23 avril 2012
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Les veaux ont refusé de regarder la réalité. Chaque fois qu'un candidat a voulu s'en préoccuper, en évoquant les remèdes à la crise économique, sans tomber dans la démagogie, il s'est vu infliger une baisse dans les sondages : Sarkozy en début et en fin de campagne, Bayrou en permanence (sa cote n'a cessé de s'effriter, Marie Le Pen une fois (au vu de sa chute elles'est prudemment réfugiée dans ses discours sur l'immigration et la sécurité), quant à Dupont-Aignan il n'a jamais décollé. Les veaux sont pourtant des pessimistes; peut-être la nation la plus dépressive du monde. Ne tenteraient-ils pas de guérir cette insondable mélancolie en se gavant de promesses auxquelles ils ne croient pas, de lendemains qui chanteront (faux), de changements qui ne seront jamais mis en oeuvre. Les veaux sont plutôt économes. Leur propension à, épargner est une des plus forte des pays éveloppés. Et celà ne date pas d'hier. Mais ce peuple d'épiciers, de gagne-petit, d'avaricieux, qui croit à l'or, au patrimine foncier, est comme, comme tout Harpagn qui se respecte, un envieux des richesses 'autrui (qui deraient être à lui, plutôt qu'à d'autres), un pourfendeur des dépenses qu'il ne peut pas ou ne veut pas faire, un stigmatiseur des dérives financières qui pourraient écorner sn petit capital, du monde économique et de ses termes obscènes de risque, d'avnure. Les veaux on trouvé un boeuf qui prétendent-ils est fort, puissant, inébranlable. Mais le boeuf a perdu, ou n'a jamis eu de couilles, et de son pas lourd il va où lui dit d'aller sn bouvier qui l'aiguillonne, ou le chemin qui descend; le boeuf ne comprend pas ce que c'est que l'impétuosité, la hargne; tout doit se passer en douceur, sans embêter les autres animaux. Le boeuf ira vers l'abattoir si on lui dit que c'est le destin du boeuf et qu'il n'y a a pas à se rebeller contre cette motion issue du bon sens populaire. Mais dans la vraie vie, les veaux ne suivent pas le boeuf. S'ils ne le méprisent pas, ils l'ignorent. Alors revenons dans la vraie vie.