Sous son aspect bonasse, sans être persuadé que celà apporte un bien quelconque à la nation, Hollande nous envoie gentiment dans le mur. Faute de politique il nous la joue symboles :
- abolition de l'idée de famille en ridiculisant la notion du mariage, en anéantissant la notion de filiation en d'ébaubissant devant les familles recomposées;
- abolition de la liberté de circuler : l'exil fiscal (quand est-il fiscal d'ailleurs ?) devient contraire à l'éthique, jusqu'au moment où il deviendra carrément répréhensible et sanctionné;
- abolition de la propriété, largement entamée par ses prédécesseurs, et continuée dans l'enthousiasme avec les idées de nationalisation temporaires (pourquoi pas éternelles) de morceaux qui conviennent à l'état, de réquisition des logements, de sanctuarisation des locataires au détriment des propriétaires;
- abolition de la liberté d'expression, elle aussi largement diminuée par ses prédécesseurs, au nom de la non-stigmatisation de n'importe quelle communauté; il ne s'agit plus maintenant de protéger un quelconque ordre public en interdisant des propos séditieux ou insultants, il s'agit de brider la liberté de parler en considérant que certains mots ne doivent plus être prononcés;
- abolition de la liberté d'entreprendre; elle était déjà compromise, il la torture un peu plus en stigmatisant ceux qui gagnent, en écrasant fiscalement ceux qui réussissent.
- abolition de l'idée de nation en restaurant l'idée d'un suffrage censitaire : quelqu'un qui paie des impôts en France doit pouvoir voter même s'il est d'une autre nationalité. En poursuivant ce raisonnement il faudra rapidement imaginer de supprimer le droit de vote à ceux qui paient des impôts à l'étranger ou à ceux qui ont des difficultés à acquitter leur impôt en France.
- abolition de la démocratie réelle; les statuts (la Constitution) prévoyant un quinquennat, il n'est pas question que l'on revienne poser une question de confiance aux français entretemps : pas d'élections anticipée, et surtout pas de référendum; ils ont voté, et bien maintenant ils faut qu'ils avalent toutes les couleuvres du programme élaboré par des groupuscules.
Ah s'il pouvait, dans un éclair de lucidité, s'abolir lui-même.