Un bateleur recevait deux saltimbanques sur la radio de service publique obligée dans ses missions d’allier exigence culturelle et respect du public. En infraction totale les impétrants nous ont offert un festival de globish (pidgin anglais de notre époque) : vingt fois ils ont affirmé qu’il ne fallait pas spoiler ( ?!) le film qu’ils présentaient ; l’un deux déclarait qu’il devait fighter ( ?!) pour je ne sais quelle cause. Oublions tous les pitchs, singles, fake news, dont ils truffent leurs dégoisements. Passons sur leur passion pour le rap, le hiphop, le street art, et autres fariboles péchées dans tous les marigots de la planète. Bien entendu n’omettons pas leur faiblesse pour les queers, les gays, les femen, les rastas, les dreadlockés, et autres grimés des planètes underground.
Une exigence culturelle que cette propagation de mots laids ?
Un respect du public que ce verbiage snob pour acculturés progressistes ?