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5 avril 2020 7 05 /04 /avril /2020 15:46

Obscénité qui traduit bien le désir inabouti. Expression de la lâcheté à l'idée simple de remplir jusqu'au bout son devoir. Puanteur de la peur d’assumer ses responsabilités sociales. Aveu du narcissisme qui préfère, à la contemplation des autres, l’adoration de soi.

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5 avril 2020 7 05 /04 /avril /2020 15:42

 

Heureusement chez nous règne la démocratie. Peut-être légèrement suspendue ? Pas de droit de se déplacer, pas de droit de sortir de chez soi sauf conditions draconiennes, pas de droit de commercer ; élections annulées ; hypothèses discutées sans retenues de surveiller électroniquement l’intégralité de la population ; autres mesures envisagées de catégoriser les libertés de chacun suivant des critères hallucinants d’âge ou de non-contamination à un virus ; médias serviles qui considèrent comme du négationnisme toute tentative de minorer l’importance de la pandémie, qui cataloguent comme de l’incivisme la moindre révolte contre un oppression ubuesque, qui se prosternent devant des gourous que sont devenus les médecins infectiologues ou urgentistes.

Bien entendu dans cette hystérie collective la réalité pointe son nez : apparait la possibilité de pénuries alimentaires (quoi de plus logique si plus personne ne veut cultiver, moissonner, ramasser et livrer vers des lieux de consommations) ; est déjà évidente la pénurie de produits indispensables aux soins ; la création de fausse monnaie pour pallier les besoins les plus urgents de gens arrêtés brutalement dans leur travail ne pourra faire illusion sur le long-terme.

Le mensonge est présent partout. Au moins par omission. Pourquoi n’est pas dénoncée cette atteinte aux libertés ? Qu’elle soit de penser, de s’exprimer, de manifester, de vivre tout simplement.  Au moins dans cette vénération subite du confinement, devenu plus respectable que toute foi, cette approbation sans limite des gestes barrière qui ont remplacé toute culture séculaire. La proclamation d’une union nationale qui ne peut cacher les profondes pénibilités de ceux obligés de vivre entassés dans des surfaces exigües, des oublis de contrôle dans les quartiers difficiles, du ridicule de propos guerriers style lutte contre les moulins à vent. Pourquoi est caché le plus injuste : que la maladie touche essentiellement les hommes âgés ; que les femmes s’en sortent plutôt mieux, ; et que tous ceux qui n’ont pas soixante ans sont quasiment indemnes ; et pourtant on nous bassine des risques pris par les caissières, les aides-soignantes et les infirmières. Pourquoi est cachée la réalité des résultats de cette campagne d’intubation ? Qui en est sort vivant de ces salles de réanimation, qui en est sorti dans son cercueil ?

Mais rien de tout cela ne doit être exprimé. Il faut serrer les rangs dans l’épreuve (tiens c’est pas très geste barrière cette consigne-là). Il faut suivre le chef comme les lemmings qui se précipitent pour se noyer derrière le mâle dominant.

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31 mars 2020 2 31 /03 /mars /2020 18:55

Dégringolade de l’acharnement thérapeutique. Il permettait jusqu’alors de justifier les somptueuses cathédrales hospitalières dans lesquelles les malades recevaient une once de survie ; la vie s’allongeait, à la satisfaction des soignants et des sociétés propriétaires d’hospices ; l’espérance de vie, expression remplie de promesse, grimpait jusqu’à des hauteurs qui faisaient pleurer d’émotion le futurs vieillards (enfin, pas tous, car beaucoup se méfiaient de cette fallacieuse survie dans le gâtisme et la dépendance). 

Mais, soudain, surgi d’une association, aussi étrange que peu convenable, d’une chauve-souris et d’un pangolin, un terrifiant assemblage d’acides nucléiques que l’on n’ose même pas baptiser d’être vivant, est venu mettre à bas cette utopie de savants fous.

Non seulement on meurt sans être soigné : triste aveu du corps médical qui n’en peut mais; pas de remède, pas de médicament, rien, le désert des tartares en matière de soins. Mais de plus cette fâcheuse chose, du nom de Coronavirus entend prélever son dû sur tous ceux qui survivaient, malgré des maux de toutes sortes, grâce à une foultitude de procédés : mais Coronavirus entend se rattraper des années perdues et rétablir la vérité d’une mortalité trop longtemps artificiellement éludée.

La réalité s’impose et vide les asiles de vieillards de tous ceux qui y étaient déjà abandonnés aux mains d’infirmières et d’aides trop peu nombreux, de visiteurs qui n’avaient pas le goût à revoir ces images de déchéance alors qu’il était si simple de les ignorer. La vérité se fait jour, la mort a chargé le virus de faire un audit de tous ceux qui n’avaient plus les forces de vivre sans une aide médicale baroque, et de rectifier le nombre de morts qui avait été falsifié les années précédentes à coup d’acharnement thérapeutique.

Les vieux en mauvaise santé, les rescapés de combats contre le cancer, les obèses qui n’ont pas ménagé leur cœur, disparaissent tout d’un coup, à notre grand désarroi. On a d’abord essayé de pas trop compter ceux qui disparaissaient : mourir à l’asile, ça ne doit pas troubler les statistiques d’une pandémie. Puis on oublie de découvrir d’autres inégalités : pourquoi les hommes sont-ils plus frappés ? Pourquoi les suédois sont-ils largement épargnés ? Pourquoi espagnols et italiens payent-ils un tribut beaucoup plus fort que les autres ? Pourquoi … pourquoi ?

Cette faillite des traitements est la rançon d’un dysfonctionnement grave de la médecine : elle s’est orientée vers l’idée qu’il fallait sauver des vies, alors que son but aurait pu se limiter à soigner des corps et des esprits ; elle a considéré que la lutte contre la mort était un combat qu’il lui fallait mener au lieu de réfléchir plus aux conditions dans lesquelles il était nécessaire d’intervenir chez un malade. Hubris, orgueil, la sanction est brutale.      

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30 mars 2020 1 30 /03 /mars /2020 16:08

Une crise de nerf mondiale. Partout des ordres qui ne souffrent pas de discussion : abdiquez vos libertés, suivez vos chefs.  Non ! Une vie humaine ne peut justifier cet abêtissement généralisé, ce panurgisme au nom d’une raison dévoyée. 

Pour votre bien : demandez-vous l’autorisation de sortir de chez-vous, n’accompagnez plus vos morts au cimetière, supprimez vos contacts avec les autres sauf derrière un écran. Ce bien oscille entre l’absurdité et le renoncement, c’est celui de toutes les manifestations de foules impatientes de faire régler un ordre sauveur ; c’est celui d’une peur qui tout d’un coup prend les couleurs d’une vertu salvatrice.

 

L’hystérie se manifeste tous les jours avec les porteurs de nouvelles qui égrènent avec complaisance le nombre de morts du coronavirus d’hier, d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs ; elle s’étale avec les foules qui bavent devant le premier médicament venu prôné par un faiseur ; elle s’étale avec les manifestations de méfiance généralisée : les soignants porteurs de la maladie dont il faut s’écarter, les vieillards à oublier car ils sont de bombes prêtes à vous éclater à la figure. Adieux murs et frontières, l’humanité en progrès nous invente une obligation d’enfermement contraire à toute son histoire.

 

Une submersion par le niais. Avec tous les termes à la mode qui fleurissent comme crocus : recréer du lien, exprimer les solidarités, respecter les anciens ; chacune fait rire quand on pense aux nombres ridiculement bas des visites dans les hospices pour plein de bonnes raisons, à l’expédition à la moindre faiblesse des vieux hors de leur chez eux, à la prolifération d’expressions qui n’ont aucun sens : faire la guerre, alors qu’il n’est pas question de tuer quiconque, ni même certain que l’on soit capable de sauver quelqu’un.

 

L’odeur de la peur se répand dans nos rues : certaines, affublées d’un masque qu’elles se sont procurées par des filières mafieuses dans les hôpitaux, changent de trottoir tant elles ont peur de me croiser ; des bas-fronts de Noirmoutiers crèvent les pneus des réfugiés qui regagnent leur résidence sur leur ile ; des anonymes sont célébrés comme des héros pour avoir tout juste fait un devoir de base, inutile de panthéoniser livreurs, éboueurs, ramasseurs des champs, ils sont utiles c’est déjà beaucoup ; les hospices où jadis étaient remisés nos vieillards, où les rares visiteurs croisaient les rares soignants, sont célébrés comme des lieux de protection de nos aînés, alors qu’ils ne sont que des mouroirs d’où sont chassés proches, notaires, prêtres .

 

Epouvantables classes moyennes qui ont porté au pouvoir les Xi Jing Pi, Mohdi, Macron, Conte : anxieuses, vieilles en esprit, au bord de la thrombose, elles ont poussé leurs dirigeants énervés favoris à des actions qui s’apparentent au suicide. Abêties par l’échec de la science, la déroute de la médecine, elles se réfugient dans le nihilisme : on leur avait promis une santé gratuite, un allongement de la durée de la vie avec (presque) toutes ses facultés maintenues, la réparation des travers que nous subissons au cours de notre existence … et les soins palliatifs pour partir prétendait-on dans la dignité ; au final ne restent que les soins palliatifs ; dépitées elles réclament une punition généralisée, le confinement de tous partout.

 

Ridicules gouvernants, serviteurs des serviteurs de la plèbe. Tous à fanfaronner sur leur maîtrise de l’épidémie, alors qu’ils courent au mieux derrière la dernière ambulance, qu’ils opinent à la dernière injonction des professeurs « il faut sauver l’hôpital » (le sauver de quoi ? faut-il d’ailleurs laisser survivre une organisation aussi inutile en cas d’épidémie ?). Tous à plastronner sur ces codes d’éthiques qui germent comme autant de champignons hallucinogènes « faut-il trier les malades » (personne n’a à sauver la vie de quiconque, laissez de grâce les intubés partir au paradis). Tous à en rajouter sur une coercition nécessaire : la liberté vous tue ; tous à réclamer la fermeture des squares, des parcs, de plage … ne pas oublier les déserts et pourquoi pas la lune. Tous à s’indigner si quelqu’un s’amuse dans cette période d’enterrement de toutes nos libertés.

 

Et pourtant, une épidémie grave, mais qui n’avait rien de catastrophique.  Elle le devient à force d’enflure des mesures plus drastiques les unes que les autres. A force de manque de mesure. A force de lâchetés de ceux qui ne veulent plus travailler. 

Fleurissent tous les poncifs qui non seulement nous font du mal, mais sont sur le point de nous mettre à terre : le principe de précaution et son succédané le droit de retrait ; le village mondial et ses avatars la mondialisation heureuse, le métissage des cultures ; l’individualisme forcené et ses conséquences le droit plaisir et l’absence de devoirs. 

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26 mars 2020 4 26 /03 /mars /2020 13:16

Comme le chien crevé au fil de l’eau, il suit l’avis du dernier scientifique qui a parlé. Il établit le confinement là où les gens veulent bien obéir et l’oublie là où les gars des cités le refusent. Il accepte que certains disposent d’un droit de retrait qui leur permet de gagner leur vie en restant chez eux, sans se soucier d’une quelconque continuité de service. Il tolère qu’un jobard prétende distribuer son médicament miracle, sans preuve d’un quelconque bienfait voire avec une nocivité possible, et il ne le relève pas immédiatement de sa fonction hospitalière. 

Il marche comme un borgne, et espérons qu’il n’entraîne le pays derrière lui comme dans le tableau de Brueghel où toute la compagnie finit dans le fossé. Malheureusement il nous faut continuer de l’admettre pour ne pas changer de mule au milieu du gué ; mais il importe de ne  manifester aucune empathie envers cette outre qui nous assaisonne  de ses discours pétaradants ; il est uniquement nécessaire de lui donner des coups d’étrivières pour tenter de le guider vers là où il serait nécessaire.

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24 mars 2020 2 24 /03 /mars /2020 15:58

Le plus épouvantable est la peur qui règne dans les rues de Paris. Les gens cloîtrés chez eux vous regardent passer de leurs fenêtres peut-être en vomissant votre irresponsabilité. Ceux que vous croisez sur le trottoir s’écartent de vous de plus de deux mètres. Ne parlons pas de la réaction indignée de ceux qui vous entendent tousser pour avoir eu un chat dans la gorge, ou éternuer à cause des pollens qui se répandent dans l’air. Atmosphère délétère qui ne laisse plus dehors que des mendiants qui farfouillent dans les poubelles, des livreurs autoentrepreneurs qui n’ont pas d’autres solutions pour survivre que de travailler d’arrache-pied, et les rares employés qui n’ont pas argué de leur droit (?) de retrait pour refuser de bosser. 

Peur nauséabonde, viscérale, encouragée par des médecins qui, devant leur faillite collective, prônent un confinement total pour tenter de sauver leur réputation. Hystérie collective limitée aux quartiers contrôlés par la police et qui laisse les cités gérer comme elles l’entendent les consignes d’un gouvernement sans autorité et sans légitimité. Frousse abjecte montrée par ceux qui ne risquent pas grand-chose : les moins de soixante-dix ans, les personnes qui ne sont ni asthmatiques, ni diabétiques, ni cancéreuses, ni atteints de certaines maladies graves ; les véritables menacés n’ont pas été testés, pas été protégés et regardent, eux, pour la plupart, cette épreuve avec la sérénité de ceux qui ont la vie ou derrière eux, ou largement chancelante.

Atmosphère de panique entretenue avec délice par des médias confinés dans leur servilité envers les pouvoirs du moment (les scientifiques !) ; emprisonnés dans leur aveuglement envers la dictature incroyable mise en place, faute de mieux, par un pouvoir plus qu’incompétent, coupable ; joyeux d’égrener leurs fausses nouvelles et d’oublier les dignes d’intérêt : comparaison de décès entre cette année et l’année passée (indiquer, enfin, la véritable surmortalité), donner le nombre de personnes sorties guéries des services d’urgence et de soins intensifs (à quoi servent réellement ces acharnements thérapeutiques).

 

Je comprends pourquoi il y a eu cette ruée sur le papier toilette dans les magasins : c’est la trouille qui leur vide les boyaux !

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23 mars 2020 1 23 /03 /mars /2020 11:14

Maladie qui fait suinter de peur les politiques, rend serviles les journaleux, et transforme les professeurs de médecine en bavards prolixes en injonctions péremptoires. Face à une telle coalition les peuples n’ont qu’à civiquement se claquemurer.

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21 mars 2020 6 21 /03 /mars /2020 12:04

La synagogue, en face de chez moi, est ouverte pour le shabbat, quelques fidèles y viennent prier. L'église de ma paroisse est hermétiquement close, et l'archevêque de Paris est claquemuré dans un silence pesant.
Les médecins prodiguent, avec dévouement,  leurs soins palliatifs aux malades qu'ils ne savent pas guérir. Les brancardiers et aides-soignantes pillent les stocks de masques dans les hôpitaux pour améliorer leurs revenus.
Les policiers verbalisent les promeneurs isolés pour remplir les caisses de l'état et compenser l'absence de circulation de voitures. Les dealers assurent dans Paris intramuros la continuité du service public de distribution de drogue aux shootés qui déambulent dès la nuit tombée.
Les clochards ont enfin trouvé un lit quiet, notre mairesse étant terrorisée à l'idée  qu'ils puissent contaminer les autres. Les provinciaux regardent d'un oeil torve les urbains qui se sont réfugiés près de chez eux.
Les morts enterrent les morts dans l'absence de toute famille, des proches, du notaire et du confesseur. Heureusement la vie est sauve pour tous les lâches qui exercent leur "droit de retrait", toutes les feignasses qui excipent du principe de précaution pour mieux étaler leur paresse.


Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là, 
Simple et tranquille.
La cloche, dans le ciel qu'on voit,
Reste muette.

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20 mars 2020 5 20 /03 /mars /2020 17:07

« Le confinement devra durer autant qu’il le faudra ». Genre de déclaration absurde. Inspirée probablement par l’incapable du Faubourg relayé par sa porte-parole à la langue de bois, et son ministre bien obligé de s’exécuter. Nous allons attendre benoitement confinés, avec des salariés qui invoquent de plus en plus un droit de retrait, et des activités essentielles qui s’arrêtent ou se paralysent. Faut-il attendre que l’eau et l’électricité commencent à faire défaut pour se secouer. La seule urgence est d’essayer d’imiter les stratégies qui ont payé en Extrême-Orient avec la généralisation du masque, un confinement certes mais individuel qui n’empêche pas chacun de vaquer à ses occupations. Entend on parler depuis trois mois d’un grand effort pour lancer une production massive de masques ? En France, à Paris dans le Sentier, en Tunisie, en Turquie, à Madagascar : qui ne se remuerait devant des centaines de millions d’euros qui au moins ne seraient pas gaspillés.

 

« Les plages et les forêts sont interdites ». Et les déserts ? On rêve devant la fertilité d’invention de tracasseries administratives par des autorités radicalement incompétentes. Car en même temps (comme le dit notre guru en chef) les trafiquants se promènent dans les rues à la nuit tombée, surtout dans les quartiers, mais aussi dans les centres villes pour assurer la continuité du service d’approvisionnement du shit ou de la coke ; j’aimerais bien savoir combien de contraventions ont été infligées en Seine-Saint-Denis, Val de Marne et Bouches du Rhône pour circulation sans autorisation.

 

« Nous sommes en guerre ». Bien entendu, comme la concevait Badinguet : nous sommes prêts, il ne nous manque pas un bouton de guêtre. Ou encore suivant la stratégie de Gamelin : ne pas constituer de réserve stratégique et avouer que la bataille et la guerre sont perdues au premier enfoncement du front. Et pourquoi pas s’interroger comme le maréchal de Soubise la lanterne à la main au soir de la bataille de Rossbach   :  J’ai beau chercher ! où diable est mon armée ? Elle était là pourtant hier matin. Me l’a-t-on prise, ou l’aurais-je égarée ? Ah ! je perds tout, je suis un étourdi ! Mais attendons au grand jour, à midi. Que vois-je ! Ô ciel ! que mon âme est ravie ! Prodige heureux ! La voilà, la voilà ! Ah ! ventrebleu, qu’est-ce donc que cela ? Ma foi, c’est l’armée ennemie. Notre chef du palais de l’Elysée, sous toutes ses facettes.

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19 mars 2020 4 19 /03 /mars /2020 16:22

Plus de bisous. Quel soulagement. Enfin ne plus manifester sa courtoisie en collant ses lèvres sur des joues flétries, boutonneuses ou barbues. Garder au baiser son privilège de geste d’amour.

Plus de coupes du monde ou du demi-monde, de trophée de La Turbie ou d’ailleurs, de championnats des sous-doués du cortex.

Fin du théâtre subventionné. De ses metteurs en scène abscons et de leurs mises en abyme de textes inaudibles ou de chef d’œuvres tronqués et massacrés.

Oubli des urgences climatiques et de son égérie manipulée d’IKEA, des fontes des banquises qui physiquement ne peuvent faire monter le niveau des mers, des pluies qui ne mouillent plus, des vents qui dessèchent et autres fariboles.

Abandon d’une élection qui risquait de ramener Hidalgo à l’hôtel de ville de Paris. Un peu de temps précieux pour que les parisiens reprennent leurs esprits.

Et enfin la possibilité de lire tranquillement, de jouer sereinement, d’écouter avec plaisir.

 

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