Ces gens-là sont insupportables : qu’ils vivent leur sexualité comme ils l’entendent m’indiffère profondément ; leur conduite reste pour moi un péché, ils s’en arrangeront le jour du jugement dernier si celui-ci advient ; le seul sujet est qu’ils veulent faire de leur déviance une norme et de refuser que je puisse considérer leurs pratiques comme dégoutantes. Je ne stigmatise personne tant que ces gens-là ne m’indiquent pas ce que je dois penser de leurs actes sexuels, tant qu’ils ne prétendent pas au nom d’une égalité promouvoir la farce d’un mariage entre personnes du même genre, et le crime de vouloir des enfants sans mère. Mais certains ne peuvent s’empêcher, d’exiger (comme Clément Beaune par exemple) une égalité des « droits » des homosexuels : curieuse expression ; quels droits ? En France personne ne se soucie de ce qui se passe dans l’intimité, à condition que rien ne tombe sous le coup d’agressions, de pédophilie voire d’éphébophilie. Si c’est le droit de faire du copinage dans certains cercles, de stigmatiser certains propos, de préempter l’éducation des enfants, alors il faut combattre ces gens-là. Triste dérobade de Madame Cayeux, qui a manqué de courage pour assumer ses propos; guère étonnant de la part d’un traitre.