Quel soulagement de voir écarté le plus médiocre d’entre nous. Dans son sinistre discours de Bordeaux, le mauvais perdant a exprimé toute son aigreur vis-à-vis de celui qui l’avait écrasé pendant les primaires, sa rancœur envers les « radicalisés » ( ?!) qui ont soutenu Fillon au Trocadéro. Cet increvable héritier de la chiraquie a cru pouvoir par de basses manœuvres écarter un Fillon en perdition. Comme d’habitude, il n’avait pas compris, avant un tardif éclair de lucidité lundi dernier, que si Fillon n’était plus en mesure de faire campagne, il fallait du neuf, et que lui n’était que du recuit. Je persiste à regretter que Fillon n’ait pas désigné quelqu’un comme Larcher pour continuer de représenter son programme ; je suis ravi qu’il ait renvoyé à sa retraite ce vieux crocodile édenté de Juppé.