11 mars 2020
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La comedia dell’arte bat son plein. Le Capitan, interprété par le gouvernement italien, appuyé sur les doctes avis du docteur Balanzone qui représente les experts, mystifie Pantalone qui n’est rien d’autre que le peuple crédule. Pour cacher l’échec de l’hôpital italien inapte à juguler une grippe un peu méchante, le président Conte met tout le monde en prison !
La paranoïa saisit tous les gouvernements de la terre qui étalent à qui mieux mieux leur panique devant un phénomène insaisissable, leur égoïsme populisto-nationaliste, et leur à-plat-ventrisme devant des experts qui annoncent benoitement que de toute façon ils n’ont aucun médicament pour guérir les malades.
Et tous d’annoncer des morts fictifs : morts de quoi ? du coronavirus ou de pathologies qu’avaient déjà les contaminés ?
Et tous d’annoncer des taux de décès imaginaires : personne ne connait le nombre d’infectés par le coronavirus, et donc personne ne peut mathématiquement indiquer un taux de décès parmi les contaminés.
Et tous d’annoncer le nombre de morts, oubliant qu’il est beaucoup plus probable que nous mourions assassinés ou par suicide que de l’attaque du coronavirus.
Ne serait-il pas opportun d’enfin répandre ce que disent beaucoup d’infectiologues : de l’hygiène, de la patience, et cette épidémie disparaîtra d’elle-même quand la moitié de la population aura été contaminée.
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monde
16 janvier 2020
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Gouverner c’est pleuvoir disait un sultan marocain inquiet de l’influence des caprices du temps sur les récoltes de ses fellahs.
Gouverner c’est faire croire précisait un fonctionnaire de Lyautey quand il était Résident général au Maroc.
Le président Hollande a repris le premier adage en transformant une sagesse immémoriale en plaisanterie de garçon de bain. Le président Macron reprend le deuxième sans comprendre qu’il existe une différence entre mystifier ses interlocuteurs avec des approximations et des promesses et glorifier une action, des circonstances pour mieux faire vivre un mythe fécond.
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politique
15 décembre 2019
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12:42
Sans sombrer dans la démocratie directe, il est de plus en plus évident que le tunnel du quinquennat est ingérable. Donner tous les pouvoirs à un président et une assemblée aux ordres pour une durée de cinq ans est un déni de démocratie ; au bout d’un maximum de deux ans le pouvoir exécutif a perdu sa légitimité élective; quant au pouvoir législatif, avili par le gouvernement, nargué par les juges, débranché du terrain par la funeste loi sur le non-cumul des mandats, il est la risée du peuple : qui aurait l’idée d’attaquer le Palais-Bourbon aujourd’hui ?
Le référendum a été abandonné, depuis presque quinze ans, au prétexte que ces imbéciles de votants (quand ils condescendent à voter) ne répondent pas à la question, mais expriment leur sentiment sur celui interroge ; ce serait un plébiscite ! Peut-être, mais surtout l’adéquation entre un projet fort porté par un homme et supporté par un peuple. Il n’est plus envisagé maintenant de retrouver une légitimité par les urnes
La motion de censure quelques fois proposée au suffrage de l’Assemblée Nationale, n’a plus été adoptée depuis plus de cinquante ans. L’outil principal de contrôle et de sanction de l’Assemblée sur le gouvernement est devenu inefficace. La faute à des députés aux ordres des partis, et donc maintenant du président qui contrôle le parti majoritaire.
L’atout de la constitution de la cinquième république était qu’elle proposait une stabilité dans l’exercice du pouvoir qui était acceptable par une nécessité de relégitimiter le président soit par référendum, soit par dissolution de l’Assemblée et retour aux urnes. Il n’a jamais été question d’une mandature dictatoriale de cinq ans.
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politique
19 novembre 2019
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Quelques adultes prématurément vieillis dans leur banlieues sordides sont revenus casser dans les centres villes. Ils sont minables; ils ne demandent pas ce qui serait indispensable à une sortie de leur médiocrité :
- la suppression progressive de la TICPE (taxe sur les carburants qui représente 30 milliards d’euros de recettes pour l’état) qui épargnerait aux condamnés à la voiture de se faire tondre par ceux qui disposent de transports en commun subventionnés; cette taxe spoliatrice pourrait être avantageusement remplacée par une augmentation de la TVA (par exemple de 20 à 22%) qui pénaliserait les importations et relancerait un peu l’inflation;
- La création (massive et par administration ou grande société) de logements de fonction pour ceux qui doivent travailler dans les métropoles mondialisées et la suppression des taxes de mutation sur les ventes de logement; ces opérations faciliteraient la mobilité et pourraient être financées par un rétablissement de la taxe d’habitation supprimée par un gouvernement inconséquent; profit subsidiaire, ceci provoquerait une relance de l’investissement dans la construction et une baisse de la spéculation dans les hyper-centres.
En bref, il ne faut pas augmenter les revenus des gilets jaunes et assimilables; il faut diminuer leurs dépenses qui se révèlent abusivement élevées. La taxation des carburants est une lubie d’un état despotique qui rappelle la gabelle dans son principe de pomper un maximum de taxes sur un élément complètement vital. L’envolée de la spéculation dans les appartements des centres villes est peut-être la rançon du succès mais il serait indispensable que ceux qui rendent un service payé par l’état, les personnels médicaux, les personnels de l’enseignement, les forces de l’ordre et de la sécurité, les personnels de la justice disposent de logements à loyer modéré financés par leurs administration.
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economie
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fiscalité
social
10 juillet 2019
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10:11
La loi Avia n’est que la suite de textes qui ont entamé la liberté d’expression.
Les lois Pleven et Gayssot sous des prétextes angéliques (combattre le racisme), ont introduit une notion rénovée du blasphème : il n’est plus besoin d’insulter ou de médire contre une personne spécifique pour rendre des propos illégaux; les notions de haine raciale et de révisionnisme protègent désormais des minorités entières qui accèdent à un statut de surprotection réservé naguère à Dieu, la Nation, le Roi.
La loi Taubira a embrayé en qualifiant la traite négrière de crime contre l’humanité. L’idée n’est plus de protéger une minorité mais de pouvoir réécrire l’histoire en fonction des états d’âme d’aujourd’hui; le blasphème s’élargit à des propos tenus dans le passé.
La loi Avia actuellement en discussion est la généralisation de ces principes de l’interdiction du blasphème contre toute une série de minorités comme les tenants d’une religion, les adeptes de telle ou telle pratique sexuelle, enfin toute catégorie de personnes qui puisse être rassemblée sous un seul qualificatif.
Déjà Louis XIV, pour le code noir, Victor Hugo pour des propos inadmissibles dans ces romans, avaient été ravalés au rang de délinquants racistes. Voilà maintenant que Molière va pouvoir être épinglé pour ses pièces infectes sur les avares, les bas-bleus, les bourgeois vaniteux, les catholiques radicalisés, Proust stigmatisé pour ses propos ignominieux sur les pédérastes caricaturés à travers le baron de Charlus et pas seulement, Montherlant ou tant d’autres vilipendés pour leur misogynie.
Tous ces génies vont-ils pouvoir rejoindre Gobineau et Céline dans les gémonies de l’histoire ?
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identite
justice
20 juin 2019
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La démocratie français est malade de son pouvoir judiciaire.
- Un pouvoir judiciaire qui empiète sur le législatif : pouvoirs donnés au Conseil Constitutionnel de réformer la loi à travers la Question Prioritaire de Constitutionnalité.
- Un pouvoir judiciaire qui influe de fait sur la vie politique avec la création du Parquet National Financier et surtout l’ utilisation abusive qu’il fait de ses pouvoirs contre la droite.
- Un corps judiciaire dont l’autorité n’émane que du peuple qui lui a confié le soin de régler en interne ses problèmes de discipline; or les décision du Conseil Supérieur de la Magistrature contre les malfaisants et incompétents qui oeuvrent en son sein hésitent entre la complicité et le laxisme.
- Un pouvoir judiciaire qui manipule les médias en faisant fi du secret de l’instruction et qui, sous couvert de la protection des sources, abreuve, en toute impunité les canaux de diffusion plus adeptes du chantage que de l’information.
- Des décisions de justice qui sont livrées pour censure à des cours étrangères comme la Cour Européennes des droits de l’hommes (dénomination trompeuse qui couvre un machin qui n’est ni européen, ni un forum des droits de l’homme).
Plus qu’une crise, un véritable problème existentiel : atteinte à la séparation des pouvoirs, oubli de sa légitimité populaire.
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justice
16 juin 2019
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18:46
Florence Parly, ministre des Armées a cru utile de faire une allocution sur le terrorisme le 13 juin 2019 devant le 4ème régiment d’hélicoptères des forces spéciales à Pau.
Que c’est creux. Toujours cette attitude défensive par rapport à un danger : comment se protéger, comment éviter, comment souffrir le moins en faisant souffrir le moins. Pas un mot sur les enjeux stratégiques :
- pourquoi des jeunes sont-ils enthousiasmés par un Djihad contre l’Occident ? Qu’est ce qui les motive ? Une doctrine qu’ils connaissent à peine ou une haine des modes vie occidentaux, ou un mépris pour nos lâchetés, nos repentances, notre absence de fierté ?
- pourquoi les européens n’aident-ils pas la France pour nettoyer leur arrière-cour ? Il s n’ont pas confiance en eux ou sont-ils ravis que d’autres paient et fassent leur boulot à leur place ou pire ne croient-ils pas que leurs valeurs vaillent le coup d’être défendues ?
- pourquoi ne parle-t-telle jamais de l’arriération économique qui prévaut dans les bleds sahéliens et dans nos cités islamisées et qui favorise cette conjonction du terrorisme et du grand banditisme, comme le trafic de la drogue depuis l’Afghanistan premier producteur mondial d’opium, comme le trafic d’êtres humains à travers le Sahel ?
- Pourquoi oublie-t-elle l’absence des grands acteurs dans cette guerre, entre des Etats-Unis isolationnistes depuis une décennie au moins, et qui limitent leurs intérêts au Proche-Orient à la non-dissémination nucléaire et à la garantie d’un état d’Israël expansionniste; la Chine et la Russie tétanisées par leurs minorités musulmanes et qui ne combattent que pour des objectifs tactiques ?
Désolant d’entendre tant de platitudes dans le genre « sable chaud » et « magie du désert ». N’est pas écrivain qui veut. Et puis écrivain ce n’est pas son métier; chef de guerre non plus; qu’elle retourne presto à la SNCF : jouer au train est peut-être dans ses aptitudes.
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monde
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portrait
13 juin 2019
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Acte II ?! Quelqu’un pourrait-il dire au chef de gouvernement et au chef de l’état qu’il n’est pas question de théâtre. Les jeux politiciens présentés comme le tournant du quinquennat sentent le vaudeville : j’équilibre par un peu de sociétal (la PMA pour les lesbiennes) et un brin de populisme (moins d’impôts pour ceux qui en paient déjà peu), les économies nécessaires sur les chômeurs et les futurs retraités.
Pièce de boulevard où l’on préfère clamer sur scène, avec force, que l’on va continuer à faire des réformes que l’on a, naguère, à peine effleurées. Jeu de dupes où l’on feint d’accorder des rabais sans avoir la moindre idée de savoir comment il faudra boucher le gouffre des finances publiques.
Vraie farce où l’on feint de proposer des réformes institutionnelles pour s’écrier que des méchants (le Sénat) ne veulent pas y consentir, où l’on badigeonne de vert de simples mesures de bon sens (économies d’énergie, lutte contre la prolifération des plastiques), où le changement de méthode est proposé par Polichinelle au nom de Matamore.
Vrai drame pour tous ceux qui voient avec affliction cette pantalonnade du passage d’une politique Louis-Philipparde à celle de Badinguet.
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20 mai 2019
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Je déteste les « hommes vides ». Murakami a précisé qu’avec leurs mots creux, ils essaient d’imposer leur propre insensibilité aux autres. Macron a confirmé avec son mépris pour ceux qui seront les gilets jaunes qu’il était sans fond. Il a prouvé avec son traitement de la crise par le grand débat qu’il était de cette race qui colporte des slogans pour mieux étouffer la voix du peuple.
La campagne de Loiseau a du plomb dans l’aile. Au tour de la baudruche, qui tente de la remplacer, de se dégonfler.
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17 mars 2019
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Pendant que les gentils gilets jaunes pillaient la boutique de Bulgari sur les Champs-Elysée et tentaient de faire bruler les habitants d’un immeuble qui abritait malencontreusement une banque, la radio de service publique France-Inter nous abreuvait de deux nouvelles : une émission sur les violences policières et la gentille manifestation pour le climat.
Alors que des casseurs agressaient des policiers qui tentaient tant bien que mal de défendre les personnes et les biens au centre de Paris, l’Antoine Chao dans l’émission « Comme un bruit qui court » n’hésitait pas à dauber sur l’insupportable répression qui s’abattrait sur les pauvres gilets jaunes. Insupportable connivence entre une direction de cette radio et une mafia de journalistes plus portés à la sacralisation de la révolte, à l’indulgence envers un mouvement fascistoïde, à la haine d’un ordre établi dont ils sont les premiers profiteurs.
Alors que les policiers étaient débordés pas des voyous, une bande de niais défilaient dans la manifestation pour le climat. Amalgame d’approximations, de mensonges transformés en vérités parce que répétés à tire larigot, de confusion entre causalité et corrélation, la doctrine de la cause anthropique du réchauffement était proclamée par des manifestants qui avaient le droit d’exprimer leurs idioties. Le problème, autrement grave, était qu’ils entrainaient dans leur manipulation des enfants et adolescents. Rien qui gêne France-Inter qui s’extasiait devant la jeunesse : qu’elle soit embrigadée, sous influence, lui importait peu. Le tout est de porter aux nues une incroyable jeunesse qui préfère proférer des slogans que de réfléchir.
Je suis prête à parier qu’aucun commentaire ne sera fait par la direction de France-Inter sur ces dérapages parce qu’ils sont volontaires. Quant à l'état déjà en faillite dans une rue qu'il est incapable de protéger d'émeutiers depuis des mois, il ne pas pas prendre de sanctions contre l'administration d'une radio qui pourtant lui appartient.
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