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21 novembre 2010 7 21 /11 /novembre /2010 15:16

Ivan Levai, ce matin, nous a régalé de trois blagounettes sur la papauté pour nous faire admirer son sens de l’humour (une référence à Coluche), sa culture (une blagounette  tirée des Lettres persanes),  et son adéquation avec l’esprit libertin de notre époque (la mise à l’index du préservatif !).  Sa Suffisance, une fois étalée son anti-catholicisme viscéral , a bien voulu nous faire part des échos recueillis dans la presse sur les nouveaux  écrits de Benoit XVI concernant l’usage du préservatif ; il a fort naturellement choisis ceux qui prétendaient y voir un revirement, une sorte d’apostasie par rapport aux propos antérieurs : le préservatif est maintenant encouragé alors que naguère ne valaient que l’abstinence ou la fidélité. Sa Tartufferie n’a évidemment pas compris qu’une évolution sur ce sujet ne traduisait pas un reniement des valeurs défendues par la morale universelle, catholique en particulier. Pour conclure sur ce sujet il n’a pu s’empêcher d’évoquer le rôle de Pie XII pendant la guerre, pour laisser entendre que la présentation qu’en fait Benoit XVI d’un « juste » est sujette à caution.

Ce petit résumé explicite  tout le système du sandwich utilisé par ce journaliste : des insultes gratuites (car ses blagounettes sortent de l’anticléricalisme le plus élémentaire et ne sont  nullement tirées de la presse qu’il est censé avoir lue),  une tranche d’extraits de presse, et  une attaque fielleuse, mielleuse, contournée, laissant imaginer qu’un antisémitisme a toujours été latent au Vatican.

Une fois de plus, cet Ivan Levai , sur ce sujet là, comme sur tant d’autres, laisse transparaître sa méchanceté, son intolérance, à travers la componction de ses mots. Comment un tel faux-cul peut être idolâtré par les autres journalistes ?  Par quel mystère peuvent servir de modèle ces rapprochements hasardeux, ces approximations insidieuses , ces citations  mettant dans la bouche d’autres ce qu’il n’ose pas dire lui-même.

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