29 janvier 2018
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Un tapin se venge d’un ministre pour avoir été trop peu rémunérée.
Des starlettes s’offusquent d’avoir vu un producteur sortir nu de sa salle de bains.
Toute une série de polymathes pornos s’indignent d’avoir vu le loup.
Les employés du sérail des médias relaient ces on-dit avec des trémolos d’eunuques effarouchés.
Vive la PMA quand on ne prend pas les moyens d’être enceinte, vive l’avortement quand on a couché à tort et à travers.
Bonjour pour une retraite un tiers plus longue pour les femmes que pour les hommes ; bonjour pour des dépenses de santé plus lourdes pour les femmes que pour les hommes ; pas de parité pour ces sujets ; que cela n’empêche pas de hurler contre un prétendu plafond de verre.
Bien fait pour les cochons de payant.
Interdit de se moquer des grosses qui étalent leurs fessiers dans les rues, des maigres qui exhibent leurs cuisses d’anorexiques dans la haute couture, des flétries qui prétendent butiner chez des jeunes hommes.
Interdit de minimiser les talents de tous ces génies qui ont été étouffées ou par une éducation inadaptée, ou une hégémonie machiste, ou par on ne sait quelles autres raisons peu ou trop naturelles.
La libération de la parole c’est surtout clore le bec aux mal pensants.
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26 novembre 2017
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La libération de la parole de certaines femmes ne leur fait guère honneur. Parmi les pépites, il faut relever
- les propositions de remplacer, au sein de la chrétienté, la prière du Notre Père par un « Notre Mère », voire le Fils de l’Homme » par « la Fille de la Dame » ;
- l’instauration de quotas dans les musées pour que les Artemisia Gentileschi, Judith Leyster et autre Vigée-Lebrun soient traitées sur un pied d’égalité avec ces machos de Rembrandt, Caravage, Fragonard ;
- la revisitation de l’histoire où les hauts faits de Louise Michel (l’antisémite d’extrême gauche exilée en Nouvelle Calédonie), d’Olympe de Gouges (la demi-mondaine guillotinée), Lucie Aubrac (la mythomane libérée) leur paraissent mériter le Panthéon.
Ces paroles étouffent les grandes voix de jadis des Georges Sand, des Colette, des Yourcenar, au profit de celles de philosophes fonctionnaires, de secrétaires d’état pornographes, de députées sous analyse depuis leurs étreintes avec le père, ou d’actrices filles de la promotion canapé.
Dérèglement de la parole comme une mauvaise tempête au cours de laquelle disparaissent et l’humour et la raison, comme un envahissement par de mauvaises herbes qui enfouissent et la masculinité et le désir.
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15 novembre 2017
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Imitation de l’évangile, en oubliant Jésus Christ, imaginée par la bande de boutiquiers et d’avocaillons qui a lancé la révolution française. De l’amour et la fraternité, ils sont passé à une litanie de droits (en ajoutant le droit de propriété fâcheusement négligé dans l’Evangile) et à la promulgation d’une égalité tatillonne qui fait la fierté des revendications des comptables de tous les communautarismes d’aujourd’hui.
Bréviaire tristoune de tous les envieux qui n’en peuvent plus d’assumer leurs déficiences ou leurs différences. Bannière d’aigris qui dans leur haine des autres veulent crucifier tous ceux qui oseraient cultiver le respect de la diversité. Catalogue irraisonné des conservateurs d’une pureté idéologique, servant à fustiger toutes les impuretés, déviances, et autres comportements nauséabonds.
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21 octobre 2017
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Dans l’abaissement de la parole publique les femmes tentent de mettre les bouchées doubles : les voilà qui, en même temps, font l’apologie de la délation en matière de harcèlements sexuels (balance ton porc), prônent l’instauration de l’imprescriptibilité des crimes sexuels (rapport au ministre de l’égalité femmes-hommes), exigent des peines à vie pour les assassins de femmes (Bernard Cantat). Que certaines veuillent combattre la libido masculine et la testostérone relève uniquement de l’expression de leur déviance et ne justifie en aucune manière de mettre à bas de grands principes comme le mépris que doit inspirer le délateur (souvent proche du calomniateur), la sagesse de l’existence de la prescription qui permet d’oublier des criminels que l’on ne peut plus juger faute de preuves solides, la foi en la rédemption qui fait qu’un criminel qui a purgé sa peine a le droit de vivre dans la société.
Mais dans l’hystérie des réseaux sociaux, relayés par des médias grand public froussards, il devient inaudible de prononcer un mot sur des dérapages de groupuscules activistes qui prétendent parler « au nom des femmes ». Il est suspect pour un homme de dire un mot qui ne soit pas complaisant sauf à se faire traiter de fasciste, réactionnaire et sexiste. Matraquage d’autant plus exaspérant qu’il oublie les véritables violences subies par les femmes dans les cités : interdiction du port de la jupe, interdiction de certains lieux publics, excision, mariage forcé, tournantes , autant de pratiques non dénoncées parce que dans des cités abandonnées au règne des communautarismes. Totalitarisme de la pensée qui prend des faits divers pour des crimes, qui mélange sans scrupule attitudes équivoques et conduites inacceptables. Et des tonnes d’avocates, de procureurs, de témoins, de victimes se répandent pour disent-elles libérer la parole. Ce qu’il importerait de faire serait d’arrêter le robinet des amalgames, des calomnies, de la haine du masculin, de la libido. Si c’est pour s’exprimer aussi mal, qu’elles se taisent !
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17 octobre 2017
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Enfin la parole a été libérée clament les guignols et autres saltimbanques. Et ils se glorifient de la création d’un appel à délation sur tweeter, appelé gracieusement « balance ton porc ». Le réseau social se révèle pour ce qu’il est, un égout qui charrie dénonciations infondées, jugements expéditifs, condamnations abruptes. La parole de quelques femmes qui ont un compte tweeter, qui savent l’utiliser : un micro-milieu empli de haine pour les turpitudes qu’elles ont cru nécessaire de subir pour arriver à leur petite réussite; une petite caste dominée par les zélotes du combat contre l’hommes qui les oppresse, qui les surpasse, qui leur fait des enfants ; les épigones des Beauvoir, Duras, Lauvergeon, Ernotte, Duflot et autres combattantes de la liberté du corps des femmes.
Et ce concert de délation de ces privilégiées hargneuses s’accompagne de réclamations absurdes comme de verbaliser des incivilités de rue, en ignorant le malheur profond et véritable des femmes des banlieues, exposées aux tournantes, aux incitations à porter le voile, aux traitements mutilants, à l’interdiction camouflée de l’espace public. Ces délatrices sont schizophrènes : elles se contemplent l’ombilic et ignorent leur congénères dans le malheur. Elles se polarisent sur leurs « témoignages » souvent minables, rarement tragiques. Elles ne comprennent pas qu’elles se ridiculisent en se mettant comme cela en avant : elles transforment la cause des femmes en un farce sinistre où les vrais coupables ne sont pas désignés, et les véritables victimes une fois de plus, oubliées.
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14 octobre 2017
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Elles poussent des cris d’orfraie. Que ne l’ont-elles fait plus tôt ? Pourquoi ont-elles laissé ce Weinstein continuer ses turpitudes sexuelles à Hollywood, à Cannes ou dans tous les festivals de cinéma, Baupin à Paris et dans tous les congrès écolos, Strauss-Kahn à Bercy, Washington ou dans toutes les réunions politiques ? Aucune ne leur a jamais mis une claque dans la figure à ces malades qui n'arrivaient même pas à cacher, en public, leurs débordements ? Ce n’est pas parce que le type est ignoble que ses accusatrices ne sont pas hystériques. Ce sont les mêmes qui viennent gémir devant les caméras qui, naguère, déblatéraient sur le sexisme de Trump ou autres réactionnaires. Ce sont les mêmes qui râlent contre Christine Ango qui s’est insurgée, à juste titre, contre les larmoiements médiatisés d’une victime de Baupin confondant abusivement drame et mélo. Ce sont les mêmes qui se plaignent à demi-mot de cette justice qui réclame des preuves, applique une prescription, au lieu de condamner.
Tout cela pue l’hypocrisie. Elles ont accepté et n’ont rien dit. Elles ont obéi à la loi du milieu. Ce milieu délétère des médias, de la politique du show-biz. Maintenant elles viennent nous proclamer toute leur indignation, en élargissant leur hargne à tous les hommes. C’est trop et trop tard. Le soupçon qui tenaille est qu’elles ont laissé leur ambition prendre le pas sur le respect d’elles-mêmes.. L’antique promotion canapé. Elles tentent maintenant de rattraper leur lâcheté par leurs hurlements. Qu’elles se bornent à faire condamner (et/ou payer) ces obsédés au lieu de transformer en problème de société les pratiques nauséeuses d’un milieu médiatico-politique gangrené.
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18 août 2017
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En dehors de la fachosphère qui existe sans aucun doute, prospèrent bien d’autres sphères qu'il importe de ne pas oublier :
- la trotskosphère un peu décatie mais qui garde encore une certaine verdeur politique, sans pour autant mépriser les prébendes,
- l’homosphère qui tisse ses liens dans tous les mondes de la communication, avec la prétention bizarre de représenter un plus dans le domaine de l’art,
- la gynécosphère qui bassine le monde avec sa frousse de ne pas voir reconnaître toute la valeur des femmes et invoque le respect d’une parité (nonsens démocratique), ou d’une égalité salariale (insulte au mérite),
- le ballon rond du football avec sa foule de fanatisés qui idolâtrent des joueurs surpayés, pervers sexuels, et arrogants,
- les ayatollahs verts de la Terre, qui au nom de notre planète ronde se répandent en annonces apocalyptiques pour notre pauvre genre humain si l’on ne se soumet pas à toutes leurs exigences,
- les businessmen des cercles olympiques qui veulent faire fortune en vendant les prestations de leurs athlètes dopés à des foules peu convaincues,
- et toute la foule des diverses associations et cercles de pensée qui mènent une lutte sans merci contre les ronds de fumée, les types un peu ronds, les rond de cuir, les ronds de jambe, les ronds de serviette, les ronds points, etc…
Ah quelle admirable mécanique de précision qui tournoie tout autour de nous, avec ses cycles, ses épicycles !
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22 juin 2017
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Encore un gouvernement qui ne respecte pas la parité : combien de chauves ? Combien de nains ? Combien de gens de couleur foncée ? Combien de crétins ? Combien de gens avec une orientation sexuelle non majoritaire ?
Le grotesque de cet impératif de caser partout autant de femmes que d’hommes ne le cède qu’à son caractère illégitime. L’introduction dans la constitution en 1999 n’a fait que renforcer l’idée que la constitution est un fourre-tout des dernières idées à la mode jamais consacré par un vote populaire. Contrainte imposée par une bande d’exaltées et qui contrevient au principe de l’article 1 de la déclaration des droits de l’homme « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit ». Créer des catégories qui ont plus de droits que d’autres est une insulte à ce principe démocratique, il est de plus une marque de mépris pour ceux qu’il conviendrait d’aider puisqu’ils ne parviennent pas à faire reconnaître leurs talents et leurs mérites.
Cette parité hommes/femmes est humiliante pour les hommes qui sont considérés comme des usurpateurs, et humiliante pour les femmes traitées comme incapables de se défendre sans les béquilles de la loi.
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10 juillet 2016
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09:53
La bande de millionnaires incultes et vulgaires qui vaticine sur un carré d’herbe n’excite au mieux que mon indifférence. La liesse obligatoire proclamée sur les ondes après le match France-Allemagne ne suscite que mon exaspération. Les commentaires du style « enfin une victoire du multiculturalisme » provoquent mon indignation : ils ne sont que des manifestations de racisme, une allusion pesante à leurs origines ou couleur de peau, car je ne vois pas quelle culture peuvent partager ces footballeurs ignares.
Pourquoi ces mercenaires, pour les trois-quarts partis en exil fiscal, se vendre à des oligarques russes ou à des émirs du Moyen-Orient, provoquent-ils la moindre passion ? Ils seraient l’image actuelle d’un affairiste comme Platini, d’un tricheur comme Henry, d’un cogneur comme Zidane ? Incroyable comme cette adoration du sport fait porter au pinacle des personnes, au mieux médiocres, au pire liées à des milieux de gangsters.
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22 juin 2014
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Les intermittents de la pensée et du talent se manifestent par la permanence de leur égoïsme. Non seulement dévoués à faire la fortune des actionnaires des boites de production qui les exploitent, ils prétendent continuer de faire les poches des salariés qui les subventionnent. Fripons qui abusent de la bonne volonté des uns au profit du cynisme des autres.
Menuisiers, éclairagistes, perchmen, standardistes, électriciens, et autres petites métiers de l’artisanat, ils prétendent être de la grande famille du spectacle, les portes parole de la culture du théâtre et de la musique, alors qu’ils ne sont que les soutiers des directeurs de production, les faire valoir des vedettes de la scène. Gens de peu, que rien n’autorise à vouloir être plus que rien.
Ils réclament à haute voix leur dû : ils sont de gôche, ils ont voté contre le candidat de droite, ils réclament le remboursement de leur contribution à l’élection de leur saint François, ils n’imaginent pas que pour eux, les promesses du candidat ne soient pas suivies d’effet. Maltôtiers, pilleurs, déclarés, ils exigent du président qu’il devienne concussionnaire.
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