Ils ont tout quitté : leur famille (femme, enfants, parents), leur ville ou leur village ; ils n’ont pas l’intention de perdre leur vie, et leur temps à combattre ou un dictateur ou un état terroriste ; ils assument leur lâcheté et leur égoïsme ; car les fameux réfugiés syriens sont dans une très grande proportion des hommes jeunes(plus des deux tiers), qui ne se sont embarrassés ni de femme ni d’enfants.
Et l’Europe les accueille à bras ouverts, vantant leur niveau d’éducation, leur contribution future à nos économies, leur philosophie hédoniste en accord avec l’opinion bobo de nos pays, leur volonté de faire du passé table rase pour mieux s’inviter au grand festival du consumérisme.
Et pourquoi s’étonner lorsque ces hordes d’hommes jeunes veulent appliquer les règles de la place Tahrir : le printemps arabe valait bien que quelques femmes passent à la casserole ? Pourquoi dans la joie de fêter leur arrivée, à Cologne ou ailleurs, au milieu de l’enthousiasme des peuplades indigènes, ne pourraient-ils pas exprimer leur trop plein de sève.