- Avec Tarik Ramadam qui condamne les attentats mais déclare « je ne suis pas Charlie », comme une foule de musulmans !
- Avec Philippe Val, Cambadelis, Jean-Luc Hees, et autres anciens trotskystes apôtres de la violence, honnis comme des traitres par l’ex-équipe de Charlie Hebdo !
- Derrière un président de la République qui n’a besoin d’aucun satiriste pour être une caricature ambulante : une journée de deuil ne doit pas être l’occasion de suivre un clown …
- Sans invoquer la protection de Dieu, de ses saints, de ses envoyés, de ses représentants ? Non merci, cherchons un peu de verticalité au lieu de défiler en rampant. Face à la mort imposée, à la peur suggérée, aux interrogations évidentes, pas de refuge dans de la laïcité, de la compassion, de l’émotion, des pleurnicheries, de l’apitoiement sur sa propre tendresse de cœur, les victimes méritent mieux que des niaiseries.
- Sous la pression de médias en délire qui manipulent à tour de bras en déifiant les assassinés, en prenant pour une guerre ce qui n’est que du maintien de l’ordre, en s’indignant parce que les assassins n’ont pas été punis (fusillés ?) préventivement, en nous abreuvant de morts en direct comme si nous étions des anthropophages en manque de cadavres ; la conduite indigne de l’ensemble des médias doit être stigmatisée, et les réseaux sociaux s’en chargent déjà.
Non : ni derrière les tordus et les guignols qui ont voulu cette manifestation, ni sans ceux qui ne peuvent y aller pour d’excellentes raisons, ni sous la pression de journalistes hystériques.