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18 avril 2025 5 18 /04 /avril /2025 17:37

L’agrément de proposer une économie de dépenses est triple : apporter une contribution à la diète urgente d’un état obèse, supprimer un foyer de coûts nocifs pour l’intérêt général, contempler l’affolement des frelons quand on a détruit leur nid.

  • la première est de supprimer le milliard d’euros versé aux intermittents du spectacle; qu’ils deviennent des absents des scènes et ne nous abreuvent plus de leurs indigences culturelles;
  • La deuxième est de vendre sur appel d’offre tous les médias de sévices publics sauf en gardant peut-être, par faiblesse, Arte (on devrait bien en tirer un peu plus qu’un euro symbolique); l’économie annuelle est d’au moins deux milliards d’euros par an; le plaisir incommensurable est de voir tous ces  journalistes rentiers progressistes se ruer vers leurs nouveaux patrons en lui demandant quelle est leur nouvelle ligne éditoriale.
  • La troisième est de faire fondre tous ces organismes imaginés par les khmers verts : dont l’ADEME qui accumule les projets les plus ineptes depuis des dizaines d’années (pas grand chose à sauver), dont l’Office français de la biodiversité qui se vautre dans son rôle de petit chef qui applique sans intelligence les normes les plus étranges; bien entendu certains regretteront les subventions de l’un et les passe-droits de l’autre, mais quel soulagement pour des agriculteurs et des entreprises qui ne sont pas en odeur de sainteté !
  • Le quatrième est de cesser d’indexer les retraités et de prêter attention aux pleurs et lamentations de tous ceux qui veulent gagner plus en faisant travailler plus les actifs; le cynisme a des limites qu’il importe de fixer.
  • Le cinquième est d’arrêter tout remboursement de bobologie, de petits soins de confort, de prévention de maladies imaginaires, d’abus de consultations; le peuple des hypocondriaques viendra nous chanter pouilles sur la nécessité d’une politique de santé, sur toutes les économies que l’on pourrait faire en soignant de plus en plus de gens; nous pourrions, enfin, leur faire comprendre que leurs imaginations, leurs frayeurs, ne sont pas du ressort du régalien.

Je me suis contenté d’une chasse aux nids les plus dangereux. Rien n’empêche d’élargir à des moins nocifs mais tout aussi couteux. L’état étant le vol, la suppression de bien de ses services pourrait aller beaucoup plus loin.

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31 mars 2025 1 31 /03 /mars /2025 17:21

Tout d’abord le fond : un problème de refus populiste du coût de la démocratie. Des députés, sous-payés, trop nombreux et surtout dépourvus d’équipes pour préparer leurs dossiers. Alors ils sont soumis aux pressions de lobbies de tous genres (écolos, industriels, associations qui se baptisent ONG ce qui est plus chic); alors ils ont du mal à effectuer correctement leur travail pour une rémunération de misère comparée à leur charge de travail partagée entre commissions, séances plénières, visites en circonscription et normalement enquêtes sur les administrations.

Cet aveuglement avait conduit les députés de l’Assemblée Nationale à multiplier des assistants de complaisance : femmes, maîtresses, enfants de la famille; il avait  conduit les députés européens à profiter des mannes bruxelloises pour faire travailler leurs assistants sur des problèmes nationaux. Et les voilà condamnés certes pour des délits, Fillon, Le Pen, et tant d'autres non poursuivis, mais surtout pour impéritie de l’état.

 

Et puis l’organisation : la rançon de l’indépendance de la justice est double,

  • juges et procureurs doivent être chassés avec intransigeance quand ils sont coupables de paresse ou d’erreurs dans l’application des procédures (ce n’est pas le cas aujourd’hui, il suffit de consulter le fichier en ligne de toutes les peines indigentes et rares prononcées par le Conseil Supérieur de la Magistrature);
  • Juges et procureurs doivent être apolitiques dans leur expression publique, ce qui normalement devrait interdire l’existence de syndicats partisans; surtout quand ils se trahissent jusque’à publier leurs haines sur un « mur des cons ».

Et enfin les assertions bizarres sur le respect de l’état de droit : l’état de droitt, à tout moment,  n’est qu’un reflet de la société, avec ses carences, ses modes, ses lois votées à la va vite, voire indignes. Le respect ne devrait être du qu’à un droit naturel, compréhensible, et reposant sur des piliers acceptables par tout le monde : le droit d’être défendu, le respect de la présomption d’innocence, la nécessité de preuves pour condamner, le droit de pouvoir faire appel, la nécessité de la prescription, la proportionnalité des peines. Je crains que l’on s’éloigne de ces principes quand j’entends parler de peines exemplaires qui abolissent l’égalité entre les accusés, de durée invraisemblable des instructions qui torpillent en douce la prescription, de preuves rhabillées en faisceau de présomptions, de recours procéduraux qui engluent tout le spectacle; tout celà rend la justice inintelligible à ceux qui ont délégués le pouvoir de juger : les citoyens.

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13 janvier 2025 1 13 /01 /janvier /2025 11:06

Dans une période budgétairement difficile, ne serait-il pas légitime de pourchasser les flemmards, les abuseurs, les rentiers pour leur faire un tant soit peu rendre gorge; ignorer leurs jérémiades, leurs menaces, leurs chantages; sans les oublier, de les rendre plus responsables de l’utilisation des fonds publics.

 

Ces retraités qui chouinent parce qu’ils n’ont pas assez cotisé pendant leur période d’activité, ni même pour certains ne pas avoir assez économisé. Qu’attend-on pour ne plus indexer les retraites (en exceptant les plus faibles) pendant une longue période pour faire baisser substantiellement leur poids dans la répartition de la richesse nationale produite ? Soulager les actifs dans leur contribution aux inactifs.

 

Ces malades qui prétendent ne rien payer pour leur précieuse petite santé. Pourquoi n’augmente-t-on pas le ticket modérateur, en particulier substantiellement sur les honoraires payés aux médecins ? Celà mettrait peut-être fin aux abus de ceux qui ne viennent pas aux rendez-vous qu’ils ont pris, et permettrait de porter à cinquante euros la rémunération de la consultation (ils pourraient se payer des assistantes pour gérer leurs tâches administratives); des mesures qui mécaniquement augmenterait l’offre de soins.

 

Ces assistés qui se plaignent qu’ils ne ne reçoivent pas assez pour leur passe culture (qui sert à s’offrir de l’inculture), leur prime Noël (pour offrir des jouets chinois à des enfants qui n’en ont jamais eu besoin), leur allocation de rentrée scolaire (offrande illégitime quand elle est versée à des familles qui ne punissent pas leurs enfants indisciplinés à l’école), leurs allocations familiales (revenu inique quand il est versé à des familles dont les enfants ont subi des sanctions sévères dans leurs écoles); des mesures de responsabilisation des chargés de famille qui inciteraient les chefs de famille à exercer leur autorité vis-à-vis de leurs rejetons.

 

Ces chômeurs qui prétendent recevoir des indemnités toujours plus longtemps sans accepter des propositions d’emplois qui ne seraient pas dignes d’eux.  Existerait-il des emplois indignes ?  Faut-il nier l’adage comme quoi il faut travailler pour manger ?

 

Ces catégories de fonctionnaires qui exigent de gagner plus sans vouloir travailler plus. Quoi de plus évident pour un catégorie particulièrement mal payée, les enseignants, qui non seulement  fait peu d’heures de travail sur l’année , mais s’arrange pour faire des formations pendant leurs de travail effectif, se dévoue pour des activités syndicales aux durées insondables, s’octroie des arrêts de travail qui dépassent les limites admissibles. Au lieu de recruter des professeurs, ne serait-il pas opportun d'augmenter leur traitement de 50% par exemple et de leur demander de travailler 30% de plus ? Celà pourrait au moins rendre le métier plus attractif, rehausser leur prestige.

 

Et le travail d'enquête continue.

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19 décembre 2024 4 19 /12 /décembre /2024 11:36

Sarkozy condamné pour une « intervention qui n’a jamais été faite, en échange d’un service qui n’a jamais été demandé ni rendu ». La condamnation d’une intention qui serait prouvée par des écoutes de conversations confidentielles entre un client et son avocat.

Le procès de Mazan qui se transforme, en spectacle pornographique public du fait de la levée du huit-clos, et en une chasse au Mâle malfaisant. Un procès indigne qui s’égare en une recherche d’exemplarité de condamnations qui devraient rester individuelles , et une manifestation de politique sociétale haineuse de groupes féministes.

Les demandes du parquet demandant des exécutions immédiates pour des faits qui ne le méritent pas (agressions sexuelles de Nicolas Bedos qui  en conteste la gravité, emplois fictifs dans un parlement européen que l’on a le droit de juger superflu voire calamiteux). Un dérapage de juridictions inférieures qui prétendent oublier le droit d’appel.

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