Les recettes, non celles de la cuisine politicienne, abondamment utilisées par tous les populistes qui encombrent la scène politique, mais celles en monnaie trébuchantes existent en dehors des éternelles chasses à la fraude, ou taxation des superprofits ou encore l’imposition des superriches. Pas des fonds de poche, plus proches du vol à la tire, de la rapine de désoeuvrés, mais des véritables et bons allègements de prélèvements abusifs, de transferts insensés, de dons inutiles :
- la non-indexation de toutes les retraites pendant quelques années (y compris celles des fonctionnaires et les complémentaires);
- le non renouvellement pendant quelques années des fonctionnaires territoriaux, des fonctionnaires de l’éducation nationale partant à la retraite avec en parallèle une augmentation du temps de travail substantielle et une augmentation des salaires encore plus substantielle;
- l’augmentation sérieuse des tickets modérateurs sur toutes les consultations de médecins de ville et des médicaments qu’ils prescrivent et des entrées aux urgences pour bobologie;
- la privatisation des entreprises qui ne font pas partie du domaine régalien comme les entreprises de l’audiovisuel, les participations dans des sociétés comme Orange, La Française des Jeux, La Poste, Dexia, Aéroport de Paris, Renault, Chantiers de l’Atlantique;
- La disparition de toutes les Hautes Autorités dont le travail retournerait aux ministères idoines;
- La revue de tous les financements d’associations avec pour objectif d’en supprimer la moitié;
Toutes mesures qui font mal au porte-monnaie des uns et des autres : le prix à payer pour redresser les finances et tenter de diminuer le montant de l’endettement public.