L’écologie est un mouvement conservateur : maintien des températures existantes, conservation des espèces existantes, refus de tous les progrès dans les domaines de la biologie, de la physique; malthusien, il craint le développement de la population humaine.
Le RN est devenu l’héritier du stalinisme : né d’un mouvement nationaliste d’extrême-droite, il est devenu au fil des décennies un parti protestataire porte-parole des ouvriers et des employés ; sous l’influence de ses électeurs, naguère communistes, il a repris tous leurs leitmotivs de la protection sociale, de l’emploi public, de la réduction du temps de travail. Le ratage de l'économie d'état ne les empêche pas de continuer à vouloir raser gratis.
LFI est un mouvement révolutionnaire, héritier du léninisme et du trotskisme : la protection des minorités de toutes natures, féministes, homosexuelles, ethniques, est conçue comme le levier qui va renverser l’ordre établi. Tout respire chez eux l’autoritarisme et le mépris des faibles. Un rêve cubain ou vénézuélien qui laisse sans voix.
Le centrisme est ce qu’il a toujours été : un marais où les grenouilles croassent. Ils s’extasient devant les faux intellectuels, les vrais feignants qui ont pris le pouvoir sur un malentendu, Ils pensent profondément que les autres sont là pour protéger un avenir qu’ils ne sont pas capables de promouvoir : les américains ne sont pas des isolationnistes mais des amis au sein de l’OTAN, les allemands qui ne sont pas confits dans leur égoïsme matérialiste mais des partenaires dans un accord international baptisé Union européenne.
Les autres sont leurs ennemis. Vestiges du passé dans lequel ils étaient aux commandes, ils espèrent qu’un vent contraire viendra enfin effacer le poison des trotskistes, staliniens, khmers verts, médiocres mous qui leur ont ravi la primauté. Espoir ou ressassements de nostalgiques ?
