Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 avril 2024 4 04 /04 /avril /2024 12:29

 

La faillite de l ‘école publique se confirme tous les jours. Dégringolade dans les comparaisons internationales, contestation des enseignements par les élèves et les parents, fuite vers les écoles du privé. Le diagnostic a été fait depuis longtemps : le mammouth est ingérable, pollué par un corporatisme qui pousse les meilleurs enseignants à protéger une minorité d’incapables, nocifs.

Il faut réfléchir aux fondamentaux :

  • l’éducation est-elle une affaire d’état ? On en doute quand on voit la dégradation de toutes les administrations, menacées par l’obésité, la paresse, la quiétude;
  • L’éducation doit-elle être gratuite ? Rien ne devrait l’être totalement, pas plus dispenser des enseignements à ses enfants que les loger, les nourrir, les habiller; les bourses sont là pour défrayer ceux qui seraient dans l’incapacité de le faire;
  • Quel doivent être les contenus de l’éducation ? C’est là le problème le plus difficile quand il faut prendre en compte l’apprentissage de règles de base comme le respect de l’autorité, la connaissance des coutumes de notre pays, l’indépendance vis-vis des miroirs aux alouettes de la surconsommation et de la rumeur.

J’ai hâte que le monstre éclate façon puzzle (régionalisé, privatisé en partie), que les enseignants travaillent beaucoup plus (et gagnent beaucoup plus), que les parents soient responsabilisés lorsque leurs enfants se la jouent aux révoltés ou aux sectaires,  que les élèves qui refusent le carcan des études soient orientés au plus vite dans des apprentissages.   Je n’entends guère de politiques su ces sujets, hormis la rengaine sur les moyens.

Partager cet article
Repost0
7 septembre 2023 4 07 /09 /septembre /2023 10:00

Pour en rajouter à notre idolâtrie du sport, notre président adoré veut imposer aux gamins du collège deux heures de plus d’éducation physique pour construire une nation sportive. Mais le sport n’a rien à faire à l’école, elle n’a rien à transmettre sur ce plan. Elle pourrait s’occuper plutôt d’enseignement artistique (musique, dessin, sculpture). Derrière pointe toujours cette philosophie ( ?!) anglaise, propagée chez nous par le baron de Coubertin : « régénérer la race française par la rééducation physique et morale des futures élites du pays ». La postérité s’en est épanouie dans des jeux olympiques à la gloire des muscles, des jeunesses fascistes formatant des esprits obéissants dans des corps sains, des compétitions mondiales actuelles dans lesquelles tout est pardonné à des crétins doués physiquement pourvu qu’ils flattent le chauvinisme.

 

Partager cet article
Repost0
19 juin 2023 1 19 /06 /juin /2023 11:33

Boucheron a planté le dernier clou du cercueil de feu le Musée des Colonies, ou palais de la porte Dorée. Le bâtiment abrite désormais, en partie sous sa houlette, un musée de l’Immigration dont la vocation est de chanter la créolisation de la France. Le ci-devant Musée des colonies avait été préalablement pillé au profit du musée du quai Branly, oblitéré par la mise en réserve des objets qui n’avaient pas le sceau « objet d’art premier » ; il est désormais complètement effacé. Est-ce la fonction d’un historien d’effacer des souvenirs ? Ceux de la colonisation en sont, quels que soient les opinions que l’on peut professer sur son utilité, ses intentions, ses méfaits, ses gloires.

On n’est pas historien parce que l’on a passé des examens et conquis un poste, puisse-t-il être celui de professeur au collège de France. Monsieur Boucheron est le triste exemple d’un « expert » en antiquités plus préoccupé de multiplier des vérités à partir de trois petits débris, d’un « spécialiste » du passé qui écrase les médias de sa présence en particulier sur les sujets qu’il n’a guère étudié, d’un « sachant » qui fustige les incompétents d’avoir des opinions politiques et non scientifiques. Du haut de sa prétention il distribue les satisfecits aux études post-coloniales, aux repentances sur les hontes de notre histoire, du code noir au crimes en Algérie, et oublie toutes les épopées des Lyautey et des Brazza, des alsaciens, espagnols et maltais qui défrichent la Mitidja, de la libération des esclaves d’Afrique au XIXème siècle, des apports de la science et de la technique avec les médecins et les ingénieurs.

Boucheron un professionnel de l’oubli, du déni, de l’effacement.  Un hémiplégique qui n'avait pas besoin de gommer la colonisation pour se soucier des immigrés.

Partager cet article
Repost0
30 août 2022 2 30 /08 /août /2022 19:37

Pourquoi ont-ils abandonné le mot superbe d’instituteur ? Chargé de réussite et d’histoire ! Ils ont voulu nous la jouer prétentieux. Pas de chance, juste au moment où ils sont devenus de plus en plus mauvais, les résultats de leur enseignement n’empêchant pas leurs élèves de dégringoler dans tous les classements internationaux. Non content d’être hâbleurs, ils vont geindre sur leur rémunération :  surpayés pour leur temps passé au travail, ils ne méritent de gagner plus qu’en travaillant plus avec de meilleurs résultats.

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2022 4 20 /01 /janvier /2022 11:44

L’écroulement de l’éducation nationale n’arrête pas de se poursuivre. Les éducateurs sont inaptes à former les enfants comme en témoignent les comparaisons internationales des enquêtes Pisa : seuls s’en sortent les enfants de milieux favorisés, les autres qui ne bénéficient pas de l’appui de leur famille ont des résultats catastrophiques ; et les chiffres sont de plus en plus mauvais au fil des années. Les enseignants sont encombrés d’un pédagogisme qui a fait les preuves de son inefficacité. Ils se sont laissés aller (avec la complicité active de l’encadrement) à la fuite devant les manifestations d’autorité envers leurs élèves. Ils prétendent être en sous-effectif, alors qu’ils sont surtout en sous-activité : mal payés pour trop peu d’heures de travail ; le recrutement de bons éléments en souffre, la médiocrité triomphe, le mérite est banni ; il serait temps d’augmenter massivement et leurs salaires et leur temps de travail.

 

Mais le mammouth est ingérable. Il faut le tuer. Il faut oublier le qualificatif de national de l’éducation et tenter de scinder cette administration entre les régions. Il faut élargir les possibilités de création d’écoles privées qui ont de meilleurs résultats et font face à une demande des parents qu’elles ne peuvent assouvir. Il faut restaurer l’idée que l’on ne peut accéder à un niveau supérieur sans avoir les fondamentaux du niveau inférieur. Il faut accepter que certains n’ont rien à faire sur des bancs d’un lycée et devraient, sans honte, ni stigmatisation, pouvoir accéder plus rapidement à l’apprentissage. Il faut restaurer l’autorité en transformant les sanctions disciplinaires en sanctions financières pour les parents. Il faut oublier dans les écoles tous ces programmes qui n’ont rien à voir avec la transmission des connaissances, leur apprentissage mais s’apparentent à du bourrage de crâne, de la propagande : éducation civique, éducation sexuelle, sensibilisation à je ne sais quels thèmes à la mode. Il faut arrêter de privilégier le sport aux dépens de la musique ou du dessin.

 

Je n’ai guère entendu de propositions qui aillent un peu dans ces sens : et portant tous les candidats sont d’accord pour dire que l’éducation est le futur de notre pays ; alors manquent-ils de courage, d’imagination, ou d’intelligence de la situation ?

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2020 1 26 /10 /octobre /2020 09:03

Comme des fleurs vénéneuses, les droits les plus divers, les plus saugrenus s’épanouissent dans l’espace politico-médiatique. Le dernier-né est le droit au blasphème : toute les sphères franc-maçonne, libertaire, crypto-marxiste proclament le caractère exemplaire de livrer à des adolescents des dessins obscènes sur la religion musulmane. Le malheureux professeur massacré par un fanatique devient un héros justifiable de la légion d’honneur et d’une cérémonie nationale. La barbarie du crime dont il est victime ne peut justifier la pédagogie absurde qu’il a prétendu mettre en œuvre.

 

Dans cette même catégorie de l’inconscience portée au pinacle, le droit à l’avortement tente de justifier le recours indigne à la médecine par des coucheuses non tarifées. Les méthodes de contraception existent et sont à la disposition de toutes ; elles ne suffisent pas aux paresseuses, aux écervelées, à toutes celles qui refusent in extremis la beauté d’être mères.

 

Et comment définir le droit à l’enfant ? Sinon comme le caprice de femmes androphobes ou d’hommes gynophobes. Pourquoi livrer des êtres humains à ceux qui marchandisent la médecine pour satisfaire leurs pulsions.

 

Et le droit de se marier pour tous ! Comble de la parodie ; monstruosité juridique ; phénomène de foire instauré comme symbole d’une culture agonisant dans le rire destructeur. D’ailleurs qui ne se demande pourquoi s’arrêter devant quelques tabous hors d’âge : pourquoi interdire des unions à l’intérieur d’une famille, entre des espèces différentes, ave des décédés. Rien ne devrait gêner les imagination malades.

 

J’allais oublier le droit le plus sacré désormais : le droit à la parité. Il se limite encore à une parité entre sexe, voire entre ethnies, ce qui autorise déjà des dérapages incongrus sur la religion des quotas au sein des gouvernements, de la légion d’honneur au détriment de toute appréciation sur le mérite. Mais pointent déjà deux objectifs hideux :

  • l’élargissement de la parité pour toutes sortes d’activités ou d’institution comme les artistes dans les musées ou les salles de concert, les écrivains dans les bibliothèques et les librairies, les éboueurs bien entendu, …
  • l’élargissement de la parité pour des catégories parfaitement respectables et défendables comme les gros et les maigres, les blonds et les bruns, les beaux et les laids, …
  •  

Pour compléter cet inventaire de champ de foire il me faut signaler ces droits qui doivent être accordés en dehors de notre espèce. Les droits des animaux pour remplacer l’évidence d’une conduite sans cruauté. Les droits de la Terre (Gaïa comme l’appellent ses sectateurs) et le rime d’écocide pour se substituer à la gestion raisonnable de ses habitants. La furie juridique se revêt de raisonnements souvent peu scientifiques : l’essentiel est de gueuler quelques slogans sur le péril climatique, ou l’extinction des espèces.

 

Tous ces faux droits qui camouflent, qui gênent, qui handicapent les véritables objectifs : le droit de vivre, de se nourrir, de se loger. Et aussi le droit de vivre libre (dont on constate, aujourd’hui, qu’il agonise au nom de la sécurité sanitaire), le droit de s’exprimer librement (qui devient inaudible face à la parole de la nomenklatura et sa lutte contre la haine), le droit de penser librement (qui est aujourd’hui bafoué au nom de la défense de « valeurs » de la république).

Partager cet article
Repost0
19 octobre 2020 1 19 /10 /octobre /2020 09:23

Condamner le crime épouvantable perpétré contre un professeur de collège n’implique pas du tout de montrer une quelconque empathie avec ses méthodes d’enseignement : comment trouver intelligent de montrer des dessins obscènes sur Allah et Mahomet à des musulmans. Je croyais que le B. A. BA de la pédagogie était de ne pas choquer ses élèves. Là il veut choquer et le sait parfaitement puisqu’il aurait dit à ceux qui pourraient ne pas le supporter de sortir de la classe.

Mon islamophobie s’arrête à la critique de cette religion, ses fondements, ses pratiques et ne va pas (ou ne devrait pas) aller jusqu’au blasphème. Comment peut-il exister un droit au blasphème qu’il faudrait enseigner en cours d’éducation civique. Entre le droit de pouvoir dire ou écrire n’importe quoi, dont je suis partisan, et celui d’insulter ceux qui vous écoutent il y a le fossé entre une censure haïssable et la décence, le respect de vos interlocuteurs.

Et pourquoi les blasphèmes contre l’autre sexe, les autres races, les autres orientations sexuelles ne seraient-elles pas l’objet d’un cours sur la liberté de penser ? Ce serait autrement fort comme symbole de la lutte contre la tyrannie de la doxa dominante, mais ce serait une insulte pour ceux qui d’une manière ou d’une autre pourraient se sentir atteints. Donc ce ne doit pas être enseigné comme méthode pour construire un citoyen.

La seule leçon incroyable que l’on voudrait tirer de cette abomination est d’interdire encore plus la parole en contrôlant les réseaux sociaux, en favorisant la délation, en promouvant le blasphème « autorisé ».

Partager cet article
Repost0
9 octobre 2020 5 09 /10 /octobre /2020 10:30

Assaut des « progressistes » contre la famille :

  • allongement à 14 semaines de grossesse de la possibilité d’avorter ;
  • instauration de la possibilité d’avorter jusqu’au terme pour cause de détresse psychosociale de la mère ;
  • légalisation de la PMA pour couples de femmes ;
  • dépénalisation de facto de la GPA pour couples d’hommes ;
  • proposition de rendre obligatoire l’école pour les enfants à partir de 3 ans, supprimant de fait la possibilité d’instruire ses enfants dans le giron familial.
  • amendement interdisant les violences physiques ou psychologiques dans l'exercice de l'autorité parentale.

Tout concourt à un même objectif de déresponsabiliser les parents, anéantir l’autorité parentale, dissoudre la famille dans un concept plus vaste d’enfants programmés à la demande et éduqués en dehors de l’influence délétère de témoins du passé.

Partager cet article
Repost0
28 août 2020 5 28 /08 /août /2020 11:30

« Elle est noire comme cirage

Comme un nuage

Au ciel d’orage,

Mais ses cheveux,

Ses doux cheveux,

Soyeux et longs

Sont blonds, plus blonds

La Belle Négresse, la Négresse Blonde ! »

 

chantait sans complexes Georges Fourest, vers 1900.

 

Et il en rajoutait dans le cliché colonialiste :

 

« Cannibale, mais ingénue,

Elle est assise, toute nue,

Sur une peau de kanguroo,

Dans l’ile de Tamamourou »

 

Que faire ? Brûler ? Anastasier ? Renvoyer en Enfer ?

Quelle cruauté pour moi qui aime ce poème !

Partager cet article
Repost0
14 août 2020 5 14 /08 /août /2020 10:44

Froncement de sourcil d’un enfant de quelques semaines : a-t-il entendu un bruit nouveau, perçu une lumière ou une couleur jusqu’alors inconnue ? Un si petit être ne peut être inquiet, il ne sait pas avoir peur, et néanmoins un pli se forme au-dessus du nez pour dire son étonnement, sa surprise, sa curiosité ?

Partager cet article
Repost0