorti dans son cercueil ?

Mais rien de tout cela ne doit être exprimé. Il faut serrer les rangs dans l’épreuve (tiens c’est pas très geste barrière cette consigne-là). Il faut suivre le chef comme les lemmings qui se précipitent pour se noyer derrière le mâle dominant.

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30 mars 2020 1 30 /03 /mars /2020 16:08

Une crise de nerf mondiale. Partout des ordres qui ne souffrent pas de discussion : abdiquez vos libertés, suivez vos chefs.  Non ! Une vie humaine ne peut justifier cet abêtissement généralisé, ce panurgisme au nom d’une raison dévoyée. 

Pour votre bien : demandez-vous l’autorisation de sortir de chez-vous, n’accompagnez plus vos morts au cimetière, supprimez vos contacts avec les autres sauf derrière un écran. Ce bien oscille entre l’absurdité et le renoncement, c’est celui de toutes les manifestations de foules impatientes de faire régler un ordre sauveur ; c’est celui d’une peur qui tout d’un coup prend les couleurs d’une vertu salvatrice.

 

L’hystérie se manifeste tous les jours avec les porteurs de nouvelles qui égrènent avec complaisance le nombre de morts du coronavirus d’hier, d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs ; elle s’étale avec les foules qui bavent devant le premier médicament venu prôné par un faiseur ; elle s’étale avec les manifestations de méfiance généralisée : les soignants porteurs de la maladie dont il faut s’écarter, les vieillards à oublier car ils sont de bombes prêtes à vous éclater à la figure. Adieux murs et frontières, l’humanité en progrès nous invente une obligation d’enfermement contraire à toute son histoire.

 

Une submersion par le niais. Avec tous les termes à la mode qui fleurissent comme crocus : recréer du lien, exprimer les solidarités, respecter les anciens ; chacune fait rire quand on pense aux nombres ridiculement bas des visites dans les hospices pour plein de bonnes raisons, à l’expédition à la moindre faiblesse des vieux hors de leur chez eux, à la prolifération d’expressions qui n’ont aucun sens : faire la guerre, alors qu’il n’est pas question de tuer quiconque, ni même certain que l’on soit capable de sauver quelqu’un.

 

L’odeur de la peur se répand dans nos rues : certaines, affublées d’un masque qu’elles se sont procurées par des filières mafieuses dans les hôpitaux, changent de trottoir tant elles ont peur de me croiser ; des bas-fronts de Noirmoutiers crèvent les pneus des réfugiés qui regagnent leur résidence sur leur ile ; des anonymes sont célébrés comme des héros pour avoir tout juste fait un devoir de base, inutile de panthéoniser livreurs, éboueurs, ramasseurs des champs, ils sont utiles c’est déjà beaucoup ; les hospices où jadis étaient remisés nos vieillards, où les rares visiteurs croisaient les rares soignants, sont célébrés comme des lieux de protection de nos aînés, alors qu’ils ne sont que des mouroirs d’où sont chassés proches, notaires, prêtres .

 

Epouvantables classes moyennes qui ont porté au pouvoir les Xi Jing Pi, Mohdi, Macron, Conte : anxieuses, vieilles en esprit, au bord de la thrombose, elles ont poussé leurs dirigeants énervés favoris à des actions qui s’apparentent au suicide. Abêties par l’échec de la science, la déroute de la médecine, elles se réfugient dans le nihilisme : on leur avait promis une santé gratuite, un allongement de la durée de la vie avec (presque) toutes ses facultés maintenues, la réparation des travers que nous subissons au cours de notre existence … et les soins palliatifs pour partir prétendait-on dans la dignité ; au final ne restent que les soins palliatifs ; dépitées elles réclament une punition généralisée, le confinement de tous partout.

 

Ridicules gouvernants, serviteurs des serviteurs de la plèbe. Tous à fanfaronner sur leur maîtrise de l’épidémie, alors qu’ils courent au mieux derrière la dernière ambulance, qu’ils opinent à la dernière injonction des professeurs « il faut sauver l’hôpital » (le sauver de quoi ? faut-il d’ailleurs laisser survivre une organisation aussi inutile en cas d’épidémie ?). Tous à plastronner sur ces codes d’éthiques qui germent comme autant de champignons hallucinogènes « faut-il trier les malades » (personne n’a à sauver la vie de quiconque, laissez de grâce les intubés partir au paradis). Tous à en rajouter sur une coercition nécessaire : la liberté vous tue ; tous à réclamer la fermeture des squares, des parcs, de plage … ne pas oublier les déserts et pourquoi pas la lune. Tous à s’indigner si quelqu’un s’amuse dans cette période d’enterrement de toutes nos libertés.

 

Et pourtant, une épidémie grave, mais qui n’avait rien de catastrophique.  Elle le devient à force d’enflure des mesures plus drastiques les unes que les autres. A force de manque de mesure. A force de lâchetés de ceux qui ne veulent plus travailler. 

Fleurissent tous les poncifs qui non seulement nous font du mal, mais sont sur le point de nous mettre à terre : le principe de précaution et son succédané le droit de retrait ; le village mondial et ses avatars la mondialisation heureuse, le métissage des cultures ; l’individualisme forcené et ses conséquences le droit plaisir et l’absence de devoirs. 

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24 mars 2020 2 24 /03 /mars /2020 15:58

Le plus épouvantable est la peur qui règne dans les rues de Paris. Les gens cloîtrés chez eux vous regardent passer de leurs fenêtres peut-être en vomissant votre irresponsabilité. Ceux que vous croisez sur le trottoir s’écartent de vous de plus de deux mètres. Ne parlons pas de la réaction indignée de ceux qui vous entendent tousser pour avoir eu un chat dans la gorge, ou éternuer à cause des pollens qui se répandent dans l’air. Atmosphère délétère qui ne laisse plus dehors que des mendiants qui farfouillent dans les poubelles, des livreurs autoentrepreneurs qui n’ont pas d’autres solutions pour survivre que de travailler d’arrache-pied, et les rares employés qui n’ont pas argué de leur droit (?) de retrait pour refuser de bosser. 

Peur nauséabonde, viscérale, encouragée par des médecins qui, devant leur faillite collective, prônent un confinement total pour tenter de sauver leur réputation. Hystérie collective limitée aux quartiers contrôlés par la police et qui laisse les cités gérer comme elles l’entendent les consignes d’un gouvernement sans autorité et sans légitimité. Frousse abjecte montrée par ceux qui ne risquent pas grand-chose : les moins de soixante-dix ans, les personnes qui ne sont ni asthmatiques, ni diabétiques, ni cancéreuses, ni atteints de certaines maladies graves ; les véritables menacés n’ont pas été testés, pas été protégés et regardent, eux, pour la plupart, cette épreuve avec la sérénité de ceux qui ont la vie ou derrière eux, ou largement chancelante.

Atmosphère de panique entretenue avec délice par des médias confinés dans leur servilité envers les pouvoirs du moment (les scientifiques !) ; emprisonnés dans leur aveuglement envers la dictature incroyable mise en place, faute de mieux, par un pouvoir plus qu’incompétent, coupable ; joyeux d’égrener leurs fausses nouvelles et d’oublier les dignes d’intérêt : comparaison de décès entre cette année et l’année passée (indiquer, enfin, la véritable surmortalité), donner le nombre de personnes sorties guéries des services d’urgence et de soins intensifs (à quoi servent réellement ces acharnements thérapeutiques).

 

Je comprends pourquoi il y a eu cette ruée sur le papier toilette dans les magasins : c’est la trouille qui leur vide les boyaux !

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