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22 octobre 2025 3 22 /10 /octobre /2025 13:12

Je pense que l’article de Nicolas Baverez dans le Figaro analyse remarquablement les anomalies dans la décision du tribunal prononcée à l’encontre de Nicolas Sarkozy. En particulier est clairement pointé le non respect de la séparation des pouvoirs entre ce qui relève de la justice et ce qui relève de l’exécutif. Je constate que Rémy Heitz, procureur général à la cour de cassation, rajoute une pelletée à cet enterrement de la séparation des pouvoirs : il ose s’indigner d’une visite du garde sceaux à un incarcéré. C’est de la même nature que les indignations de la présidente du tribunal parce qu’un ministre de l’intérieur va rencontrer un terroriste, un trafiquant d’armes. Va-t-il lui aussi trouver qu’il s’agit un délit d’association de malfaiteurs !

Que ne se révolte-t-il pas sur les dérapages de tous ces procès transformés en scènes de théâtre. D’une cour d’assise où un fils de onze ans témoigne contre son père, et une mère contre son fils qu’elle avait abandonné.

Que ne tire-t-il pas les leçons de la décision de la cour d’appel de Paris en début d’année pour avoir relaxé, Nicolas Bazire, ancien collaborateur de Balladur, soupçonné d’avoir organisé un système de rétrocommissions, dans l’affaire Karachi vieille de 30 ans.

Que n’a-t-il pas en tête le respect du principe hiérarchique et de témoigner le minimum de courtoisie qu’il doit au représentant de celui qui le nomme et lui donne des consignes générales.

Il préfère jouer la partition populiste de ceux crachent sur les puissants que l’on maltraite, la manifestation d’une liberté qu’il ne doit pratiquer que depuis le parquet et non derrière les micros des médias.

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26 septembre 2025 5 26 /09 /septembre /2025 12:12

Je suis étonné du déroulement de certains procès. A Mazan, la condamnation prévue et prononcée d’un violeur avait-elle besoin de la transformation d’une salle d’audience en salle de cinéma pornographique célébrée par des féministes. A Albi, la frénésie contre un Jubillar paraît-il très antipathique (et alors ? Ce n’est pas un crime !), n’aurait-elle pas pu se passer d’un épouvantable témoignage à charge de son fils, porté par une administratrice ad-hoc (!). Enfin la condamnation de Sarkozy pour association de malfaiteurs fait litière de tout raisonnement : comment être condamné pour des intentions dont on n’a qu’une intime conviction et sans le début d’une réalisation (à cette aune je peux passer le restant de les jours en prison pour tous les crimes contre des salauds qui m’ont tenté et que je n’ai pas eu le courage de commettre).

Le navire de la justice tangue entre le sensationnel, le sentimental, et l’irrationnel. Ce voyeurisme des procès, cette prétendue exemplarité des peines ne m'apparaissent pas comme des progrès.  .

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19 décembre 2024 4 19 /12 /décembre /2024 11:36

Sarkozy condamné pour une « intervention qui n’a jamais été faite, en échange d’un service qui n’a jamais été demandé ni rendu ». La condamnation d’une intention qui serait prouvée par des écoutes de conversations confidentielles entre un client et son avocat.

Le procès de Mazan qui se transforme, en spectacle pornographique public du fait de la levée du huit-clos, et en une chasse au Mâle malfaisant. Un procès indigne qui s’égare en une recherche d’exemplarité de condamnations qui devraient rester individuelles , et une manifestation de politique sociétale haineuse de groupes féministes.

Les demandes du parquet demandant des exécutions immédiates pour des faits qui ne le méritent pas (agressions sexuelles de Nicolas Bedos qui  en conteste la gravité, emplois fictifs dans un parlement européen que l’on a le droit de juger superflu voire calamiteux). Un dérapage de juridictions inférieures qui prétendent oublier le droit d’appel.

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