23 mars 2023
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Racine n’a jamais eu l’idée d’écrire en picard. Gogol n’a jamais pensé écrire en ukrainien. Et pourtant la famille du premier était originaire de la région de Soissons capitale de nos premiers mérovingiens. Et pourtant celle du second était cosaque des steppes de Kiev où régnaient les premiers princes russes. Ils ont préféré une langue de culture qui triomphait à un parler de grands anciens qui s’étiolait.
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identité
ukraine
8 décembre 2021
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12:25
Une bande de sectaires pro Violet le Duc réclament que l’œuvre du maître soit respectée dans les travaux de réouverture de Notre Dame. Curieusement ils tiennent à ce que la charpente en bois (qu’aucun public n’a vu et ne verra) soit reconstruite au lieu d’une structure avec un matériau moins inflammable et plus léger ; il sont fanatiques de la reconstruction de la flèche en plomb (qui a été la cause majeure de l’effondrement de la voute et de l’embrasement) au lieu de choisir là encore un matériau moins dangereux, moins lourd, moins laid ; ils exigent la réinstallation de toutes les fantaisies de Viollet le Duc avec en particulier ses gargouilles antisémites (elles rappellent sinistrement les profils de l’exposition « Le Juif de la France » de 1941-1942 et ce n'est pas un hasard vu ses opinions) ; ils interdisent tout réaménagement qui ne suivrait pas scrupuleusement les indications du maître.
Ce n’est pas parce qu’il faut se méfier, souvent à juste titre, des propositions des clercs de l’église de Paris, qu’il faut revenir aux idées absurdes, sulfureuses, et, à mon avis hideuses d’un architecte exalté de la fin du XIXème siècle. Ses réalisations à Pierrefonds sont affligeantes, à Clairvaux traitresses et à Carcassonne dignes de Walt Disney et existent toujours : ça devrait suffire comme hommage national à ce faussaire.
Il faut sauver Notre Dame en la libérant du carcan des palinodies du XIX, des ukases des architectes des monuments historiques qui enfoncent l’art dans la stérilité.
Notre Dame n’est pas la plus belle de nos cathédrales. Elle a souvent été massacrée. Ce n’est pas une raison pour la laisser entre les mains d’un architecte d’hier et d’un architecte d’aujourd’hui. D’autres gens existent qui pourraient lui réinsuffler l’air d’aujourd’hui, la rénover avec les matériaux et les techniques de maintenant, en refaire non pas un catalogue des idées farfelues dixneuxviémistes, mais un véritable manifeste de spiritualité contemporaine. Notre Dame n’est pas un monument historique réservé à des conservateurs, à des experts, à des historiens, parfaitement estimables, c’est d’abord une église à qui les catholiques de Paris et tous ceux qui croient encore à une transcendance doivent pouvoir susciter comme leurs ancêtres du temps de Maurice de Sully un élan de construction.
Oui au respect du passé, non à l’idolâtrie d’un artiste nauséabond.
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religion
28 août 2020
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« Elle est noire comme cirage
Comme un nuage
Au ciel d’orage,
…
Mais ses cheveux,
Ses doux cheveux,
Soyeux et longs
Sont blonds, plus blonds
…
La Belle Négresse, la Négresse Blonde ! »
chantait sans complexes Georges Fourest, vers 1900.
Et il en rajoutait dans le cliché colonialiste :
« Cannibale, mais ingénue,
Elle est assise, toute nue,
Sur une peau de kanguroo,
Dans l’ile de Tamamourou »
Que faire ? Brûler ? Anastasier ? Renvoyer en Enfer ?
Quelle cruauté pour moi qui aime ce poème !
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identité
éducation
14 août 2020
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Selon Supervielle, particularité architecturale qui permit au bœuf de jeter un coup d’œil dans la crèche pour s’assurer que le petit Jésus dormait tranquillement.
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9 juillet 2020
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Villeneuve vient de pondre un pesant rapport ; le responsable en chef du chantier, l’architecte en charge de la surveillance du monument, non seulement échappe à la responsabilité d’avoir laissé brûler la cathédrale mais nous donne son avis sur son futur ; l’incendiaire en chef veut reconstruire ce qu’il a failli anéantir.
Pis. Il demande, exige qu’on la reconstruise telle qu’elle était. Par respect pour Viollet-le Duc ! Ce faussaire qui a trahi la cité de Carcassonne, martyrisé Vézelay, transformé Pierrefonds en une boursouflure ridicule s’était cru autorisé à enlaidir Notre Dame de Paris. Il l’a fait en construisant une flèche trop pesante, trop lourde qui a failli tuer la cathédrale. Cet antisémite notoire dans ses écrits, auprès de qui Drumont était un pâle modèle, avait cru judicieux d’agrémenter de caricatures antisémites les murs de ce sanctuaire.
Et de pis en pis. Une commission voudrait faire des recommandations en s’appuyant sur les écrits de deux architectes qui méritent l’enfer : l’un y retrouvera les flammes dont il n’a pas su protéger l’édifice dont il était garant, l’autre pour y purger, plus que son incompétence et ses trahisons hideuses, ses pensées incompatibles avec un édifice chrétien
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art
religion
9 juillet 2020
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Villeneuve vient de pondre un pesant rapport ; le responsable en chef du chantier, l’architecte en charge de la surveillance du monument, non seulement échappe à la responsabilité d’avoir laissé brûler la cathédrale mais nous donne son avis sur son futur ; l’incendiaire en chef veut reconstruire ce qu’il a failli anéantir.
Pis. Il demande, exige qu’on la reconstruise telle qu’elle était. Par respect pour Viollet-le Duc ! Ce faussaire qui a trahi la cité de Carcassonne, martyrisé Vézelay, transformé Pierrefonds en une boursouflure ridicule s’était cru autorisé à enlaidir Notre Dame de Paris. Il l’a fait en construisant une flèche trop pesante, trop lourde qui a failli tuer la cathédrale. Cet antisémite notoire dans ses écrits, auprès de qui Drumont était un pâle modèle, avait cru judicieux d’agrémenter de caricatures antisémites les murs de ce sanctuaire.
Et de pis en pis. Une commission voudrait faire des recommandations en s’appuyant sur les écrits de deux architectes qui méritent l’enfer : l’un y retrouvera les flammes dont il n’a pas su protéger l’édifice dont il était garant, l’autre pour y purger, plus que son incompétence et ses trahisons hideuses, ses pensées incompatibles avec un édifice chrétien
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religion
11 juin 2019
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12:20
La caste des architectes des monuments historiques a fait corps. Philippe Villeneuve responsable du chantier de rénovation de la cathédrale de Paris avant l’incendie n’a pas été inquiété : ni responsable, ni coupable. Quand même responsable du chantier de la reconstruction : à titre expiatoire ? Il a su la laisser bruler, il saura bien la sortir de ses cendres !
Le présumé non-coupable, et non-responsable nous tartine de ses affirmations péremptoires dans le journal Le Monde :
- « la flèche de Viollet le Duc était un chef d’oeuvre"; c’est une opinion, que beaucoup d’autres n’ont jamais partagé; pastiche hideux, elle ne valait qu’à condition d’être vue de loin;
- « La charte de Venise nous oblige à reconstruire la flèche telle qu’élevée par Viollet le Duc » ; cette charte n’est ni une loi, ni un traité, mais le compte rendu d’un symposium d’architectes; elle ne s’impose ni aux décideurs, ni aux visiteurs et admirateurs de la cathédrale, ni au clergé et aux fidèles;
- « Les murs peuvent s’écrouler d’un jour à l’autre » prétend-il pour dire qu’il faut prendre son temps; certes il est urgent de consolider et d’expertiser avant de décider quoi que ce soit, mais il ne va pas prétendre qu’il a été incapable en deux mois d’étayer les murs.
Pour résumer l’opinion de tout ce corps : « il faut laisser faire ceux qui connaissent ». Jamais. Prétendus spécialistes, qu’ils se cantonnent aux techniques de constructions et qu’ils laissent l’esthétique à tout le monde.
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portrait
26 avril 2019
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14:34
Six misérables portants ornent désormais le rond point des Champs-Elysées : un endroit pour que des géants y accrochent leurs manteaux ? A moins qu’il ne s’agisse d’éléments pour cabine de douche, toujours pour grandes personnes ? Qu’importe, ces prétendues fontaines font rimer mocheté de ces silhouettes étiques et anguleuses, absurdité de ces jets d’eaux dirigés vers le sol, prétention des matériaux utilisés et qu’on ne soupçonne pas. Un désastre aquatique pour lequel on devrait faire boire la tasse à Hi-Hi Cra-Cra et son Girard.
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25 février 2018
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10:09
Contrairement à ce que ressassent tous les conservateurs de musées de France, il est parfaitement licite de vendre des œuvres d’art séquestrées dans des réserves et qui ne présentent ni intérêt scientifique, ni intérêt culturel. Il suffit qu’elles soient déclassées devant un comité ad hoc. Procédure très souvent pratiquée pour la vente d’immeubles qui ne correspondent plus à l’objet de service public qu’ils ont pu avoir un temps. La procédure n’a jamais été pratiquée pour les objets, tableaux, dessins, sculptures. Les conservateurs font bloc et préfèrent laisser entassées dans des cavess inaccessibles au public, et oubliées des amateurs, des œuvres que leurs créateurs n’ont jamais imaginées devoir rester rangées dans des portefeuilles, des tiroirs, suspendues en vrac ; ils ont créé pour des êtres vivants, pas pour une nécessité de conservation d’un témoignage. La voracité de tous les praticiens des musées de vouloir acheter et jamais vendre est proprement scandaleuse. Des œuvres mineures soustraites aux regards du public ne peuvent se voir appropriées par tel directeur de musée, ou d’une quelconque administration. Les raisons invoquées pour justifier de ce hold-up ne tiennent pas la route :
- il faut garder ce que seront peut-être les chefs d’œuvre de demain ; personne ne peut prévoir les évolutions des goûts et des modes et donc justifie de confisquer dans des réduitss ce qui est actuellement considéré comme médiocre ; il est plus que probable que de telles évolutions obligeront à faire de nouvelles acquisitions ;
- il faut garder des témoignages de toutes les époques, de tous les médiums, de toutes les qualités ; l’argument ne vaut qu’à condition qu’il s’agisse d’un échantillonnage ; les caves d’un musée ne sont pas des garde-meubles ;
- ce qui n’est pas protégé risque de s’abîmer, voire de disparaître ; argument particulièrement spécieux puisque ces objets ont disparu, de fait, dès maintenant ; au surplus les travaux de recollection des inventaires des musées prouvent que des œuvres, au demeurant pas médiocres du tout disparaissent sans arrêt.
L’insolente accumulation d’objets dans nos musées devient de plus en plus obscène. Il serait temps qu’une politique impose le déclassement d’un objet chaque fois qu’advient une acquisition.
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22 février 2018
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09:49
Dans ce musée du Quai Branly-Jacques Chirac, curieusement affublé du nom d’un escroc, j’ai vu une exposition intéressante. Elle tranchait avec le capharnaüm d’arrière boutique peu soignée qui est exposé dans des corridors obscurs. Elle a été baptisée « Peinture des lointains » ; beau titre pour exposer une centaine d’œuvres intéressantes, envoutantes, belles, surprenantes, peintes à propos de nos anciennes colonies entre le XVIIIème et le XXème siècles. Curieusement ces tableaux, gravures et aquarelles avaient été confisqués à la vue de quiconque (sauf quelques conservateurs) depuis plus de 50 ans. Elles ressortent maintenant. Dans des lieux exigus, malheureusement. Avec en surplus, les œuvres commentées par des cartels affligeants. Ils ont été composés par des illettrés qui n’ont que quelques mots à la bouche : altérité, les autres, colonialisme, exploitation. Franchement, que viennent faire ces explications psycho-sociologiques dérivant en repentance, dans une exposition d’œuvres d’art. Pourquoi la conservatrice responsable de l’exposition, Sarah Ligner, se croit elle obligée de nous farcir la tête de ses stéréotypes ; elle a peur que nous pensions mal ?
La comparaison entre le bric à brac des œuvres dites « arts premiers » (qui ne sont ni premiers ni seconds d’ailleurs) et la fraicheur des œuvres dite orientalistes ou colonialistes est amusante.
Visitez, jugez, et surtout n’oubliez pas de mettre un mot sur l’organisatrice de l’exposition : elle a eu raison de la faire, elle a eu tort de la commenter
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