Ils nous accablent de leurs roustissures ces verbeux de la politique. Et les médias de les relayer avec flagornerie.
Ils nous accablent de leurs roustissures ces verbeux de la politique. Et les médias de les relayer avec flagornerie.
Effritement de notre culture dans de petites vilenies. Idée lancée de confiner les vieillards sans que ceux qui la propose ne soient pas immédiatement démis de leurs fonctions. Accès à des magasins interdit aux enfants de peur qu’ils n’aillent contaminer. Morts enterrés en catimini devant au mieux deux trois personnes de la famille proche : pourquoi s’embêter avec des obsèques et ses rites funéraires. Agonisants esseulés qui doivent se contenter de l’optimisme surjoué de soignants pour accompagner leurs derniers instants. Plages, forêts, squares, garrigues, mers, rivières, tous lieux interdits à la promenade de quiconque par des autorités ubuesques. Interdictions cocasses de courir entre certaines heures, ou de s’asseoir plus de deux minutes sur des bancs. Port de masque par toutes sortes de personnes qui pensent que leur vie est essentielle et doit être protégée même au prix de l’inutilité et de l’enlaidissement. Priorité donnée aux soins aux obèses atteints du coronavirus au détriment des cardiaques et des atteints d’une attaque cérébrale ; au nom de la seule logique d’une guerre menée contre un ennemi imaginé comme la bête de l’Apocalypse.
Vision hallucinante autour de la gare du Nord. Des épaves étalées par terre, sous les verrières des restaurants abandonnés, entourées de reliefs de nourriture à moitié consommés et de flaques de pisse. Certains debout ingurgitent leur bière ou leur vinasse et balancent en l’air les bouteilles qui éclatent sur le sol en milliers d’éclats. Ils insultent les rares passants, et leur réclament des sous. La patrouille Vigie Pirate passe indifférente.
Ces débris humains sont arrivés au dernier degré de la veulerie. Physiquement ils seraient capables d’aller nettoyer les rues des immondices qu’ils y jettent ; ils pourraient aller ramasser les légumes qui pourrissent, faute de bras dans les maraichages des environs de Paris, les fruits dans les arbres du sud ; ils pourraient débroussailler les forêts susceptibles de s’enflammer. Non ils sont les précieux alibis d’organisations de charité dévoyées qui entretiennent leur fainéantise, leur plongeon dans les excréments, leur haine de ceux qui les entourent.
Deux balles pour Delfraissy. Une balle de son pour le récompenser de ses braiements envers son maître. Une balle de chanvre pour lui permettre de continuer à planer.
Incroyable dérapage de ce prétendu spécialiste de l’éthique : il préconise le confinement des vieillards de plus de 65 ans. Il faudrait lui suggérer que, pour faciliter le travail des forces de l’ordre, ces personnages (dangereux et peu recommandables) portent un signe distinctif sur leurs vêtements quand ils sortent dehors. Il n’est pas hostile à la création de lieux où l’on concentrerait les personnes présentant des signes de la maladie : il pourrait appeler cela des hôtels de concentration (mieux que des prisons quatre étoiles). Mais qui est cet énergumène qui foule aux pieds les droits les plus élémentaires de l’être humain, qui sont la non-discrimination entre personnes, et la liberté de circuler si l’on ne porte pas atteinte à autrui ! Il ne connait rien du covid-19 (comme d’ailleurs tous les autres médecins) à part un séquençage génétique, mais nous décrit les vertus d’un confinement qui n’a jamais prouvé son efficacité, le caractère indispensable de services hospitaliers qui sont dans l’incapacité de soigner quiconque (sauf savon et paracétamol).
Je trouvais l’expression étrange, à la signification peu claire. Au bout de ces quatre semaines de confinement, j’ai compris : il s’agissait de nous couvrir de filets ; il était important de nous cadenasser ; il était essentiel de nous asservir. Victoire sur toute la ligne ; l’état a tissé autour de nous un lien solide à coup de sécurité sanitaire, de préoccupation de la santé de soi et des autres, du sauvetage de l’hôpital public.
Veaux, moutons, chiens ? On ne sait plus trop comment qualifier les français qui subissent le confinement sans protester ; les seuls insubordonnés sont les SDF qui étalent leur crasse et les reliefs de repas, mendiés on ne sait où, après avoir refusé avec la dernière des énergies d’aller prêter leur bras au ramassage des fruits et légumes des maraichers et arboriculteurs ; d’autres, j’allais oublier, et pourtant bien plus nombreux, sont les acteurs de la circulation et de la commercialisation de drogues dures ou douces, du tabac ou des masques de contrebande qui hantent centres villes et cités interdites aux forces de l’ordre. Quant à l’immense majorité, elle en redemande. Rien n’est suffisant dans la suppression des libertés, et au cas où les forces de l’ordre ne séviraient pas assez vite, ils sont là, les braves défenseurs du civisme, de la citoyenneté, à aller porter leur délicate délation à qui de droit. L’enthousiasme frémit déjà à rajouter à l’emprisonnement chez soi, aux sorties millimétrées, l’octroi d’un masque au port obligatoire, l’obligation de se trimbaler avec son téléphone portable pour être mieux tracé ; et pourquoi pas, comme le suggère Hidalgo, classer la population en plusieurs catégories avec chacune des droits différents (une suggestion, pour faciliter le travail de contrôle : afficher sur ses vêtements un signe distinctif) ; et encore créer des hôtels de concentration où l’on pourrait fourrer et d’un côté tous ces malades qui nous gênent, et de l’autre tous ces vieux qui n’ont pas eu la délicatesse d’être contaminés.
Mais, dans les médias, cette soumission est insuffisante. Ils rêvent d’une population de lombrics, de vers de terre, toujours plus bas dans la terre, toujours plus humiliée et humiliable. La rébellion est trahison. Le doute est négationnisme. La critique est irresponsable, et même criminelle. L’abaissement dans l’indignité est réclamé. La fange n’est pas suffisante comme nourriture. L’adoration des soignants devient une religion obligatoire, et toute insubordination à leur égard une hérésie dangereuse. Des projets ? Mais pour quoi faire ? L’état omnipotent s’occupe de vous. Vous ne travaillez plus ou vous ne voulez plus travailler, l’état vous dédommagera.
L’horreur de ce virus est qu’il a des comportements peu appropriés : il fait des différences entre les genres et frappe trois fois plus les hommes que les femmes ; il fait des différences entre les races et s’intéresse plus aux ressortissants africains; complètement immoral il n’attaque pas les gros fumeurs car il est allergique à la nicotine.
En analysant les stratégies de ce Covid (numéroté 19, style dynastie royale), on s’aperçoit qu’il se comporte plutôt comme un charognard et s’attaque victorieusement à ceux qui sont déjà proches de la mort par leur âge et leurs comorbidités ou encore à ceux qui se sont abandonnés à l’obésité.
Pernicieux, il s’attaque aux poumons des faibles, pour, dans une action paulienne, mieux viser les cerveaux de ceux qui étaient censés le combattre. Un carnage. Les élites déboussolées s’agitent dans un mouvement brownien qu’il attise. Les neurones des esprits forts, des gens d’action, des puissants qui nous gouvernent sont ramollis, deviennent spongieux, sous son influence perverse.
Vedette incroyable des ondes et des écrans, il a rejeté dans l’ombre toutes les vedettes ; il est l’unique sujet des commentaires adulatrices des journaleux aplatis devant cette nouvelle majesté.
Notre gourou national le professeur Raoult a oublié le médicament fétiche des incarcérés. Pas les confinés, mais ceux réellement dans des cellules de prisons avec ses tours de garde, ses murs, ses barbelés. Médicament miracle qui sauve les condamnés ou suspects qui vivent dans la cohue des rares douches, la surpopulation de locaux top petits et insalubres. La nicotine. Ils sont tous gros fumeurs, et grâce à la nicotine contenue dans leurs cibiches ils arrivent à lutter victorieusement contre la prolifération du virus. La réalité statistique est là. Les résultats sont évidents. Qu’attendent-ils tous les pontes de la médecine et autres petits marquis du faubourg pour les aller voir.
Imaginé par un vieillard à la veille du gâtisme. Devenu l’arme de terrorisme de tous les contempteurs de l’imagination, de la créativité, de la vie.
Delfraissy arrive à dire à une minute d’intervalle que la seule solution pour maîtriser l’épidémie est le confinement le plus strict possible pour empêcher le virus de se répandre, et que nous serons assurés qu’il n’y ait pas une recrudescence de l’épidémie tant que la moitié de la population de sera pas immunisée en ayant contracté la maladie : la seule conclusion que l’on peut tirer de ce bredouillis de la pensée est qu’il n’y a pas d’issue pour un retour à une vie normale.
Raoult préfère ignorer tant les principes de base de la recherche médicale posés par Claude Bernard, que l’article essentiel du serment d’Hippocrate de ne pas nuire (non nocere). Son excellence sur ses travaux passés ne peut faire excuser son incompétence sur ses assertions actuelles. Faire appel au tribunal des médias et de l’opinion publique pour tenter de dissimuler ses erreurs est indigne.
Le professeur duschmoll anone que la santé n’a pas de prix. Bien entendu qu’elle a un prix : celui de tous ceux qui vont faire faillite, celui chômage des millions de personnes pour une durée indéterminée, celui de tous ces gens qui sont en pleine panique sur leur avenir. Mais Monsieur le Professeur ne rêve que de ses équipements supplémentaires, de son nombre de lits, de sa cour d’infirmières et d’internes ; que le reste du monde révère l’hôpital.
Le professeur trucmuche qui répète en boucle que le confinement a fait ses preuves. Ah ! Où ? Quelqu’un a-t-il vu une corrélation quelconque entre le nombre de malades nouveaux, le nombre d’entrées à l’hôpital et la durée du confinement ; en toute logique, puisque la durée d’incubation contaminante est dite de 15 jours, il devrait y avoir un effet déjà bout d’une semaine.
Le professeur chose nous parle des personnes dont il a sauvé la vie. Deux questions : combien sont sortis indemnes des caissons de réanimation ? Personne ne sait aujourd’hui. Les malades sont stockés. Un jour peut-être ils sortiront. Dans quel état ? Je crains une manifestation de plus d’un acharnement thérapeutique dont je ne suis pas certain que quiconque l’ait demandé. Mais le malade a-t-il droit à la parole ? Comme l’expriment ces distingués mandarins : c’est un patient ; qu’il subisse et prenne son mal en patience.
Cette théorie de fats fait peur. Bien plus que le virus. Ils sont en compétition pour savoir qui imposera les mesures les plus privatives de liberté. Des scientistes qui faute de faire aveu de leur incompétence face à ce virus se parent de plumes.