13 novembre 2023
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L'agglo, terme affreux qui recouvre un ramassis de communes qu'aucun intérêt partagé n'associe. Un aggloméré de Tréguier à Lannion, de Louannec à Loguivy. Aucun habitant de ce pâté d'alouettes n'a, hormis quelques élus, demandé la mise en oeuvre de d'un plat aussi indigeste. Personne de censé n'a demandé au maire de Louannec (certainement respectable, mais parfaitement illégitime) de présider ce salmigondis, de s'occuper de la promotion de la côte de granit rose, des problèmes de bretonnitude de Plouaret, et des rivalités entre Lannion, Perros et Tréguier.
Cette agglo est gluante de mots valises (territoires, plan stratégique, intermodalité), de jargonnages à tendance woke ("politique inclusive des mobilités", "territoires à énergie positive", "soutenir les singularités artistiques") qui hérissent le poil de tout personne d'action. Heureusement elle a gagné une solide popularité dans un domaine : la création de sinécures où peuvent se réfugier les fatigués du boulot à l'abri des risques du chômage, du dépassement des horaires, des tempêtes qui agitent le littoral, en bref des problèmes de tout un chacun.
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27 octobre 2023
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L'autre jour, en allant rechercher un bistrot accueillant pour prendre un petit déjeuner dans le centre de Lannion, nous avons fait chou blanc. Le maire, un certain Paul Le Bihan, avait du décréter une opération ville morte : à dix heures du matin, tout était fermé, ou à peine en train d'ouvrir; devant le nouveau et sinistre parvis qu'il a créé devant la gare, sur l'esplanade le long du Léguer et son bistrot de pacotille planté à côté du bidonville qui sert de boutique à Orange, sur la place de l'hôtel de ville ou des brasseries sans grâce peinaient à offrir un service à de rares ombres qui glissaient rapidement entre boutique fermées dans la zone piétonne. Merci, Monsieur le Maire, de cet enterrement du centre-ville au profit des hectares inhospitaliers de hangars, rond-points, grandes surfaces, quatre-voies, zones dévolues au commerce bas de gamme.
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24 juillet 2023
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17:15
Les nappes d’eaux débordent frénétiquement.
Les peaux brumisées des baigneurs gardent leur blancheur.
Les pins maritimes sèment leurs pommes à tout vent.
Les homards ne rosissent pas de la tiédeur de la mer.
Les goélands criards maculent de leur fiente les rochers de granit.
Les bateaux se terrent dans les ports et anses à l’abri.
Les vents d’ouest éteignent dans les landes toutes tentatives d’incendie.
Les écolos mêlent leurs larmes acides aux lourdes gouttes de pluie.
Les campings-cars pètent leurs émissions en fuyant vers le sud.
Sur les terrasses embrumées les touristes pleurent un climat trop rude.
Les plages désertées recueillent les gamins encagoulés qui sourient.
Les Verts suent leur morosité comme de vieilles algues pourries.
Dans la grisouille, éclatent encore les hortensias et les agapanthes bleues.
C’est le mois le plus chaud du monde hurlent les énervés du climat.
Mais les abeilles ont du mal à récolter des pollens pour un miel aqueux.
C’est le dérèglement ânonnent les idolâtres hallucinés de Gaïa.
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10 juillet 2022
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A chacun son Hidalgo. Lannion a Paul Le Bihan. Un adepte du laid. Deux exemples emblématiques.
- Au centre de Lannion sur les quais de l’Aiguillon, trônent à côté de la Poste un ensemble de baraquements qui accueillent, depuis Mathusalem, l’Office de Tourisme et Orange ; c’est farce d’avoir laissé s’installer dans des locaux aussi hideux les symboles et de la modernité pour les transmissions, et de l’accueil pour les voyageurs ; le maire a réaménagé avec plus ou moins de goût ces quais de l’Aiguillon, mais a de toute évidence oublié de raser ce squat ; ce n’est pas faute de bâtiments pour accueillir plus dignement ces organismes, comme par exemple l’ancien monastère Sainte Anne, d’ailleurs défiguré par des constructions adventices.
- Lors de la construction de la nouvelle gare en 2000, un parvis avait été prévu devant pour accueillir les arrêts d’urgence des voitures, les taxis, et avait été agrémenté d’arbres de l’espèce liquidenbarres ; dans sa folie dépensière et destructrice, le maire a désiré faire un espace de divertissement : et hop on rase tous les arbres, et vlan on chasse les voitures a pétaouchnok. L’accueil confortable du voyageur est le cadet des soucis de l’édile, l’esthétique est probablement un mot trop difficile pour lui, ce qu’il aime c’est la teuf ?
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15 juillet 2021
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Un prédécesseur du maire de Lannion avait déjà conçu une gare Lannion, en 2000 (à peine 21 ans, le bel âge ?), avec une capacité d’accueil des voitures, taxis et bus beaucoup trop petite. Un parking riquiqui pour tous les gens qui viennent amener de la maison ou ramener à la maison des gens qui habitent cinquante kilomètres à la ronde. Personne ne va prendre les lignes de bus qui se comptent sur les doigts d’une main, à la fréquence faible. Les taxis sont rares et disponibles que sur commande. Le vélo est impraticable dans un pays accidenté pour la plupart des usagers. Alors reste la marche à pied pour les habitants du centre de Lannion et pour tous les autres la débrouille avec une voiture familiale ou amicale.
De ce constat déjà accablant, le maire de Lannion tire la conclusion qu’il faut repousser la voiture sur un parking lointain et aménager le parvis pour en faire un lieu d’évènements (lesquels, grands dieux, dans ce lieu inhospitalier et moche), et de circulation douce (quel doux traitement va être réservé aux maires de familles encombrées et aux vieillards peu ingambes !)
Paul Le Bihan nous disait : « il faut comprendre avant d’agir ». Qu’il comprenne que sa ville n’a pas besoin de circulation douce mais d’accueil efficace devant la gare et des travailleurs et des touristes qui l’utilisent. Qu’il comprenne qu’il n’y a pas besoin d’événementiel dans un quartier périphérique mais une urgence à animer tout le centre entre le quai d’Aiguillon et la place du Marchallac’h. Arrêtons cette utilisation de mots à la mode écolo-culturelle dans une gesticulation pathétique pour se consacrer à l’action en faveur des gens normaux qui prennent le train.
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1 novembre 2019
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L’organisation Todt est de retour à Trébeurden : un mur de l’atlantique est en cours d’édification le long de la grande plage de Tresmeur; un rempart contre les forces hostiles venues du large; censé abriter des vagues des grandes tempêtes (rôle qu’il remplira peut-être), il protège surtout les promeneurs d’une vue dégagée sur la plage et les flots. Lorsque l’on emprunte le front de mer, l’impression est de progresser dans un chemin creux; les constructeurs ont-ils voulu recréer à coup de ferrailles et de béton l’atmosphère confinée d’un chemin bocager breton ? le constat est que l’on a l’impression de cheminer dans un boyau conduisant d’un bunker à l’autre.
Nouvelle réussite à mettre au crédit de la mairie dans sa furie d’embellissement d’un littoral aussi prestigieux que superbe. Qui les a laissé faire ? Personne une peut les arrêter dans leur délire de saccage ?
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8 août 2018
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11:43
Une église sans grâce affublée de sa pissotière installée jadis contre le chevet par une municipalité anticléricale . Une salle des fêtes curieusement baptisée le sémaphore alors qu’elle est loin de la mer et n’est porteuse que de très peu de signaux culturels. Un rond-point avec son salmigondis de fleurs bariolées. Le square désert installé sur l’ancien presbytère, rasé au départ du dernier recteur. Et la mairie rebâtie dans ce style anonyme, sans caractéristiques, sans charme, sans racines, sans intérêt, sans beauté (sans laideur non plus), sans rien … ce qui est bien à l’image des médiocres qui la peuplent. Seuls quelques commerces tentent, vaille que vaille, d’apporter un peu de vie et de plaisir dans ce cœur de ville atone.
Dans sa furie passéiste et affairiste le maire veut lancer une allée commerciale entre ce bourg qui pourrit et l’Intermarché ; loin des plages, loin du port, loin de ce qui est animé et vivant. Dans sa furie d’enterrement et de vieillissement le maire veut créer un cimetière paysager là où déjà tout se meurt. Dans sa furie de retour aux sources façon écolo, le maire veut implanter pour son cher bourg une centrale de chauffage au bois.
Ces fureurs, expriment la haine du touriste intrus, la vengeance du socialo arrivé, l’implacable déclin qui en résulte. Les Erinyes ne sauveront pas le bourg.
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4 août 2018
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Ils habitent le bourg de Trébeurden, là-haut, loin de la mer, et s’en flattent. Ces bourgeois, ceux d’ici comme d’ailleurs, ont beaucoup de mépris pour les immigrés, ces touristes qui viennent envahir leurs plages et leurs landes, leur mer et leur terre ; ces résidents tout à fait secondaires qui font monter les prix du foncier ; ces sans attache fixe qui ne savent où résider entre Paris, Rennes et Trébeurden, épaves que l’on retrouve sur l’estran ou le port.
Ils font peser leur joug sur les étrangers : qu’ils paient leur dîme pour l’embellissement du bourg, qu’ils versent leur obole pour la récréation des bourgeois, qu’ils paient leurs redevances pour la gloire de la nomenklatura municipale.
Mais la révolte gronde chez les exploités du bas-Trébeurden, la colère monte chez les moutons tondus dans les quartiers périphériques de Crech Hery, Kerariou et Pors Mabo, dans les faubourgs de Lan Kerellec, Trozoul et Tresmeur. Les cris retentissent « Qui vous fait vivre ? », « Qui vous fait travailler ? ». La question est posée : que serait Trébeurden sans nous, les étrangers, les gens venus d’ailleurs, les vagabonds du tourisme ? Rien ou peu de chose, un lieu-dit de la côte de Granit rose, un écart de la ville de Lannion.
Allez les bourgeois de Trébeurden, abandonnez ces tristes sires à qui vous avez confiés les clefs de la mairie, oubliez leurs châteaux en Espagne, leurs promesses d’anarcho-gauchistes, leurs rêves d’apartheid, leurs égoïsme de petits nantis d’une petite oligarchie locale ; faites la révolution et venez rejoindre la horde des touristes pour libérer Trébeurden de la pesanteur de cinquante ans de disfonctionnement.
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28 juillet 2018
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Le feu falot du Trégor :
- il avait promis de muer la ruine de La Potinière qui trône sur le front de mer depuis vingt ans en un lieu d’accueil et de convivialité et rien ne se passe, sinon des procès, des recours, et le sinistres toit effondré, les fenêtres bouchées de parpaings qui restent comme le symbole de l’impéritie;
- il patauge dans les affaires immobilières en tentant de vendre à un promoteur la maison qui abrite l’école de voile, sans même savoir où il allait la réinstaller; résumé grandiose de la préférence d’un bétonnage d’un quartier qui n’en avait pas besoin au détriment des activité nautiques des petits et des jeunes ;
- il fait refaire la digue sur la plage de Tresmeur, mais est incapable de tenir des délais pour qu’elle soit prête pour la saison d’été ; manque de prévision, manque de suivi, qui le sait ? Les deux probablement ;
- il évite d’aider tous les commerces qui tentent de survivre : et la maison de presse qui ferme, et Mamie crêpe sur la plage de Tresmeur qui ferme, et le bar La Frégate qui ferme, et une pharmacie qui va fermer pour fusionner avec celle du bourg, et le club des pirates de la grand plage qui ferme, sans compter le marché hebdomadaire qui dépérit d’année en année, et j’en oublie certainement … C’est Attila, dans son sillage le commerce ne repousse pas ;
- il dépense ou veut dépenser des sommes inconvenantes pour des sujets de deuxième ordre comme un boulodrome (un bâtiment de 510 m2, rien que ça, parce qu’il ne s’agit pas d’aller jouer aux boules en plein air ), un rondpoint sur Goaz-Treiz, un autre sur Trozoul (une mode éculée ailleurs, pas ici), une centrale de chauffage à bois (pour améliorer les émissions de CO2 ?), un éco-quartier (génial de construire ça à la campagne !); en résumé, dès qu’un projet a un aspect grotesque, suranné ou absurde il devient une évidence au royaume de ce père Ubu.
Come le dit un maire d’une commune proche : il n’a pas compris que Trébeurden était une station touristique, et que pour maintenir l’existence même de la commune, il faut investir pour tenter d’arrêter un déclin amorcé depuis pus de dix ans. Il n’a pas compris que le petit jeu ne consiste pas à faire ami-ami avec quelques uns mais à favoriser à tout prix le développement touristique en apportant une circulation facile, des activités, mais ...
- où en sont les pistes cyclables ? nulle part. Le fauteuil roulant, oui, le vélo, non.
- où en est le réaménagement de la circulation dans les points dangereux de la rue de Kérariou, de la rue de Kerellec ; qu’at-il fait pour créer une route pour désengorger la baie de Tresmeur ? nulle part. Trop simple, trop compliqué, en tous cas n’intéresse pas le maire.
- où en sont les activités culturelles pendant les mois de juilletaoût ? c’est un quasi désert. Ah j’oubliais le fameux Estivales R’, le festival du tri des déchets ludique ! Et le festival Tango, tellement évocateur de la Côte de Granit Rose. Hésitation entre le ridicule et le risible ;
- où en est le ramassage des ordures pendant l’été ? Les poubelles des maisonnées pleines croupissent en plein soleil pendant une semaine. Comme répond le maire, (qui au moins sait dégager en touche) dans son langage élégant : c’est la responsabilité de l’Agglo. Il n’en fait pas partie de l’Agglo ?
S’il est fatigué de diriger notre commune, au moins qu’il entame des discussions avec les maires de Perros, et de Trégastel pour fusionner avec d’autres plus dynamiques, mieux gérées, en tous ca qui ont compris que leur seul actif à développer sérieusement est le capital touristique.
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24 avril 2018
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Hier le maire de Trébeurden a fait présenter son projet de Goas Treiz. Les demandes des habitants étaient simples pour l’aménagement des accès de cette plage : un chemin piétonnier , une piste cyclable , la sécurisation des traversées de la départementale. Les réponses sont prétentieuses, alambiquées, incomplètes et couteuses. Un hymne au courtelinisme municipal.
D’abord le langage technocratique : plus question de chemins, de sentiers, mais des « cheminements doux » ; incantation aux « PMR » (Personnes à Mobilité Réduite) qui voudraient aller se promener dans les dunes du côté mer ou dans les marais du côté terre ; abus des « sites remarquables » , des « zones humides », des « espèces protégées » qui laissent croire que nous sommes en phase de création d’une sorte de parc national du littoral.
Ensuite la banalité des solution : un rond-point superfétatoire signature déjà dépassée de l’évergétisme municipal, des emplacements de stationnements des voitures raréfiés au nom d’une curieuse lutte contre les véhicules individuels, et surtout un aménagement d’une complexité rare qui interrompt les chemins là où ils existaient, dévie la route au nom d’une esthétique discutable, veut créer des dunes et des mares là où elles n’existaient plus depuis longtemps le tout sous la bannière d’une philosophie environnementaliste réactionnaire.
Mais le pompon de ce projet est que la piste cyclable est tout bonnement oubliée. Alors pour les cyclistes qui voudront aller le long de la Côte de Granit Rose de Trébeurden à Trégastel, il leur faudra continuer d’emprunter la départementale à leurs risques et périls puisque l' emprise de la route sera réduite. Le sujet est compliqué répond le maire à un intervenant, ce sera un sujet futur. Donc dépensons d’abord et réfléchissons après semble répondre cet édile autiste. Il semble coutumier de ce mode de fonctionnement.
Copie à revoir de toute urgence. Et surtout que le maire ne se réfugie plus derrière les réponses des "services de l'état" : un politique est là pour se confronter à eux et non pas se soumettre à leurs diktats lointains, sourds aux demandes des populations et aux habitudes locales.
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