Le desport, mot français signifiant divertissement, plaisir physique ou de l’esprit, nous est revenu châtré par une bande d’angliches comme sport, simple activité physique ou spectacle pour gogos.
Les filles, à la queue de cheval qui bat sur leur nuque, s’amusent-elles à courir ? Non elles entretiennent leur forme.
Les garçons qui soulèvent des haltères dans un obscur entrepôt, jouent-ils avec des objets ? Non ils sculptent leur corps.
Le déclin des activités de jeu est patent : cours de tennis vides, football abandonné à quelques minorités ethniques, en bref, licenciés dans tous les sports en baisse depuis des années. Le sport maintenant se résume à l’apologie, l’entretien, l’idolâtrie de son corps et à l’admiration de compétiteurs forcenés, drogués, mercenarisés.