L’euthanasie est une lâcheté : transférer sur le dos d’un autre une incapacité de se suicider. Un esclave, dans l’antiquité, aidait parfois son maître à mourir, pas un homme libre.
Le droit de tuer ne peut être délégué, hormis à un exécuteur des hautes oeuvres mandaté expressément par un magistrat dans l’application d’une loi, hormis à un soldat chargé de défendre ses concitoyens contre des envahisseurs, hormis à tout un chacun en cas de légitime défense.
Il est complètement indécent de mélanger l’accompagnement d’une fin de vie avec un acte d’interruption de vie; l’un est acte d’amour, l’autre est crime.
Il est incroyable qu’une convention citoyenne choisie au hasard et encadrée par des gens non choisis au hasard, une assemblée à qui aucun mandat n’a été donné d’introduire des changements anthropologiques par des lois sociétales, un exécutif assoiffé de textes alors qu’on lui demande d’être assoiffé d’action, suggèrent d’introduire l’assassinat comme option pour le corps médical.
Contrairement au babil persistant les options sont très simples : on ne tue pas pour faire plaisir à des vieillards et des malades, pour punir des criminels, pour se débarrasser d’enfants à naître.