« Nous » ne sommes pas au bord du gouffre. Une classe politique dénaturée a failli, qu’elle s’en aille. Elle ne propose qu’emplois aidés (explosion de la fonctionnarisation), alourdissement de l’assistanat (explosion du nombre de retraités et de sous-emplois aidés), mépris des modestes, de leur vie dite étroite, de leurs coutumes considérées comme désuètes, au profit du vulgaire et du communautarisme. Elle n’a pas de projet sinon de continuer de s’embourber dans une Europe germanisée, impuissante face au grand large; elle n’a pas d’autre idée économique que de mentir sur les prix en les bloquant ou en favorisant des centrales d’achat, que de peser sur les salaires en favorisant une immigration peu alphabétisée et que d’emprunter au détriment des générations à venir; elle oublie de traiter la richesse du futur : quelle énergie abondante, pas trop chère pour faire fonctionner les usines de demain qui en seront gourmandes; quelle recherche recentrée sur le scientifique (le vrai pas le miroir aux alouettes de toutes les sciences molles, bavardes, trompeuses); quelle restauration de l’autorité des enseignants face aux élèves, des parents devant leurs enfants, des forces de l’ordre confrontées au monde de la drogue et du vol, et plus généralement de ceux qui savent un peu devant des ignares qui réponde Wikipédia.
« Ils » sont au bord du gouffre : qu’ils fassent enfin un pas en avant ou bien qu’on les y pousse. Nous n’avons pas besoin d’eux pour ne plus préparer ces lois absurdes (ces lois de mort et de blessure que sont celles dites sociétales), ne plus voter ces budgets mensongers (l’effort est une augmentation des dépenses moins importante que ce qu’elle aurait pu être !)(les déficits gigantesques sont signalés en pourcentages d’un PIB qui inclut l’économie des gangsters), ne plus célébrer cette absence du goût de l’action.