Alourdi par Sarkozy et aggravé par Hollande. Il s'agit de l'impôt sur les plus-values de cession d'une résidence secondaire. On me dira que les pauvres n'en ont pas. Certains quand même, soit une petite baraque héritée à la campagne, de leurs ancêtres, soit un petit pavillon à rénover acheté avec une rentrée inattendue. Et bien quand ils veulent vendre leur petit bien qu'ils se méfient : où ils ont été négligents et ils ont égaré les factures des rénovations qu'ils ont fait faire, ou pire ils ont réalisé eux-mêmes les travaux d'amélioration de leur modeste demeure : sanction, ils ont imposable à trois titres sur la plus-value dégagée entre leur prix de vente et le prix d'acquisition (non réévalué) augmenté des factures de travaux (non réévaluées) non égarées ; la dite plus-value est diminuée de 2% par an au bout de la cinquième année de détention, ce qui est très loin de refléter l'inflation réelle (pourquoi seulement au bout de 5 ans ? pourquoi 2% ?); là-dessus vous commencez à payer la CSG et la CRDS et en prime 19% sur 75% de cette plus-value. En clair, ce mécanisme est de l'escroquerie à deux titre : 1° vous ne pouvez quasiment jamais échapper à faire une plus value sur un bien sauf à vendre maintenant au-dessous du prix nominal de l'acquisition (difficile même lorsque l'inflation est faible, impossible si la détention est longue) 2° vous êtes imposés sur les travaux que vous avez réalisés vous-même, le fisc les assimilant à une sorte de travail au noir (c'est là le petit cadeau de nos gouvernants pour les pauvres qui ont cru économiser en réalisant eux-mêmes leur électricité ou leur plomberie) ! N'oubliez pas de remercier votre député qui a voté par deux fois sur ces dispositions.