La radio de service public nous abreuve d’anglicismes. Les rendez-vous dans les bouches de ces salariés de l’état sont devenus des « Date », les artistes seuls sur une scène sont des « one man » ou des « one woman » qui font des « stand alone ». Les chanteurs fatigués sortent des « single » quand ils ne font pas des "show".
Ces carpettes de la mode ne veulent plus « spoïler » (gâcher) la fin d’une histoire en en révélant le « pitch » (scénario). La « punch line » (phrase choc) est la marque des grands « leaders » (chefs ou cheffes, ne faudrait-il d’ailleurs ne pas dire leaders/lideuses ?).
Ces flics de la pensée unique nous accablent avec les « gender study », avec les comportements « inappropriés » qui contreviennent à l’esprit « woke », avec l’ignominie des mouvements « pro-life », avec la cause des « gays » (invertis) et des « blacks » (noirs) ailes marchantes de la « cancel culture » (nihilisme culturel).
Ces esclaves du consumérisme s’ingénient à nous vanter les salles de « shoot », antichambres de l’acclimatation aux drogues, à saliver devant les « hot dogs », paradigme de la malbouffe, à encourager les « teenagers » à l’immersion dans les musiques « rap » (acronyme de « rythme et poèsie !!!), « country » (campagnarde), « funk » (puant).
Avachis devant les cow-boys, les reporters/reporteuses et les speakerins/speakerines prétendent nous enrôler dans leur délire atlantiste.