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18 septembre 2024 3 18 /09 /septembre /2024 11:22

Entre autres horreurs (une flèche disproportionnée, des gargouilles qui relèvent de l’art antisémite) Viollet le Duc a enlaidi la cathédrale de Paris de quelques vitraux en grisaille. Je ne sais pas si c’est le rôle du Président de la République de décider de leur sort, mais je suis interloqué de l’enthousiasme des érudits de la culture pour les sauver. Il me parait choquant de vouloir assigner à ce bâtiment une vocation de chapelle commémorative de Viollet le Duc; c’est d’abord un lieu de prière pour les chrétiens du monde, ils sont encore nombreux et je trouve qu’il serait opportun de les consulter avant d’en faire un reposoir pour un faux artiste (un vrai plagiaire) aux opinions odieuses.

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12 mars 2024 2 12 /03 /mars /2024 09:33

Se débarrasser de l’enfant à naître, aider à mourir la personne à la vie indigne, sont les demandes des individualistes au nom de la maîtrise de leur corps. Des lois avaient été mises en place en leur temps par des esprit équilibrés; Simone Weil, dans une loi dépénalisant l’avortement, avait imaginé une protection sociale dans les cas de misère psychologique ou physique de femmes enceintes sans le vouloir ; Léonetti, dans sa loi sur la fin de vie, avait privilégié la volonté du patient face au traitement et interdit l’acharnement thérapeutique.

La loi Veil a été défigurée par des aménagements successifs qui aboutissent à une monstruosité qui est l’existence d’un droit à l’avortement; droit que l’on a cru bon de mettre dans une constitution où il n’a rien à faire.

La loi Léonetti encore incomplètement inappliquée, en particulier dans son volet de l’accompagnement de la fin de vie, va se voir substituer un amas de règles pour tenter de discerner quand il est loisible d’aider au suicide et quand il est légitime d’euthanasier.

Dans les deux cas existait une tentative de sauver de la douleur en ne bafouant pas trop l’interdiction de tuer; l’exercice n’était pas aisé, et il avait fallu toute l’intelligence de leurs créateurs pour trouver des solutions alliant l’indulgence pour le malheur, le respect de la vie, et la conscience des parties.

 

Le progrès (identifié comme étant la pensée juste) entend remplacer des tabous qualifiés de réactionnaires par de nouveaux crimes sacralisés comme des droits de l’homme.

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14 décembre 2023 4 14 /12 /décembre /2023 15:52

La cathédrale de Paris n’est pas un musée. Les attaques se multiplient pour en faire un banal étalage d’un artiste de second ordre : Viollet le Duc. Après avoir triomphé en faisant reconstruire à l’identique la monstrueuse flèche de plomb, aussi disproportionnée que clinquante, la cohorte des suiveurs de cet architecte, faussaire renommé de la fin du XIXème siècle, veulent maintenant remettre en place ses vitraux. Sous l’impulsion de Philippe Villeneuve, le responsable du chantier qui provoqua l’incendie de l’édifice, ils prétextent qu’elles furent conçues par le maître lui-même. Comme furent conçues également les gargouilles dans le plus pur style anti-sémite dont il raffolait.

Il faudrait arrêter cette prise de pouvoir des historiens de l’art, conservateurs, architectes des monuments historiques, ils ne sont que des experts, qu’il faut bien consulter puis oublier quand ils déraillent.  La cathédrale de Paris est d’abord un lieu de prière, créé par des fidèles, qu’il faudrait peut-être consulter. En tant que fidèle je suis atterré par ce culte de la reconstruction à l’identique. Surtout quand il aboutit à oublier le message de foi des concepteurs pour un art kitch et sans âme. Vivement qu’au moins un artiste de notre époque vienne concevoir des vitraux qui nous fassent gommer les erreurs de goût des siècles récent et apportent des jeux de lumière d’aujourd’hui.

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3 juillet 2023 1 03 /07 /juillet /2023 10:10

Monseigneur,

 

Vous avez cru bon de faire prier pour Nahel ce dimanche dans toutes les églises de France. Je n’ai pas prié pour cette racaille qui ne m’intéresse pas moins, mais pas plus que tant d’autres jeunes, morts de façon absurde.

J’ai prié pour celui qui en avait besoin : le meurtrier. C’est à lui que vous auriez dû penser ; qu’il soit jugé innocent ou coupable dans le procès à venir, il portera toujours le poids d’avoir interrompu une vie. Quoi que vous pensiez de sa conduite, c’est vers lui, la brebis égarée que devait se tourner le pasteur que vous devriez être ; vous auriez pu de plus vous souvenir des paroles de Jésus et laisser les morts ensevelir les morts.

 

Mais vous avez cédé à la fainéantise, à l’émotion des foules, à cette pente d’une piété doucereuse et niaise. Vous avez cru malin de donner des gages à la religion islamique dont les membres vous méprisent, à une prétendue colère de jeunes acculturés ivres de pillage et de vandalisme, à des cités que vous avez désertées, en oubliant l’essentiel de l’Evangile au profit d’un geste politico-médiatique.

 

Je souhaite que l’esprit saint vous éclaire mieux dans les combats que vous devriez mener pour défendre la famille, le droit de vivre (vieux, jeunes à venir), la défense de vos ouailles.

 

Veuillez agréer, Monseigneur, l’expression de mon profond respect.

 

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20 novembre 2022 7 20 /11 /novembre /2022 12:21

J'admire le courage de Gad Elmaleh de professer une inclination pour une religion si décriée dans les milieux où il baigne, du spectacle et des médias. Elle change des habituels blasphèmes rigolards contre les catholiques et sur leur foi, de la tolérance paresseuse et honteuse pour l'Islam martyr encore vivant du colonialisme, de l'admiration hagarde pour l'animisme si folklorique si proche d'une nature phantasmée, de la révérence pour un boudhisme en réalité misogyne et adepte d'un yogisme autoritariste. Chapeau l'artiste.

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14 septembre 2022 3 14 /09 /septembre /2022 10:54

Un premier principe est simple : tu ne tueras point. Assister quelqu’un pour le tuer n’est qu’une forme de complicité active dans un crime. Il ne peut être assimilé à un quelconque réflexe de protection, comme tuer dans un état de guerre pour en principe défendre ses concitoyens, comme tuer un psychopathe (au moins dans certains états) pour en protéger les autres, comme tuer en légitime défense pour se sauver ou soi-même ou d’autres individus sous menace directe.

Un deuxième principe est intangible : personne n’a à juger si une vie est indigne au point de la rayer du monde des vivants. Le soldat ennemi est un adversaire, il ne porte aucune indignité. Le psychopathe est un danger, l’éliminer ne relève pas d’une punition mais d’une sauvegarde de la société.

 

Pour interdire les traitements qui relèvent de la prouesse ou de l’acharnement, il n’est pas besoin de compassion mais de respect de la personnalité d’un malade auquel on ne peut infliger ou des remèdes qu’il refuse explicitement ou des protocoles qui n’apportent que de la souffrance au nom d’un scientisme mal digéré.

Pour atténuer les douleurs d’un agonisant, inutile de faire montre là encore de compassion, mais uniquement de pratiquer la médecine qui n’existe pas pour guérir, mais pour soulager. Quoi de plus beau que d’apporter ces apaisements à celui qui est en train de quitter la vie.

La loi Leonetti avait apporté deux éléments essentiels : le respect de la volonté (explicite ou implicite dans le cas de l’acharnement) du malade qui a le droit de refuser un traitement et le droit d’être accompagné en fin de vie en éliminant la douleur autant que faire se peut.

 

Qui est ce comité d’éthique qui croit devoir ouvrir des possibilités de tuer, au nom de la compassion ? Serait-ce le même que celui qui a trouvé normal d’élargir les possibilités d’avorter en oubliant ce qui faisait la charpente de la loi Veil : seule la détresse absolue de la femme enceinte pouvait justifier dans des délais stricts une opération d’avortement. Serait-ce le même que celui qui a soutenu l’idée d’une procréation pour tous, anéantissant dans un délire techno-scientiste toute idée d’engendrement corporel.

D’où viennent ces gens qui émettent des avis aussi navrants. Même ceux qui émettent une réserve sont d’une telle timidité qu’ils n’osent dire leur opposition nette à ce funeste projet.

 

L’idée qu’il faille ou, aujourd’hui, payer pour aller se faire exécuter en Belgique ou en Suisse, ou, demain, quémander un poison à des médecins ou des juges est vicieuse. Que l’on libère la vente des pistolets dans les armureries pour que les candidats au suicide puissent vraiment assumer leurs actes et ne pas encombrer les autres de leurs velléités. Voilà une véritable réforme qui permettrait à ceux qui le souhaitent de mourir dans la dignité.

 

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8 décembre 2021 3 08 /12 /décembre /2021 12:25

Une bande de sectaires pro Violet le Duc réclament que l’œuvre du maître soit respectée dans les travaux de réouverture de Notre Dame. Curieusement ils tiennent à ce que la charpente en bois (qu’aucun public n’a vu et ne verra) soit reconstruite au lieu d’une structure avec un matériau moins inflammable et plus léger ; il sont fanatiques de la reconstruction de la flèche en plomb (qui a été la cause majeure de l’effondrement de la voute et de l’embrasement) au lieu de choisir là encore un matériau moins dangereux, moins lourd, moins laid ; ils exigent la réinstallation de toutes les fantaisies de Viollet le Duc avec en particulier ses gargouilles antisémites (elles rappellent sinistrement les profils de l’exposition « Le Juif de la France » de 1941-1942 et ce n'est pas un hasard vu ses opinions) ; ils interdisent tout réaménagement qui ne suivrait pas scrupuleusement les indications du maître.

Ce n’est pas parce qu’il faut se méfier, souvent à juste titre, des propositions des clercs de l’église de Paris, qu’il faut revenir aux idées absurdes, sulfureuses, et, à mon avis hideuses d’un architecte exalté de la fin du XIXème siècle. Ses réalisations à Pierrefonds sont affligeantes, à Clairvaux traitresses et à Carcassonne dignes de Walt Disney et existent toujours : ça devrait suffire comme hommage national à ce faussaire.

Il faut sauver Notre Dame en la libérant du carcan des palinodies du XIX, des ukases des architectes des monuments historiques qui enfoncent l’art dans la stérilité.

Notre Dame n’est pas la plus belle de nos cathédrales. Elle a souvent été massacrée. Ce n’est pas une raison pour la laisser entre les mains d’un architecte d’hier et d’un architecte d’aujourd’hui. D’autres gens existent qui pourraient lui réinsuffler l’air d’aujourd’hui, la rénover avec les matériaux et les techniques de maintenant, en refaire non pas un catalogue des idées farfelues dixneuxviémistes, mais un véritable manifeste de spiritualité contemporaine. Notre Dame n’est pas un monument historique réservé à des conservateurs, à des experts, à des historiens, parfaitement estimables, c’est d’abord une église à qui les catholiques de Paris et tous ceux qui croient encore à une transcendance doivent pouvoir susciter comme leurs ancêtres du temps de Maurice de Sully  un élan de construction.

Oui au respect du passé, non à l’idolâtrie d’un artiste nauséabond.

 

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7 décembre 2021 2 07 /12 /décembre /2021 12:37

Peu saint Père, vos propos sur Monseigneur Aupetit trébuchent entre la calomnie et la vulgarité. L’esprit saint devait être en petite forme quand les cardinaux vous ont élu au siège pontifical . Car vous les accumulez. Votre procrastination quand il s’agit d’homosexualité et de pédophilie contraste avec votre attitude quand il s’agit de péché véniel hétérosexuel de la chair. Votre engouement pour transformer l’Eglise qui vous a été confiée en une organisation non gouvernementale active et relayée sur les réseaux sociaux jure avec votre apathie pour donner aux femmes une place plus adéquate au sein du gouvernement du Vatican et au sein des synodes. Votre propension à l’autoritarisme vis-à-vis d’évêques qui sont vos égaux (vous n’êtes d’un évêque de Rome à qui les circonstances historiques ont donné un rôle majeur) se mêle à votre prétendue humilité à l’égard de votre personne.

Peu saint père, j’ai du mal à partager votre communion.

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28 août 2021 6 28 /08 /août /2021 15:54

Il prétendit avoir choisi le nom de règne de François en mémoire de saint François d’Assise, le saint des pauvres et de la paix. Je n’en crois pas un mot. Un jésuite choisir le fondateur de l’ordre méprisé des franciscains : les célébrants de l’intelligence et de l’adaptabilité se référer aux adorateurs des simples et des extatiques ? Non crédible.

Le patron du pape François, in pectore, c’est plus surement François Borgia, de culture espagnole, arrière-petit-fils du pape Alexandre VI et petit neveu du condottiere César Borgia, cofondateur après Ignace de Loyola de l’ordre des jésuites ; il lança ses missionnaires vers l’Amérique du Sud, jusqu’alors chasse gardée des ordres mendiants et vers l’Extrême Orient. Un saint bien plus proche du pape actuel que le stigmatisé François, certes avec un nom plus difficile à porter.

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29 avril 2021 4 29 /04 /avril /2021 17:01

Dieu est au-dessus de tout. Des lois d’une quelconque république fussent-elles constitutionnelles ou inspirées de déclarations de droits. La seule question est de ne pas introduire dans les préceptes divins des us et coutumes circonstanciels, de ne pas élever à la dignité d’impératifs divins quelques rites parfois sympathiques mais sans grande importance ontologique. Au grand dam des républicains, des francs-maçons, des athées, ils ne peuvent prétendre que la laïcité impose l’abolition de la toute-puissance divine.

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