Elle est grignotée de toutes part.
Un conseil Constitutionnel qui s’arroge le droit de censurer les lois votées par des représentants élus du peuple.
Un ordre judiciaire qui au lieu de juger au nom du peuple, prétend être indépendant et ne relever que de lui-même.
Des hautes Autorités indépendantes qui s’affranchissent de l’exécutif, au motif que celui-ci est incapable de bien juger de l’intérêt supérieur de l’état.
Des autorités bruxelloises qui veulent modeler la vie des nations à coup de directives imaginées par des fonctionnaires hors-sol.
Ses caractéristiques sont niées au nom de la morale, de l’efficacité, de l’égalité.
Le droit d’expression est bafoué par des lois prétendant protéger toutes sortes de catégories de gens : les femmes, les homosexuels, les noirs, les juifs, les arabes, les francs-maçons, les musulmans, les gros, les nains, et tutti quanti.
Le droit de manifester est prohibé lorsqu’il s’agit de faire part de ses croyances religieuses : la laïcité est passée de l’accueil de toutes les religions à l’intolérance envers toutes.
Le droit de propriété est nié à force d’empiètements d’une administration totalitaire prétendant représenter le Bien face à l’égoïsme.
Sa pratique est malmenée par la mise en place d’un ordre républicain qui consiste à corseter les choix des électeurs.
Le non-cumul des mandats aboutit à transformer les candidats députés, dépourvus de toute assise régionale, à être entre les mains de commissions d’attribution des sièges internes aux partis.
La primaire pour choisir un candidat à la présidence est une farce démocratique pour éliminer tous les candidats qui ne bénéficient pas d’un fort appui de militants de partis.
La classe politique est formée de professionnels, épouvantables de médiocrité, qui prétendent barrer la route du pouvoir à des membres d’une prétendue société civile et se réserver un quasi monopole des places de gouvernement..
Elle est minée par une classe médiatique qui déploie une idéologie de l’égalitarisme qui camoufle mal les vieilles lunes du terrorisme socialiste.
La fraternité et la solidarité se trouvent remplacés par leur caricature que sont la compassion et l’assistanat : le sentimentalisme triomphe de l’agapé, les pleurnicheries de la dignité.
La prétendue parité est une véritable insulte à l’égalité des droits : comment oser réserver des places sous prétexte d’une couleur de peau plus basanée, d’un genre féminin, d’un habitat dans des cités ; pour l’instant n’a été mise en place que la parité hommes-femmes, le reste, du même tonneau, ne peut que suivre.
Il serait temps de proclamer l’urgence de débarrasser l’état des parasites qui nous dépouillent de la démocratie.