24 juin 2023
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Le délire s’intensifie avec la réunion à Paris de nombreux représentants de pays su Sud et du Nord les premiers en quête d’aide des seconds. Les membres d’un certain Haut Conseil pour le Climat envahissent les chaînes publiques pour orchestrer leurs dires. Surtout ils écartent avec soin les incertitudes de leurs théories :
- la relation entre l’augmentation des températures entre 1900 et aujourd’hui et l’augmentation du stock de CO2 dans l’atmosphère est loin d’être évidente ; comment expliquer en particulier la stagnation voire la légère baisse des températures entre 1940 et 1970 ?
- les scénarios du futur n’ont pas de valeur scientifique si la corrélation entre émission de CO2 et effet de serre n’est qu’approximative ; ils ne sont d’ailleurs même pas probabilisés dans le rapport synthétique du GIEC ; ce sont tout au plus des concepts qu’il ne faut pas confondre avec des prédictions.
- Les approximations sur la montée des eaux fait abstraction des mouvements géophysiques (enfoncement des sols sous le poids des limons au débouché des grands fleuves, par exemple), oublie la tentation humaine de s’installer dans les zones côtières facilement submersibles.
- La sécheresse qui nous menace disent-ils est en complète contradiction avec une augmentation des températures qui favorise l’évaporation et donc une augmentation de l’humidité. S’y raccrochent les inepties sur la multiplication des incendies qui ne reflète que la multiplication des incendiaires, ou la prolifération des inondations qui n’est souvent que le reflet de l’entassement dans des zones inondables.
Il importe de prendre des contrepoisons face à ces tentatives répétées d’intoxication. Un des plus intéressants est le dernier opuscule de Christian Gérondeau sur le climat ; un livre de chiffres de la part d’un ingénieur ; des faits et peu d’hypothèses ; le contraire des pratiques des militants pour la lutte contre le réchauffement climatique, des bellicistes de l’urgence de la transition énergétique.