Les progressistes de tout poil, gauchistes ou centristes voire certains droitistes se complaisent depuis des années de frapper les pauvres au porte-monnaie.
Les mêmes qui proclament la TVA comme impôt injuste trouvent parfaitement équitables les impôts sur les carburants : au lieu des taux de 5% à 20% sur la consommation, ils se satisfont d’un taux de plus de 100%; l’écologie a bon dos, à moins de prétendre que les pauvres roulent beaucoup moins que les riches. (Voire n’ont pas de moyens de locomotion) et contribuent proportionnellement beaucoup moins.
Les forcenés du manque de mansuétude envers les économiquement faibles ont cru bon d’alourdir le coût de possession des voitures ou motocycles en imposant des contrôles techniques qui dépassent de loin la simple vérification de la sureté de base des véhicules (freins, pneus, direction). Qu’importe cette taxe au profit d’intermédiaires, les vrais pauvres n’ont pas de voiture comme le proclamait Madame Panier-Rumacher,. ministre de l’écologie punitive.
Il faut protéger les poumons des boboïdes des centres villes hurle la dénommée Tondelier et avec ses complices, maires de grandes villes, et donc y interdire les vieilles voitures proclamées hors normes. Les pauvres des banlieues n’ont qu’à racheter les véhicules électriques hors de prix; une caricature de la prétendue proclamation : « ils n’ont plus de pain, qu’ils achètent de la brioche ».
Pour ceux qui sans être pauvres, ne sont pas vraiment des riches et ont réussi à acheter un logement, une trouvaille va les punir : leur maison ou leur appartement, par le jeu de normes d’une complexité et d’une approximation rares vont être classées non louables. C’est la création oxymorique de la taxe sur les petits patrimoines.
La méchanceté portée à ce point fait froid dans le dos, vous laisse bouche bée, vous tient coi. Mais comme la méchanceté n’est qu’une manifestation de la bêtise, l’ex premier ministre Elisabeth Borne appelle à ne pas relâcher l’effort en matière d’écologie : et viva les taxes exorbitantes, les contrôles inutiles, les exclusions des centre villes, les interdictions de louer; et « vae victis » pour ces sans le sous blagués par Macron, ces sans-dents moqués par Hollande, ces types qui fument de sclopes et roulent au diésel comme les définissait Griveaux.