Avez-vous déjà entendu Manault Deva. ? Ses bons baisers et sa voix de service public ?
Dans un interview complaisant, elle se dit mélange de musc, de soleil, de thé vert à la menthe , de pastas à la Firenze, de tiramisu, de tapas, d’embruns bretons . Quel brouet indigeste. Quelle enfilage de perles : un peu de relent animal (le sexe ?), un chouïa d’odeur du désert (l’image tradi du sable chaud ?), un zeste d’Italie (la femme ?), de l’hispanisme (le désir du mâle ?), et pour couronner le tout la Bretagne (l’authenticité ?).
Sa seule authenticité est son immense, inépuisable, assourdissante vulgarité qu’elle nous étale pendant le petit déjeuner ; réellement de quoi vous faire avaler de travers votre bol de café au lait. Elle vous assomme de ce qu’elle pense être de l’humour, mais on entend des propos de pornographe.
Je ne comprends pas que les oreilles délicates de Philippe Val et de Jean-Luc Hess n’aient pas été agressées. Ils disent ne pas supporter les insultes ? Eh bien comment font-ils pour admettre ses propos androphobes . Allez les gars, il est temps de se ressaisir et de chasser de l’antenne cette langue putassière, qui réussit l’exploit d’être systématiquement avilissante en deux minutes.