Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
11 juin 2023 7 11 /06 /juin /2023 11:33

Eric Delvaux et Carine Bécard, avec un zèle au-dessus de tout éloge, s’efforcent au bobard mou dans les matinales du week-end de France-Inter. Mou mais pesant. Sans structure donc ramollo, et avec préjugés d’où le sectarisme rigide.

 

Alors ils nous déversent leur sentimentalisme affligeant : ils vont pleurer sur les bébés blessés par un énergumène à Annecy et se féliciter des rassemblements « citoyens » organisés en leur honneur au lieu de nous parler du courage de ceux qui ont chassé l’agresseur. Le fait divers est transformé en sororisation entre mères anonymes. La réflexion sur le malheur subit qui afflige des innocents se mue en clameurs imbéciles sur le plus jamais ça.

Ils nous bassinent de leur haine du changement climatique transformant les scénarios non probabilisés du GIEC en certitudes qui viendront nous accabler. La prophétie de calamités devient le pain quotidien de leurs prônes sur nos fautes passées, sur nos abus d’occidentaux qui ont massacré la planète dans leurs délires coloniaux, sur notre apathie avant le déluge qui va submerger les pays exploités. Méli-mélo de repentance, de délires apocalyptiques construits sur des hypothèses fragiles d’un consensus mollasson sur notre futur climatique.

Ils nous imposent leur lecture des valeurs qu’il faut défendre : celles d’ukrainiens qui balancent des missiles qui ne touchent que des objectifs militaires (ceux des russes sont spécialisés sur des cibles civiles), qui sont les héritiers d’oligarques repentis, naguère tout aussi sauvages que ceux du gang du Kremlin. La cruelle guerre entre cosaques et tatares devient une défense d’un occident qui a bien d’autres fronts à s’occuper que ceux d’une délimitation d’une frontière floue dans une steppe balayée par les invasions.

 

Ils ont l’audace de se présenter comme les serviteurs d’un service public intransigeant avec la vérité et ouvert à toutes les opinions (sauf bien entendu celles qui sont des délits). Ils n’existent que pour répandre des stéréotypes qu’ils font défendre par des « experts », des « scientifiques », des « sachants».  Quand, par mégarde, un invité s’égare en dehors des opinions de France-Inter, s’élève toute suite, avec passion, le ton du maître qui tance l’indiscipliné : savez-vous où vous parlez, lieu de pureté de la doxa ? Respectez nos auditeurs qui ne tolèrent que l’alignement avec le bon ton. Le malin est partout, le déviant sait utiliser des voies étranges, vite revenez sur le bon chemin.

 

Le bobard mou retentit comme des cymbales dans l’enceinte à l’air appauvri de la Maison Ronde.

 

 

 

Partager cet article
Repost0