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3 avril 2010 6 03 /04 /avril /2010 12:04

Un père donne une claque à son fils, il part en garde à vue.

Une députée voulait proposer qu’une loi  interdise la fessée.

Un enseignant est suspendu parce qu’il a osé vouloir sortir physiquement de sa classe un élève qui l’insultait.

Bizarre inaptitude à ne pouvoir faire un distinguo entre maltraitance et gestes  qui se veulent éducatifs. Eternelle rengaine de vouloir imposer par la contrainte un mode de comportement certifié « convenable »  par des « experts » en psychologie, en pédagogie, en éducation des enfants.  Préjugés surprenants de croire que tout geste physique est une atteinte à la dignité, que les enfants ne comprennent que les explications verbales (verbeuses ?). Drôle de tentation de vouloir élargir le monopole de la violence de l’état à d’innombrables domaines privés.  

Ce qui serait amusant serait une proposition de loi rétablissant des châtiments corporels codifiés dans les écoles. On entend déjà les hurlements indignés.

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 10:14

Les écoles ont été transformées en garderies ... au nom de deux principes : pas de sélection, un droit aux études. Et ces deux principes sont étroitement liés. S’il y a sélection, il faut pouvoir sortir du cursus scolaire et envoyer les adolescents (au-dessus de 14 ans par exemple) qui s’ennuient dans les classes en apprentissage. Quantité de professionnels seraient ravis de transmettre leur savoir à des jeunes de 14-18 ans. Au lieu de créer , dans les établissements techniques, des bandes de jeunes qui  s’ennuient et donc inventent mille moyens violents d’en sortir, ne vaudrait-il pas mieux de les disperser dans toutes ces entreprises  qui manquent de bras pour faire des petits boulots (terme non méprisant, mais qui indique seulement que l’on commence toujours par faire du simple avant de faire du compliqué). C’est un vieux sujet qui est celui du sous-développement de l’apprentissage en France.

Il ne faut pas transformer les établissements scolaires en forteresses entourées de barbelés et de caméras. Il ne faut pas transformer les professeurs ou en souffre-douleurs ou en responsables de la police dans les classes et les cours. Il faut vider ces lieux d’enfants qui n’ont rien à y faire , qui ne veulent d’ailleurs pas y être et les envoyer apprendre à travailler dans des usines, ateliers, bureaux mieux adaptés.

Il faudrait, à l’inverse, que ces mêmes établissements scolaires puissent accueillir des adultes qui s’aperçoivent soudain qu’ils ne sont pas à niveau dans des disciplines de base. Eux seraient motivés pour apprendre. Eux d’ailleurs n’accepteraient pas le désordre au sein des cours.

L’école secondaire devrait  être faite pour tous. Elle n’a pas être consacrée à ceux qui n’en veulent pas.

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 10:09

Ségolène Royal se mêle de gérer la sexualité des jeunes ; cette manie compulsive des hommes (femmes) politiques de se pencher sur nos vies privées est fastidieuse. Ils (Elles) ne sont pas là pour cela. Toujours le même syndrome de régenter tout, issu d’une forme de dictature globalisante.

Ces incursions en plus de ne pas avoir lieu d’être, sont en l’espèce profondément choquantes à plusieurs titres :

-          Comment prétendre, à la fois, exalter le rôle de la famille, et lui ôter son rôle en distribuant en douce préservatifs et autres moyens contraceptifs aux enfants qu’ils ont confiés à l’éducation nationale ;

-          Quelle est cette pensée unique qui veut que plus de relations sexuelles avec  des partenaires différents est un bien ; que la copulation entre jeune doit être promue ; cela fait-il partie du programme rédigé par l’Education Nationale ; étonnez-vous après de la ruée vers les écoles privées ;

-          Comment ne pas être fatigué de ce conformisme qui fait d’un enfant non désiré, une calamité ; conformisme qui ne trouve de réponse à une grossesse, ou une menace de grossesse, que par l’avortement, la pilule du lendemain, la contraception ;

-          Pourquoi  ne pas s’indigner de cette nouvelle tentative de déresponsabilisation des jeunes ; une fois de plus on veut nous faire croire que la société est là pour payer, pour effacer, pour oublier, les caprices d’adolescents sans foi ni loi ; quelle éducation bizarre.

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11 octobre 2009 7 11 /10 /octobre /2009 19:12
Dans un entretien avec Alain-Gérard Slama, Valérie Pécresse a émis l'idée que les concours d'entrée aux (grandes) écoles devraient inclure "des épreuves de personnalité".  Pour enfoncer le clou, elle déclare que "les enfants ... des milieux favorisés ...  devront faire la preuve de leur ouverture au monde, avoir par exemple eu une expérience humanitaire ou sociale ...". 

Cette approche est  absurde :
- imaginerait-on de recruter sur des "bons sentiments" sur une "bonne conduite" ?     
- qui jugerait de ces soit-disant "bons sentiments"
- pourquoi certains (ceux issus des milieux aisés) devraient faire preuve de ces "bons sentiments" et non les autres ?
 
Cette approche est inquiétante. Elle participe d'un totalitarisme de la pensée de Madame Pécresse qui croit que l'on peut mélanger ce qu'un étudiant a appris avec des jugements sur certains comportements qui n'ont rien à voir avec les sujets étudiés. Elle croit à une sorte d'opinion globale sur les êtres qui est à la fois prétentieux et non praticable (ou alors il faut aussi juger les examinateurs pour savoir si eux aussi ont une bonne aptitude d'ouverture au monde, s'ils ont eu eux aussi des expériences humanitaires ou sociales). Tout ceci serait justifié par l'idée de donner une chance supplémentaire à ceux qui ne sont pas nés dans un milieu favorisé. Au nom de quoi la naissance, les parents pourraient devenir un handicap ? Madame Valérie Pécresse est entré dans ce même délire qui aux temps du communisme triomphant interdisait l'accès de l'Université aux enfants des koulaks ou à ceux qui n'avaient pas manifesté de sérieux dans leur approche de la société : souvenez-vous de l'extraordinaire livre de Milan Kundera, "La Plaisanterie"
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