La loi sur l’I.V.G. aurait du être baptisée loi Giscard ou loi Chirac : ils en furent les inspirateurs, Simone Veil n’en fut que la porte-parole. En ce jour d’anniversaire du vote de la loi, France-Inter aurait pu le mentionner, mais foin d’honnêteté elle a préféré, ce matin, transformer un texte destiné par les véritables commanditaires à trouver une solution à un problème social en un étape dans un « combat » pour la liberté des femmes, un épisode dans une lutte pour la conquête d’un prétendu droit. Des pleurnicheuses, des exaltées, ont entonné avec les journalistes un péan pour exalter cette victoire. Dans leur méthode, peu glorieuse, de choix des opinions ils ont oublié les réticences d’une grande majorité des soignants, l’opposition de toutes les adeptes d’une religion. Ils ont travesti la loi initiale qui était équilibrée et soucieuse uniquement d’apporter une réponse à des malheureuses en une croisade contre l’obscurantisme.