Lulla a rappelé à l’ordre les pays occidentaux dans leur appréciation du conflit russo-ukrainien : oui, Poutine est un boucher qui ne maîtrise pas ses armées, mais Zelenski reste le clown qu’il fut, Biden et les pays occidentaux les boutefeux qui ne veulent pas reconnaître leurs responsabilités. L’hystérie médiatique de nos pays ne peut effacer ces vérités ; elle plonge dans l’ombre et l’hypocrisie d’acheter du gaz à un pays que l’on dit mettre au ban et les guerres, elles vraiment meurtrières, pratiquées par les alliés des occidentaux au Yémen, ou au Congo ; elle exalte un nationalisme ukrainien tout en le condamnant à l’intérieur de l’Europe. Incohérence de nos journalistes et politiques.
La lutte contre le climat (expression d’ailleurs bizarre) entonnée par le groupe de pression du GIEC oublie les faits inscrits dans leur rapport (augmentation de la température entre 0,85° et 1,25° entre 1900 et aujourd’hui) au profit de leurs prévisions marquée par une imprécision ahurissante avec l’utilisation d’adverbes comme certainement, probablement, surement qui remplace une approche scientifique avec probabilités et écarts d’incertitude. Combat néfaste qui oublie les réalités elles sans conteste de la finitude des ressources et de l’envahissement par les déchets au profit d’un catastrophisme météorologique (sécheresses dites historiques, montée des eaux qui oublie l’enfoncement des terres sous le poids d’alluvions ou de constructions). Mais l’apocalypse paie plus chez les journalistes que l’honnêteté intellectuelle.
La guerre contre la pandémie se termine en queue de poisson. Entre des chinois qui continuent de vouloir se protéger contre un virus qu’ils n’arrivent pas à endiguer, des pays qui proclament leur foi dans un vaccin qui paraît plus comme un placebo, et des infirmes du cerveau qui s’abritent derrière leur masque pour sauver leur précieuse existence. Le terrorisme sanitaire chinois, la crédulité des foules avec ses enthousiasmes successifs (le confinement, le masque, le vaccin) et l’égoïsme profond de ceux qui cachent leur visage pour mieux exprimer leur sécession du reste de l’humanité, nous racontent un épisode peu glorieux de l’humanité terrorisée au point d’abdiquer toute idée de liberté élémentaire, d’incarcérer les vieillards des hospices au prétexte d’allonger une vie, de privilégier leur petite vie confortable sur tout ce qui fait l’honneur d’un être humain. Niaiserie sentimentaliste qui sacralise l’égoïsme.