Tâcheron dans l’atelier de son père Orazio Gentileschi : dessin approximatif et couleurs ternes. Idole, mal choisie de l’admiration artistique d’aujourd’hui; mieux vaut préférer le père.
Tâcheron dans l’atelier de son père Orazio Gentileschi : dessin approximatif et couleurs ternes. Idole, mal choisie de l’admiration artistique d’aujourd’hui; mieux vaut préférer le père.
Animal de compagnie offert par les bobos-écolos des centres villes aux bergers des troupeaux de moutons.
Les cercles de réflexion européens sombrent dans un atlantisme hors du temps actuel. Ils ne pensent plus, ils gisent au fond de l’océan. Débordés par la conjuration de Trump et de Poutine, il boivent la tasse en pleurant sur leurs stratégies géopolitiques devenues des épaves.
Les européens n’ont toujours pas admis que l’OTAN était un bubon qu’il fallait au plus vite inciser pour se débarrasser de ses deux membres impériaux : les Etats-Unis et la Turquie.
Les Etats-Unis ont signifié à leurs vassaux européens ce qui jusqu’à Trump était dans le non-dit : ne venez pas mendier chez nous quand nous avons un sujet primordial, la Chine, et que nous voulons constituer un front contre elle avec la Russie.
La Turquie, avec son prurit ottoman ou panturquiste, qui un jour attaque l’Arménie, un autre la Grèce, les Kurdes en permanence, et n‘oublie pas ses anciennes colonies africaines.
Mais il est difficile de motiver des dirigeants qui croient que tout va se tasser, que Trump n'est pas éternel, et qu'Erdogan est mortel. A force de vouloir attendre, ils vont une fois de plus laisser passer l'heure de bouger.
Un changement de paradigme permettra à une voix dans le poste d’affirmer que tout a changé : proclamation de révolution permanente (dans une tradition trotskiste, certainement pas stalinienne), de transgression des cultures du passé (sauf celles perdues au fin fond des forêts ou des banquises), de mise à bas des stéréotypes (uniquement ceux concernant les minorités actives), de vérités maintenant inappropriées à effacer et de personnages jadis statufiés à canceller. Je ne sais pas ce que deviennent ces pauvres paradigmes, mais à force de les bazarder, nous n’arrivons plus qu’à une page toute blanche : le rien est devenu tout.
Il est encensé pour avoir été un fidèle de Chirac : je ne comprends pas le respect qu’il faudrait porter au favori d’un escroc (devant la justice et devant les électeurs), même s’il ne l’a pas trahi.
Plus fondamentalement je ne lui pardonne pas d’avoir été un des artisans de l’instauration de la Question Prioritaire de Constitutionnalité (Q.P.C.) qui a dénaturé la Constitution en donnant un rôle imprévu au Conseil Constitutionnel : une trahison de son père Michel Debré.
Non, les Etats-Unis ne sont pas nos amis. Les grands atlantistes le découvrent aujourd’hui, en se lamentant. D’autres pleurent sur le virage de Trump vis-vis des européens, alors qu’il est dans la droite ligne de ses prédécesseurs (avec un peu plus de sottise dans la manière). Que d’aveugles !
Que les Etats-Unis, pays roi de l’impérialisme depuis plus de soixante-dix ans, restent seuls : c’est ce qu’ils désirent, qu’ils soient exaucés.
Sinistre spectacle d’un apache humiliant un cosaque arrogant : deux clowns qui croient que la diplomatie est un spectacle de télé-réalité. Le tatar, en embuscade s’esclaffe en regardant le spectacle.
Et les polichinelles de l’Europe de crier contre Trump qui les a abusé de sa prétendue amitié, de célébrer le va-t-en-guerre qui les a enfumé, d’agonir d’injures le tyran avec lequel il faudra bien traiter un jour ou l’autre.
Très employé par les journalistes pour parler de l’entourage d’une vedette fadasse sous son emprise. Je ne comprends pas le charme de l’aspect tribal, passéiste, voire néanderthalien de ce mot. J’ose espérer qu’il n’y faut voir aucune allusion à une soumission à une société secrète genre Ku Klux, ou à une addiction style clan Campbell.
« … depuis 1990, les dirigeants européens se sont conduits avec une grande inconscience préférant dépenser des fortunes pour maintenir des modèles agricoles dépassés, des industries de défense dépareillées et des déficits budgétaires abyssaux … » déclare le Grand Sachem, Jacques Attali aujourd’hui dans les Echos.
Un tel diagnostic disqualifie son auteur :
Pour arriver à énoncer tant de contrevérités en si peu de mots, on en arrive à croire que tout celà sort vraiment du cerveau d’Attali et n’a été copié sur personne.
Le grand Sachant stigmatise tout le monde :
Le noble personnage signe son article « Jacques Attali est écrivain et essayiste ». On voudrait lui rétorquer qu’il essaie de penser d’abord et d’écrire moins ensuite. Il nous éviterait de soutenir une conclusion évidente de son article « l’Europe de la défense … est vitale » avec des raisonnements aussi tordus et des poncifs de grand stratège en conclusion.