Pas de décès de la COVID. Ou si peu 1. Alors pour continuer de répandre la peur, il n’est plus question que de contaminés, de cas contacts ; chiffres abscons, invérifiables. Et justifications suprêmes de toute une débauche de restrictions de liberté : il faut sauver l’hôpital d’une surpopulation de malades. Ce n’est plus les patients qui doivent entrer en service de réanimation, c’est l’hôpital lui-même qui doit être mis sous oxygène. On tourne en rond ou pour parler plus prétentieux : « c’est une mise en abyme ».
Je ne hais pas l’hôpital, enfin si … un peu … mais très peu. Mais je trouve qu’il y a bien d’autres institutions à sauver en priorité : les théâtres, les salles de concert ; je préfère les troupes et les orchestres aux infirmières et aux aides-soignantes. Les uns me font plaisir, m’intéressent, les autres sont sinistres et m’ennuient. J’aimerais conserver l’atmosphère accueillantes des bistrots, restaus, brasseries, qui me servent à boire, à me nourrir, voire à me reposer pendant une promenade, plutôt que les files d’attente d’hypocondriaques devant les laboratoires d’analyse, ou les entrées des urgences. Les uns me sont utiles, les autres sont affligeants.
Que je n’écrive pas ce que je ne veux pas dire : les hôpitaux sont nécessaires mais bien d’autres institutions le sont tout autant. La dictature de l’hygiénisme au détriment de la culture, de la curiosité, de la qualité de vie me font penser à tous ces autres dictats sur l’urgence climatique, l’urgence terroriste, l’urgence sociale, qui ne sont pour moi que des alibis d’apprentis oppresseurs qui tentent d’imposer leurs idées au nom de la défense d’un prétendu bien commun.
- Il suffit de consulter les statistiques de l’INSEE pour les mois de mai, juin, juillet, aout pour constater qu’il n’existe aucune surmortalité pour ces mois en 2020.