2 mars 2025
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Non, les Etats-Unis ne sont pas nos amis. Les grands atlantistes le découvrent aujourd’hui, en se lamentant. D’autres pleurent sur le virage de Trump vis-vis des européens, alors qu’il est dans la droite ligne de ses prédécesseurs (avec un peu plus de sottise dans la manière). Que d’aveugles !
- Eisenhower déjà en 1956 avait tiré dans le dos des français et des anglais lors de l’opération sur le canal de Suez. Obama, à propos de la Syrie, a trahi, au dernier moment, le président Hollande qui avait quasiment lancé une opération d’élimination d’Assad. Biden n’a pas hésité à massacrer la commande de sous-marins français passée par l’Australie.
- Les américains ont entraîné l’OTAN dans la prétendue pacification de l’Afghanistan : aventure hasardeuse qu’ils ont interrompu en oubliant de se soucier de ses alliés. Ils ont usé de l’OTAN pour bombarder Belgrade au mépris des intérêts européens, en enkystant un conflit au flanc de l’Europe. Ils nous imposent au sein de l’OTAN une Turquie qui a agressé et les arméniens et les kurdes, et les chypriotes, et qui envoie ses émissaire des frères musulmans infiltrer tous les pays européens.
- Toutes les magouilles des Etats-Unis avec les différents dictatures sud-américaines, et plus particulièrement au Brésil et au Chili, ont montré une franche appétence des Etats-Unis pour des régimes particulièrement autoritaires. Les prétendues affirmations des néoconservateurs de vouloir régénérer le tissu démocratique en Libye, en Irak, en Afghanistan, n’ont abouti qu’à l’anarchie et à l’obscurantisme, faute à un manque de sincérité, une absence de constance, un cynisme qui habillait de grands mots un pur sentiment de domination.
Que les Etats-Unis, pays roi de l’impérialisme depuis plus de soixante-dix ans, restent seuls : c’est ce qu’ils désirent, qu’ils soient exaucés.