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22 février 2024 4 22 /02 /février /2024 11:47

Sinistre édifice imaginé dans un style composite par Soufflot, mal construit par ses épigones, défiguré par Quatremère de Quincy qui a obturé quasiment toutes les fenêtres, enlaidi à l’intérieur de pompeuses décorations peintes par les illustres Paul-Joseph Blanc, Jules-Ferdinand Humbert, Jules Lenepveu, Jules-Elie Delaunay, et autres grands hommes de l’art Troisième République.

Seule la façade donnant rue Soufflot donne à souffler. Le reste de la bâtisse étouffe la place du Panthéon de ses murs aveugles, attristant les façades de l’Ecole de Droit, de la Bibliothèque Sainte Geneviève et surtout écrasant de sa masse informe l’élégance de l’église Saint Etienne du Mont et les restes vénérables de l’abbaye Sainte Geneviève occupée maintenant par le Lycée Henri IV. En entrant ou sortant du lycée, j’ai longtemps tourné autour de de ce catafalque en me demandant ce qu’avait pu mériter ceux qui y reposaient maintenant après que leurs tombes aient été violées.

« Aux grand hommes la patrie sacrilège »  devrait être inscrit sur l’architrave.

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29 janvier 2024 1 29 /01 /janvier /2024 11:02

Elle performe. Elle pourrait être une des idoles que l’on retrouve chez les galeristes Perrotin ou Gagossian. Elle étale sa vie privée dans le musée Picasso qu’elle squatte depuis quelques mois au milieu des cris d’admiration de toutes la bonne société médiatico-parisienne. Je ne la connaissais pas; j’ai essayé de trouver des commentaires sur cette plasticienne; extraordinaire : une unanimité dans la louange; un consensus effrayant, qui fait peur comme une campagne de publicité qui mobilise tous les canaux; comme un concert qui sature toutes les enceintes, comme une pétition qui mobilise tous les sectaires.

Je pensais, à mes cours sur le dessin à Rome à la charnière des XVI et XVIIème siècles, les querelles que suscitaient les maniéristes, le Caravage et ses élèves, les Carrache et les leurs. Les prises de position féroces que suscitaient telle ou telle chef d’oeuvre de ces grands maîtres. Décidément l’unanimisme dans l’admiration crée plus qu’un malaise, une défiance envers cette Sophie Calle qui s’expose, se détaille avec complaisance et fatuité.

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14 décembre 2023 4 14 /12 /décembre /2023 15:52

La cathédrale de Paris n’est pas un musée. Les attaques se multiplient pour en faire un banal étalage d’un artiste de second ordre : Viollet le Duc. Après avoir triomphé en faisant reconstruire à l’identique la monstrueuse flèche de plomb, aussi disproportionnée que clinquante, la cohorte des suiveurs de cet architecte, faussaire renommé de la fin du XIXème siècle, veulent maintenant remettre en place ses vitraux. Sous l’impulsion de Philippe Villeneuve, le responsable du chantier qui provoqua l’incendie de l’édifice, ils prétextent qu’elles furent conçues par le maître lui-même. Comme furent conçues également les gargouilles dans le plus pur style anti-sémite dont il raffolait.

Il faudrait arrêter cette prise de pouvoir des historiens de l’art, conservateurs, architectes des monuments historiques, ils ne sont que des experts, qu’il faut bien consulter puis oublier quand ils déraillent.  La cathédrale de Paris est d’abord un lieu de prière, créé par des fidèles, qu’il faudrait peut-être consulter. En tant que fidèle je suis atterré par ce culte de la reconstruction à l’identique. Surtout quand il aboutit à oublier le message de foi des concepteurs pour un art kitch et sans âme. Vivement qu’au moins un artiste de notre époque vienne concevoir des vitraux qui nous fassent gommer les erreurs de goût des siècles récent et apportent des jeux de lumière d’aujourd’hui.

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23 mars 2023 4 23 /03 /mars /2023 11:30

Racine n’a jamais eu l’idée d’écrire en picard. Gogol n’a jamais pensé écrire en ukrainien. Et pourtant la famille du premier était originaire de la région de Soissons capitale de nos premiers mérovingiens.  Et pourtant celle du second était cosaque des steppes de Kiev où régnaient les premiers princes russes. Ils ont préféré une langue de culture qui triomphait à un parler de grands anciens qui s’étiolait.

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8 décembre 2021 3 08 /12 /décembre /2021 12:25

Une bande de sectaires pro Violet le Duc réclament que l’œuvre du maître soit respectée dans les travaux de réouverture de Notre Dame. Curieusement ils tiennent à ce que la charpente en bois (qu’aucun public n’a vu et ne verra) soit reconstruite au lieu d’une structure avec un matériau moins inflammable et plus léger ; il sont fanatiques de la reconstruction de la flèche en plomb (qui a été la cause majeure de l’effondrement de la voute et de l’embrasement) au lieu de choisir là encore un matériau moins dangereux, moins lourd, moins laid ; ils exigent la réinstallation de toutes les fantaisies de Viollet le Duc avec en particulier ses gargouilles antisémites (elles rappellent sinistrement les profils de l’exposition « Le Juif de la France » de 1941-1942 et ce n'est pas un hasard vu ses opinions) ; ils interdisent tout réaménagement qui ne suivrait pas scrupuleusement les indications du maître.

Ce n’est pas parce qu’il faut se méfier, souvent à juste titre, des propositions des clercs de l’église de Paris, qu’il faut revenir aux idées absurdes, sulfureuses, et, à mon avis hideuses d’un architecte exalté de la fin du XIXème siècle. Ses réalisations à Pierrefonds sont affligeantes, à Clairvaux traitresses et à Carcassonne dignes de Walt Disney et existent toujours : ça devrait suffire comme hommage national à ce faussaire.

Il faut sauver Notre Dame en la libérant du carcan des palinodies du XIX, des ukases des architectes des monuments historiques qui enfoncent l’art dans la stérilité.

Notre Dame n’est pas la plus belle de nos cathédrales. Elle a souvent été massacrée. Ce n’est pas une raison pour la laisser entre les mains d’un architecte d’hier et d’un architecte d’aujourd’hui. D’autres gens existent qui pourraient lui réinsuffler l’air d’aujourd’hui, la rénover avec les matériaux et les techniques de maintenant, en refaire non pas un catalogue des idées farfelues dixneuxviémistes, mais un véritable manifeste de spiritualité contemporaine. Notre Dame n’est pas un monument historique réservé à des conservateurs, à des experts, à des historiens, parfaitement estimables, c’est d’abord une église à qui les catholiques de Paris et tous ceux qui croient encore à une transcendance doivent pouvoir susciter comme leurs ancêtres du temps de Maurice de Sully  un élan de construction.

Oui au respect du passé, non à l’idolâtrie d’un artiste nauséabond.

 

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28 août 2020 5 28 /08 /août /2020 11:30

« Elle est noire comme cirage

Comme un nuage

Au ciel d’orage,

Mais ses cheveux,

Ses doux cheveux,

Soyeux et longs

Sont blonds, plus blonds

La Belle Négresse, la Négresse Blonde ! »

 

chantait sans complexes Georges Fourest, vers 1900.

 

Et il en rajoutait dans le cliché colonialiste :

 

« Cannibale, mais ingénue,

Elle est assise, toute nue,

Sur une peau de kanguroo,

Dans l’ile de Tamamourou »

 

Que faire ? Brûler ? Anastasier ? Renvoyer en Enfer ?

Quelle cruauté pour moi qui aime ce poème !

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14 août 2020 5 14 /08 /août /2020 10:45

Selon Supervielle, particularité architecturale qui permit au bœuf de jeter un coup d’œil dans la crèche pour s’assurer que le petit Jésus dormait tranquillement.

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9 juillet 2020 4 09 /07 /juillet /2020 20:20

Villeneuve vient de pondre un pesant rapport ; le responsable en chef du chantier, l’architecte en charge de la surveillance du monument, non seulement échappe à la responsabilité d’avoir laissé brûler la cathédrale mais nous donne son avis sur son futur ; l’incendiaire en chef veut reconstruire ce qu’il a failli anéantir.

Pis. Il demande, exige qu’on la reconstruise telle qu’elle était. Par respect pour Viollet-le Duc ! Ce faussaire qui a trahi la cité de Carcassonne, martyrisé Vézelay, transformé Pierrefonds en une boursouflure ridicule s’était cru autorisé à enlaidir Notre Dame de Paris. Il l’a fait en construisant une flèche trop pesante, trop lourde qui a failli tuer la cathédrale. Cet antisémite notoire dans ses écrits, auprès de qui Drumont était un pâle modèle, avait cru judicieux d’agrémenter de caricatures antisémites les murs de ce sanctuaire.

Et de pis en pis. Une commission voudrait faire des recommandations en s’appuyant sur les écrits de deux architectes qui méritent l’enfer : l’un y retrouvera les flammes dont il n’a pas su protéger l’édifice dont il était garant, l’autre pour y purger, plus que son incompétence et ses trahisons hideuses, ses pensées incompatibles avec un édifice chrétien

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9 juillet 2020 4 09 /07 /juillet /2020 20:20

Villeneuve vient de pondre un pesant rapport ; le responsable en chef du chantier, l’architecte en charge de la surveillance du monument, non seulement échappe à la responsabilité d’avoir laissé brûler la cathédrale mais nous donne son avis sur son futur ; l’incendiaire en chef veut reconstruire ce qu’il a failli anéantir.

Pis. Il demande, exige qu’on la reconstruise telle qu’elle était. Par respect pour Viollet-le Duc ! Ce faussaire qui a trahi la cité de Carcassonne, martyrisé Vézelay, transformé Pierrefonds en une boursouflure ridicule s’était cru autorisé à enlaidir Notre Dame de Paris. Il l’a fait en construisant une flèche trop pesante, trop lourde qui a failli tuer la cathédrale. Cet antisémite notoire dans ses écrits, auprès de qui Drumont était un pâle modèle, avait cru judicieux d’agrémenter de caricatures antisémites les murs de ce sanctuaire.

Et de pis en pis. Une commission voudrait faire des recommandations en s’appuyant sur les écrits de deux architectes qui méritent l’enfer : l’un y retrouvera les flammes dont il n’a pas su protéger l’édifice dont il était garant, l’autre pour y purger, plus que son incompétence et ses trahisons hideuses, ses pensées incompatibles avec un édifice chrétien

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11 juin 2019 2 11 /06 /juin /2019 12:20

La caste des architectes des monuments historiques a fait corps. Philippe Villeneuve responsable du chantier de rénovation de la cathédrale de Paris avant l’incendie n’a pas été inquiété : ni responsable, ni coupable. Quand même responsable du chantier de la reconstruction : à titre expiatoire ? Il a su la laisser bruler, il saura bien la sortir de ses cendres !

Le présumé non-coupable, et non-responsable nous tartine de ses affirmations péremptoires dans le journal Le Monde :

  • « la flèche de Viollet le Duc était un chef d’oeuvre"; c’est une opinion, que beaucoup d’autres n’ont jamais partagé; pastiche hideux, elle ne valait qu’à condition d’être vue de loin;
  • « La charte de Venise  nous oblige à reconstruire la flèche telle qu’élevée par Viollet le Duc » ; cette charte n’est ni une loi, ni un traité, mais le compte rendu d’un symposium d’architectes; elle ne s’impose ni aux décideurs, ni aux visiteurs et admirateurs de la cathédrale, ni au clergé et aux fidèles;
  • « Les murs peuvent s’écrouler d’un jour à l’autre » prétend-il pour dire qu’il faut prendre son temps; certes il est urgent de consolider et d’expertiser avant de décider quoi que ce soit, mais il ne va pas prétendre qu’il a été incapable en deux mois d’étayer les murs.

 

Pour résumer l’opinion de tout ce corps : « il faut laisser faire ceux qui connaissent ». Jamais. Prétendus spécialistes, qu’ils se cantonnent aux techniques de constructions et qu’ils laissent l’esthétique à tout le monde.

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