Elle s’appelle Lagarde qui tente d’amadouer, dans son anglais d’avocat, le testéroné de la maison blanche, en lui assurant qu’on lui achètera des armes et du gaz liquéfié autant qu’il veut pourvu qu’il ne taxe pas nos produits européens.
Elle s’appelle Ursula von der Leyen qui dans son idiome plus saxon qu’anglo, assure le rustre de Washington, que toute négociation est envisageable pourvu que l’on sauve les mercantilistes allemands.
Il s’appelle Séjourné, il bégaie, dans son jargon de commissaire européen, qu’il a bien un numéro de téléphone et que le président des Etats-Unis peut l’appeler quand il veut pour dissiper un quelconque malentendu.
Elle s’appelle Meloni, et proclame qu’elle est dingue du beau roux et que bien entendu rien ne vaut la bonne alliance atlantiste et les avions et bombes de l’OTAN.
Ils sont de Bruxelles, de la Commission ou du Parlement, et ne croient qu’en une seule stratégie : faire le dos rond, se tapir dans les couloirs de Berlaymont, se camoufler derrière les tombereaux de normes, de rapports, de règlements européens en attendant que le l’excité de Mar-A-Lago secalme ou disparaisse.
Ils sont pitoyables. Les pelletées de terre tombent sur leur cercueil et ils croient qu'ils sont à l'abri au fond de leur trou.