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7 janvier 2021 4 07 /01 /janvier /2021 19:33

La débandade des dirigeants l’état s’affirme :

  • ils sont contents parce qu’aujourd’hui ils ont fait vacciner 20 000 personnes : à ce rythme à peu près 7 millions de français seront vaccinés dans un an ;
  • ils font vacciner les vieillards bénéficiant de l’acharnement thérapeutique qui les font survivre dans le gâtisme au sein des EPHAD, et oublient les vieillards qui vivent chez eux ou dans leur famille ; quant aux actifs qui rencontrent beaucoup de monde, on verra plus tard;
  • ils oublient d’utiliser le vaccin d’Oxford-AstraZeneca que les anglais commencent à déployer ; pourquoi ,  parce qu’il n’est pas dans la zone Schengen ou la zone euro ?
  • ils continuent d’interdire les accès à toutes les salles modernes complètement ventilées : la plupart des cinémas et des salles de concert, voire certains théâtres récents ou encore aux musées de toutes façons déserts faute de chinois et d’américains ; le diagnostic de manque d’aération des neurones se confirme ;
  • ils n’ont pas encore dissous la Haute Autorité de Santé, les différents comités Théodule qui encombrent les médias, purgé drastiquement les A.R.S. la Direction de la Santé , l’APHP; ce n’est pas l’hôpital qu’ils protègent c’est l’arthrose de l’hôpital ;

La seule ligne de conduite reste la méfiance pour l’action, la hantise de la prise de risque qui lui est inhérente, la passion pour la protection judiciaire de leurs petites personnes, l’illusion que le verbe par son abondance peut cacher leurs insuffisances.

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24 décembre 2020 4 24 /12 /décembre /2020 17:04

Trois hystéries (la pandémie de la COVID, le terrorisme, le changement climatique) justifient aux yeux de nombre de gouvernements l’assujettissement de populations avilies par la peur de la mort et la crainte de manques dans leur petit confort de consommateur mondialisé. La perfidie des gouvernements en cause est d’utiliser des dangers existants et indubitables pour en magnifier l’importance : le nombre de morts du fait de la COVID qui ne sont pas si nombreux que cela en comparaison du passé, le danger du terrorisme limité à quelques exaltés d’un livre barbare et sans futur, les prétendues courbes extrapolatrices d’un GIEC manipulant de données au mieux confuses. Le bonheur des petits bourgeois, s’ébrouant dans leur village mondial, est de passer sous le joug des contraintes qui leur sont imposées pour parfaire leur joie de mourir en bonne santé, de copuler tous azimuts, d’exsuder leurs bons sentiments.

Insidieusement, hypocritement, toujours pour la protection des « Autres » les régimes évoluent sur la perpétuation de ce cocon de bonheur prévu et édicté par des lois, de décrets, des circulaires. Le décès de la démocratie se déroule sous nos yeux : les privations de liberté, les censures des paroles, les interdictions de travailler sont mises en place non plus seulement pour prévenir avec des mesures proportionnées un danger identifié, mais comme une sorte de mode de vie permanent adapté à la recherche d’une survie minable d’esclaves des peurs entretenues par les idéologues qui sont leurs maîtres : les hygiénistes, les écologistes, les moralistes de la non-violence.

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19 novembre 2020 4 19 /11 /novembre /2020 17:45

A quoi sert la constitution ? Balayée par la frousse du COVID, la veulerie des Assemblées, la trahison des membres du Conseil Constitutionnel et du Défenseur des Droits.

Elle prévoyait un article 16 conférant des pouvoirs exceptionnels au chef de l’état en cas de crise mettant en jeu la nation, ou bien un article 36 permettant d’instaurer un état de siège.

Tout cela est balayé par un état d’urgence sanitaire imaginé sans approbation du peuple et avec la bénédiction bienveillante du Conseil constitutionnel. 

Les constituants avaient imaginé dans leur sagesse que l’article 16 ne puisse s’appliquer que pour 30 jours avant réexamen par le parlement, et que l’article 36 ne puisse être autorisé que pour 12 jours. Aux orties ces limitations : l’urgence sanitaire laisse les mains libres au président et à son gouvernement pour quatre mois ; l’opposition qui a voulu proposer une durée plus courte s’est faite huer comme irresponsable.

Le Conseil Constitutionnel devrait être dissous pour incurie puisqu’il n’a trouvé aucune anomalie à tous ces accrocs à la Constitution.

Quant au défenseur de la République qui continue à ratiociner sur le droit d’asile et les droits des minorités mais oublie de rappeler que les droits les plus élémentaires sont massacrés sans retenue, il devrait être traduit en Haute Cour pour abandon de poste.

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18 novembre 2020 3 18 /11 /novembre /2020 10:51

Une fonction publique hospitalière qui se complait dans l’absentéisme chez les infirmières, brancardiers et aides-soignantes : le taux habituel de 8% a grimpé à plus de 9% en 2020. Les discours sur le dévouement de beaucoup doit être nuancé par le je m’en foutisme d’une minorité.

Une fonction publique enseignante du primaire et du secondaire qui donne dans l’abus de droit à plusieurs reprises : droit de retrait exercé pendant le premier confinement au grand dam des parents et dans le mépris des enfants ; droit de grève invoqué naguère au prétexte de protéger les jeunes des affres de la contagion. Exercice du droit à la paresse, en fait, pratiqué par encore une petite bande de cyniques.

L’armée des sous-fifres des ministères de l’emploi, de la santé, de l’économie qui prend son pied dans la rédaction des normes, des procédures, des protocoles qui régissent toute notre vie quotidienne, qui définissent ce qui est pour eux l’essentiel de ce qui serait, pour eux, l’accessoire. La revanche de tâcherons qui obéissent aux ordres imbéciles édictés par leurs ministres.

Une déroute conséquence de l’absence d’autorité de l’état souvent empêché par le pouvoir judiciaire et intimidé par le pouvoir médiatique. Affaiblissement imputable et à la baisse de niveau intellectuel de la haute fonction publique dont s’écartent les étudiants les plus brillants, et à la perte du sens de l’état d’ambitieux qui confondent politique et administration.

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4 novembre 2020 3 04 /11 /novembre /2020 17:03

Molle dans sa pensée, vigoureuse dans ses décisions :

  • Deux élèves de moins de douze ans mis en examen à Nancy pour n’avoir pas respecté une minute de silence ; les fessées sont interdites, les allocations familiales sont intouchables mais le ridicule est proclamé ;
  • Les chaussettes sont considérées comme article essentiel ; les chaussures ne peuvent plus être achetées que par correspondance ; triomphe du lobby des bonnetier sur celui des savetiers ;
  • Les parents ne peuvent plus assister au mariage de leurs enfants à la mairie : jauge de six personnes pour les deux mariés et leurs témoins ; la pétoche des maires embraye sur les imbécilités du gouvernement.
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4 novembre 2020 3 04 /11 /novembre /2020 16:49

Aptitude à respecter les diktats du gouvernement. Talent du lombric pour appliquer les valeurs de la République incarnées par des décrets illibéraux et anticonstitutionnels.

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27 octobre 2020 2 27 /10 /octobre /2020 09:36

Il faut restaurer notre démocratie. La déroute depuis longtemps évidente s’est agravée avec la gestion du COVID : abolition des libertés de base (celle de se déplacer, de se réunir, de manifester), restrictions sur la liberté d’expression (déjà malmenée avec la promulgation des lois mémorielles, elle s’anéantit avec la lutte contre les propos haineux), négation du régime représentatif avec une assemblée qui vote des régimes d’exception, baptisés « d’urgence sanitaire » sans sourciller.

 

Un référendum est indispensable pour voter une nouvelle constitution débarrassée de tous les ajouts depuis 1962. En particulier sur les pouvoirs accordés à ce Conseil Constitutionnel qui prétend amender les lois au nom de quelle légitimité ? En particulier sur la durée du mandat présidentiel qui a de facto encore plus asservi le parlement à l’exécutif.

Un référendum est indispensable pour abolir toute une série de lois qui perturbent notre vie démocratique sur la parité qui est une insulte faite aux femmes, sur le cumul des mandats qui a chassé les ténors du parlement, sur la création de hautes Autorités qui n’ont pas de raison d’exister aux côtés de l’exécutif.

Un référendum est indispensable pour obtenir que soient dénoncés les traités qui nous lient à la cour de justice européenne ou la cour internationale des droits de l’homme, organismes supranationaux qui dépouillent le pays de sa faculté de dire le droit.

Un référendum est indispensable pour dissoudre le Conseil économique Social et Environnemental, lieu officiel de la simonie, et pour redonner un droit de veto au Sénat dans sa fonction de défenseur des intérêts régionaux.

 

En quelque sorte un référendum pour redonner du pouvoir à la démocratie représentative

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26 octobre 2020 1 26 /10 /octobre /2020 09:03

Comme des fleurs vénéneuses, les droits les plus divers, les plus saugrenus s’épanouissent dans l’espace politico-médiatique. Le dernier-né est le droit au blasphème : toute les sphères franc-maçonne, libertaire, crypto-marxiste proclament le caractère exemplaire de livrer à des adolescents des dessins obscènes sur la religion musulmane. Le malheureux professeur massacré par un fanatique devient un héros justifiable de la légion d’honneur et d’une cérémonie nationale. La barbarie du crime dont il est victime ne peut justifier la pédagogie absurde qu’il a prétendu mettre en œuvre.

 

Dans cette même catégorie de l’inconscience portée au pinacle, le droit à l’avortement tente de justifier le recours indigne à la médecine par des coucheuses non tarifées. Les méthodes de contraception existent et sont à la disposition de toutes ; elles ne suffisent pas aux paresseuses, aux écervelées, à toutes celles qui refusent in extremis la beauté d’être mères.

 

Et comment définir le droit à l’enfant ? Sinon comme le caprice de femmes androphobes ou d’hommes gynophobes. Pourquoi livrer des êtres humains à ceux qui marchandisent la médecine pour satisfaire leurs pulsions.

 

Et le droit de se marier pour tous ! Comble de la parodie ; monstruosité juridique ; phénomène de foire instauré comme symbole d’une culture agonisant dans le rire destructeur. D’ailleurs qui ne se demande pourquoi s’arrêter devant quelques tabous hors d’âge : pourquoi interdire des unions à l’intérieur d’une famille, entre des espèces différentes, ave des décédés. Rien ne devrait gêner les imagination malades.

 

J’allais oublier le droit le plus sacré désormais : le droit à la parité. Il se limite encore à une parité entre sexe, voire entre ethnies, ce qui autorise déjà des dérapages incongrus sur la religion des quotas au sein des gouvernements, de la légion d’honneur au détriment de toute appréciation sur le mérite. Mais pointent déjà deux objectifs hideux :

  • l’élargissement de la parité pour toutes sortes d’activités ou d’institution comme les artistes dans les musées ou les salles de concert, les écrivains dans les bibliothèques et les librairies, les éboueurs bien entendu, …
  • l’élargissement de la parité pour des catégories parfaitement respectables et défendables comme les gros et les maigres, les blonds et les bruns, les beaux et les laids, …
  •  

Pour compléter cet inventaire de champ de foire il me faut signaler ces droits qui doivent être accordés en dehors de notre espèce. Les droits des animaux pour remplacer l’évidence d’une conduite sans cruauté. Les droits de la Terre (Gaïa comme l’appellent ses sectateurs) et le rime d’écocide pour se substituer à la gestion raisonnable de ses habitants. La furie juridique se revêt de raisonnements souvent peu scientifiques : l’essentiel est de gueuler quelques slogans sur le péril climatique, ou l’extinction des espèces.

 

Tous ces faux droits qui camouflent, qui gênent, qui handicapent les véritables objectifs : le droit de vivre, de se nourrir, de se loger. Et aussi le droit de vivre libre (dont on constate, aujourd’hui, qu’il agonise au nom de la sécurité sanitaire), le droit de s’exprimer librement (qui devient inaudible face à la parole de la nomenklatura et sa lutte contre la haine), le droit de penser librement (qui est aujourd’hui bafoué au nom de la défense de « valeurs » de la république).

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19 octobre 2020 1 19 /10 /octobre /2020 09:23

Condamner le crime épouvantable perpétré contre un professeur de collège n’implique pas du tout de montrer une quelconque empathie avec ses méthodes d’enseignement : comment trouver intelligent de montrer des dessins obscènes sur Allah et Mahomet à des musulmans. Je croyais que le B. A. BA de la pédagogie était de ne pas choquer ses élèves. Là il veut choquer et le sait parfaitement puisqu’il aurait dit à ceux qui pourraient ne pas le supporter de sortir de la classe.

Mon islamophobie s’arrête à la critique de cette religion, ses fondements, ses pratiques et ne va pas (ou ne devrait pas) aller jusqu’au blasphème. Comment peut-il exister un droit au blasphème qu’il faudrait enseigner en cours d’éducation civique. Entre le droit de pouvoir dire ou écrire n’importe quoi, dont je suis partisan, et celui d’insulter ceux qui vous écoutent il y a le fossé entre une censure haïssable et la décence, le respect de vos interlocuteurs.

Et pourquoi les blasphèmes contre l’autre sexe, les autres races, les autres orientations sexuelles ne seraient-elles pas l’objet d’un cours sur la liberté de penser ? Ce serait autrement fort comme symbole de la lutte contre la tyrannie de la doxa dominante, mais ce serait une insulte pour ceux qui d’une manière ou d’une autre pourraient se sentir atteints. Donc ce ne doit pas être enseigné comme méthode pour construire un citoyen.

La seule leçon incroyable que l’on voudrait tirer de cette abomination est d’interdire encore plus la parole en contrôlant les réseaux sociaux, en favorisant la délation, en promouvant le blasphème « autorisé ».

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15 octobre 2020 4 15 /10 /octobre /2020 11:50

Par rapport à l’Allemagne, trois fois plus de décès dus au Covid, trois fois moins d’aides aux entreprises, une chute du PIB , en 2020, de peut-être 9% contre 6% outre-Rhin. Où est l’erreur ? A la gestion de branquignoles tant du problème sanitaire que de la crise économique qui a suivi un confinement, puis un déconfinement mal proportionnés ? Au poids de la mauvaise gestion du passé avec l’oubli d’un objectif de réduction des déficits qui laisse moins de latitudes aujourd’hui ? 
L’indulgence de la population par rapport à des dirigeants décidément pas très frisés, surprend toujours. Les logorrhées du président, les bégaiements du premier ministre, les défaillances de Véran, les générosités mal calibrées de Lemaire se multiplient sans que la colère se manifeste (sauf dans les banlieues ou quartiers difficiles à cause de la chute du trafic des stupéfiants). Certains en arrivent même à louer la politique gouvernementale : à les suivre il aurait fallu faire de Gamelin un maréchal de France, et réserver à Bazaine une place au Panthéon. Dans l’éternelle compétition face à l’Allemagne, un nouvel échec se profile. 
Alors maintenant encore, le choix des objectifs est essentiel : faut-il faire une priorité nationale de la prolongation de la vie de quelques vieux messieurs souffreteux ? faut-il emprisonner encore plus des vieillards déjà soumis à l’arbitraire de petits chefs d’EPHAD et leur cohorte d’aigres-soignantes ?  faut-il continuer de martyriser la constitution sous l’injonction de médicastres en plein délire d’une tyrannie hygiéniste, avec la complicité incompréhensible du Conseil Constitutionnel ? 

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