Les européens n’ont toujours pas admis que l’OTAN était un bubon qu’il fallait au plus vite inciser pour se débarrasser de ses deux membres impériaux : les Etats-Unis et la Turquie.
Les Etats-Unis ont signifié à leurs vassaux européens ce qui jusqu’à Trump était dans le non-dit : ne venez pas mendier chez nous quand nous avons un sujet primordial, la Chine, et que nous voulons constituer un front contre elle avec la Russie.
La Turquie, avec son prurit ottoman ou panturquiste, qui un jour attaque l’Arménie, un autre la Grèce, les Kurdes en permanence, et n‘oublie pas ses anciennes colonies africaines.
Mais il est difficile de motiver des dirigeants qui croient que tout va se tasser, que Trump n'est pas éternel, et qu'Erdogan est mortel. A force de vouloir attendre, ils vont une fois de plus laisser passer l'heure de bouger.