17 mars 2020
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La peur ne me mobilise pas. Encore moins les discours des Cassandre. Et les injonctions de l’incapable qui prétend gouverner mes gestes ne sont pour moi que bredouillis d’un gribouille.
Je ne suis en guerre contre personne. En particulier pas contre un parasite qui n’est même pas un être vivant. Les appels à l’unité nationale (contre qui ?) ne sont pour moi que des hurlements de procrastinateurs.
Je hais les contraintes que le premier prisonnier venu trouverait insupportable. Quel péché, quelle faute ais-je commise pour qu’un état inefficace tente de me les imputer.
Et tout cela pour une épidémie qui rend la médecine et bavarde, et impuissante. Pas de médicament, pas de vaccin, pas de traitement, les seules solutions proposées sont des gestes d’hygiène, ou des machines pour nous faire respirer. En bref un choix entre générez tout seul vos anticorps ou recevez des soins palliatifs.
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politique
16 mars 2020
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13:18
Je les prends en grippe : tous ces médecins qui nous enjoignent d’accomplir notre devoir civique ; ces comités de scientifiques qui entendent régenter nos modes de vie ; ces gouvernants qui baissent le froc devant cette horde de savants ou de sachants.
Ils n’ont pas crié quand il le fallait : fermeture des frontières au tout début de l’épidémie ; mais c’était une idée politiquement incorrecte ; l’argument particulièrement imbécile pour s’opposer à cette décision était que le virus ignorait les frontières, alors que tout le monde sait que ce pauvre virus est un parasite, qu’il est incapable de trottiner sur ses petites jambes, et qu’il lui faut un porteur humain pour passer d’un pays à l’autre.
Ils crient trop fort maintenant qu’il est trop tard. Rien n’est suffisant : l’interdiction d’approcher des autres, le confinement avec surveillance par l’armée, la prohibition de toute pensée négationniste sur la dangerosité de l’épidémie. Rien n’est assez pour le glorieux corps médical : l’écoute de tous leurs avis, la prise en compte de tous leurs conseils, les privilèges pour leurs déplacements, la garde de leurs enfants, etc…
L’indécence s’affiche : le professeur Delfraissy, glorieux défenseur du droit à l’enfant des couples homosexuels et de l’euthanasie des vieillards devient désormais le chantre de la protection des « anciens », et de la mise au vert des bambins contaminateurs. L’autre chef de service d’urgence, ou chef de service de réanimation en profite pour réclamer des moyens : pour quoi faire, grands Dieux, puisqu’il est totalement inefficace devant la maladie. Les chiffres valsent dans la négation de toute arithmétique de base : moi, spécialiste je déclare que la létalité est de 1% ; 1% de qui, de quoi, personne n’en sait rien ; cela n’empêche pas ledit spécialiste d’extrapoler en calculant le nombre de morts envisageable en imaginant 40 ou 50% de la population contaminée ; et voilà comme un tour de main, se répandent les fausses nouvelles, les vraies rumeurs, sur la base de raisonnements biaisés et parfaitement non scientifiques.
Entre la peste des spécialistes et le choléra des suiveurs politiques, nous sommes mal partis.
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social
15 mars 2020
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Le terrorisme que fait régner le personnel de santé devient insupportable. Ils sont incapables de soigner les malades du coronavirus, ils peuvent tout au plus accompagner les quelques sérieusement atteints dans des mouroirs baptisés services de réanimation des hôpitaux. Ils ne disposent d’aucun remède (baptisés molécules pour faire scientifique) et refusent d’envisager le meilleur moyen d’arrêter l’épidémie qui est la répartition rapide de la contamination et l’immunisation collective qui en résulterait. Leur seul argument est qu’il faut protéger l’hôpital ! Mais pour quoi faire ? Ils n’ont pas d’autre fonction que de prodiguer des soins palliatifs avant, soit que le patient trouve en lui-même ses propres défenses, soit de faire passer les cadavres à la morgue.
L’arrogance de ces médicastres entend imposer des priorités qui ne sont pas les miennes : ne plus voir personne, ne plus bouger de chez soi, ne plus prier, ne penser qu’à sa précieuse petite santé. Pour moi un impératif : il est d’urgent qu’ils se taisent.
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politique
social
13 mars 2020
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Passionnant : les sots se révèlent en disant ou faisant des sottises ; la première, la dame Lagarde, présidente de la banque centrale de la première puissance économique mondiale qui ne sait rien faire d’autre que de refiler le ballon aux chefs d’états ; c’est tout son caractère un mélange de lâcheté et d’incompétence que l’on retrouve en permanence dans sa carrière ; le deuxième le président Trump, qui vacille entre les avis de ses conseillers et ses intuitions fulgurantes pour au final faire un coup en douce ; vraiment pas le type du cow-boy qui incarnait le mythe de l’américain courageux et obstiné. Les verbeux continuent de parler : un président Macron qui nous inflige une demi-heure de truismes pour aboutir à des mesures incohérentes avec sa fermeture des universités (les étudiants sont propagateurs de virus ?), son confinement des gens de plus de soixante-dix ans (mesure parfaitement stigmatisante et illégale à laquelle je m’empresserai de déroger !) ; des politiques qui s’extasient sur une prétendue « union nationale » et la guerre « contre le virus » en oubliant de transmettre ce que leur ont dit les infectiologues : 40% ou 50% de la population sera contaminée, il n’existe pas de remèdes, heureusement le virus est très peu mortel et seuls seront véritablement en danger les hommes vieux ayant des problèmes de défense immunitaire.
Passionnant : la seule question est de savoir si le gouvernement en a fait assez, jamais s’il en a fait trop ; l’ambiance de panique se camoufle derrière un prétendu sens des responsabilités ; l’hypocondrie étouffe toute velléité de protester contre des confinements qui n’aboutissent qu’à faire durer le plaisir. La seule voix permise est celle du prophète qui tonne contre les péchés (capitalisme, libéralisme, écocides, et autres joyeusetés complotistes) qui nous valent cette sanction et qui demande l’extension de toutes sortes de contraintes qui nous amèneront vers le bonheur. Le seul impératif est de traiter les atteints du coronavirus, quant aux autres, cardiaques abandonnés, frappés d’AVC oubliés, et innombrables agonisants atteints de pathologies qui ne sont pas à la mode, qu’ils attendent !
Passionnant : certains vont se révéler dans cette atmosphère délétère pour trouver un chemin entre une foule d’hystériques dont il faut malheureusement tenir compte, une vision teintée de raison pour sauver ceux qui méritent quand même de l’être, un appétit de vivre qui fait songer à la survie économique plutôt qu’à cette dermatillomanie de vouloir tout fermer, tout arrêter.
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11 mars 2020
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11:27
La comedia dell’arte bat son plein. Le Capitan, interprété par le gouvernement italien, appuyé sur les doctes avis du docteur Balanzone qui représente les experts, mystifie Pantalone qui n’est rien d’autre que le peuple crédule. Pour cacher l’échec de l’hôpital italien inapte à juguler une grippe un peu méchante, le président Conte met tout le monde en prison !
La paranoïa saisit tous les gouvernements de la terre qui étalent à qui mieux mieux leur panique devant un phénomène insaisissable, leur égoïsme populisto-nationaliste, et leur à-plat-ventrisme devant des experts qui annoncent benoitement que de toute façon ils n’ont aucun médicament pour guérir les malades.
Et tous d’annoncer des morts fictifs : morts de quoi ? du coronavirus ou de pathologies qu’avaient déjà les contaminés ?
Et tous d’annoncer des taux de décès imaginaires : personne ne connait le nombre d’infectés par le coronavirus, et donc personne ne peut mathématiquement indiquer un taux de décès parmi les contaminés.
Et tous d’annoncer le nombre de morts, oubliant qu’il est beaucoup plus probable que nous mourions assassinés ou par suicide que de l’attaque du coronavirus.
Ne serait-il pas opportun d’enfin répandre ce que disent beaucoup d’infectiologues : de l’hygiène, de la patience, et cette épidémie disparaîtra d’elle-même quand la moitié de la population aura été contaminée.
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monde
16 janvier 2020
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Gouverner c’est pleuvoir disait un sultan marocain inquiet de l’influence des caprices du temps sur les récoltes de ses fellahs.
Gouverner c’est faire croire précisait un fonctionnaire de Lyautey quand il était Résident général au Maroc.
Le président Hollande a repris le premier adage en transformant une sagesse immémoriale en plaisanterie de garçon de bain. Le président Macron reprend le deuxième sans comprendre qu’il existe une différence entre mystifier ses interlocuteurs avec des approximations et des promesses et glorifier une action, des circonstances pour mieux faire vivre un mythe fécond.
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politique
15 décembre 2019
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12:42
Sans sombrer dans la démocratie directe, il est de plus en plus évident que le tunnel du quinquennat est ingérable. Donner tous les pouvoirs à un président et une assemblée aux ordres pour une durée de cinq ans est un déni de démocratie ; au bout d’un maximum de deux ans le pouvoir exécutif a perdu sa légitimité élective; quant au pouvoir législatif, avili par le gouvernement, nargué par les juges, débranché du terrain par la funeste loi sur le non-cumul des mandats, il est la risée du peuple : qui aurait l’idée d’attaquer le Palais-Bourbon aujourd’hui ?
Le référendum a été abandonné, depuis presque quinze ans, au prétexte que ces imbéciles de votants (quand ils condescendent à voter) ne répondent pas à la question, mais expriment leur sentiment sur celui interroge ; ce serait un plébiscite ! Peut-être, mais surtout l’adéquation entre un projet fort porté par un homme et supporté par un peuple. Il n’est plus envisagé maintenant de retrouver une légitimité par les urnes
La motion de censure quelques fois proposée au suffrage de l’Assemblée Nationale, n’a plus été adoptée depuis plus de cinquante ans. L’outil principal de contrôle et de sanction de l’Assemblée sur le gouvernement est devenu inefficace. La faute à des députés aux ordres des partis, et donc maintenant du président qui contrôle le parti majoritaire.
L’atout de la constitution de la cinquième république était qu’elle proposait une stabilité dans l’exercice du pouvoir qui était acceptable par une nécessité de relégitimiter le président soit par référendum, soit par dissolution de l’Assemblée et retour aux urnes. Il n’a jamais été question d’une mandature dictatoriale de cinq ans.
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politique
19 novembre 2019
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Quelques adultes prématurément vieillis dans leur banlieues sordides sont revenus casser dans les centres villes. Ils sont minables; ils ne demandent pas ce qui serait indispensable à une sortie de leur médiocrité :
- la suppression progressive de la TICPE (taxe sur les carburants qui représente 30 milliards d’euros de recettes pour l’état) qui épargnerait aux condamnés à la voiture de se faire tondre par ceux qui disposent de transports en commun subventionnés; cette taxe spoliatrice pourrait être avantageusement remplacée par une augmentation de la TVA (par exemple de 20 à 22%) qui pénaliserait les importations et relancerait un peu l’inflation;
- La création (massive et par administration ou grande société) de logements de fonction pour ceux qui doivent travailler dans les métropoles mondialisées et la suppression des taxes de mutation sur les ventes de logement; ces opérations faciliteraient la mobilité et pourraient être financées par un rétablissement de la taxe d’habitation supprimée par un gouvernement inconséquent; profit subsidiaire, ceci provoquerait une relance de l’investissement dans la construction et une baisse de la spéculation dans les hyper-centres.
En bref, il ne faut pas augmenter les revenus des gilets jaunes et assimilables; il faut diminuer leurs dépenses qui se révèlent abusivement élevées. La taxation des carburants est une lubie d’un état despotique qui rappelle la gabelle dans son principe de pomper un maximum de taxes sur un élément complètement vital. L’envolée de la spéculation dans les appartements des centres villes est peut-être la rançon du succès mais il serait indispensable que ceux qui rendent un service payé par l’état, les personnels médicaux, les personnels de l’enseignement, les forces de l’ordre et de la sécurité, les personnels de la justice disposent de logements à loyer modéré financés par leurs administration.
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economie
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fiscalité
social
10 juillet 2019
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La loi Avia n’est que la suite de textes qui ont entamé la liberté d’expression.
Les lois Pleven et Gayssot sous des prétextes angéliques (combattre le racisme), ont introduit une notion rénovée du blasphème : il n’est plus besoin d’insulter ou de médire contre une personne spécifique pour rendre des propos illégaux; les notions de haine raciale et de révisionnisme protègent désormais des minorités entières qui accèdent à un statut de surprotection réservé naguère à Dieu, la Nation, le Roi.
La loi Taubira a embrayé en qualifiant la traite négrière de crime contre l’humanité. L’idée n’est plus de protéger une minorité mais de pouvoir réécrire l’histoire en fonction des états d’âme d’aujourd’hui; le blasphème s’élargit à des propos tenus dans le passé.
La loi Avia actuellement en discussion est la généralisation de ces principes de l’interdiction du blasphème contre toute une série de minorités comme les tenants d’une religion, les adeptes de telle ou telle pratique sexuelle, enfin toute catégorie de personnes qui puisse être rassemblée sous un seul qualificatif.
Déjà Louis XIV, pour le code noir, Victor Hugo pour des propos inadmissibles dans ces romans, avaient été ravalés au rang de délinquants racistes. Voilà maintenant que Molière va pouvoir être épinglé pour ses pièces infectes sur les avares, les bas-bleus, les bourgeois vaniteux, les catholiques radicalisés, Proust stigmatisé pour ses propos ignominieux sur les pédérastes caricaturés à travers le baron de Charlus et pas seulement, Montherlant ou tant d’autres vilipendés pour leur misogynie.
Tous ces génies vont-ils pouvoir rejoindre Gobineau et Céline dans les gémonies de l’histoire ?
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justice
20 juin 2019
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La démocratie français est malade de son pouvoir judiciaire.
- Un pouvoir judiciaire qui empiète sur le législatif : pouvoirs donnés au Conseil Constitutionnel de réformer la loi à travers la Question Prioritaire de Constitutionnalité.
- Un pouvoir judiciaire qui influe de fait sur la vie politique avec la création du Parquet National Financier et surtout l’ utilisation abusive qu’il fait de ses pouvoirs contre la droite.
- Un corps judiciaire dont l’autorité n’émane que du peuple qui lui a confié le soin de régler en interne ses problèmes de discipline; or les décision du Conseil Supérieur de la Magistrature contre les malfaisants et incompétents qui oeuvrent en son sein hésitent entre la complicité et le laxisme.
- Un pouvoir judiciaire qui manipule les médias en faisant fi du secret de l’instruction et qui, sous couvert de la protection des sources, abreuve, en toute impunité les canaux de diffusion plus adeptes du chantage que de l’information.
- Des décisions de justice qui sont livrées pour censure à des cours étrangères comme la Cour Européennes des droits de l’hommes (dénomination trompeuse qui couvre un machin qui n’est ni européen, ni un forum des droits de l’homme).
Plus qu’une crise, un véritable problème existentiel : atteinte à la séparation des pouvoirs, oubli de sa légitimité populaire.
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