Certes Marine Le Pen est une menteuse, populiste, qui s’est dotée d’un programme inapplicable et n’a aucune équipe pour lui permettre de gérer le pouvoir. Un tel constat et bien suffisant sans ajouter qu’elle est une fasciste : où sont les chemises noires ? où sont les SA ? où sont ses milices ? Il est inutile d’en rajouter en parlant de sa xénophobie : la préférence nationale n’en est pas (alors que l’interdiction de recruter des étrangers dans la Fonction Publique en est) ; le renvoi des jeunes hommes de Syrie, de Yémen ou d’Afghanistan qui ont refusé de combattre, et de défendre leur pays, leur famille, n’est que la sanction de leur lâcheté. Alors pourquoi cette débauche de dramatisation dans la médiacratie. Pourquoi ces invocations fiévreuses à faire barrage contre le FN.
Au lieu de nous demander à faire barrage dans les urnes pourquoi tous ces minables qui se baptisent hommes politiques n’ont-ils pas fait barrage depuis plus de 20 ans dans les faits, par leur action. Comment, Macron, l’un d’eux, héritier en filiation directe de Hollande, ose nous demander son vote quand il a été un des fossoyeurs de la classe ouvrière en France. Je ne peux supporter ces appels à défendre des valeurs : lesquelles ?
Le mondialisme qui consiste à faire trimer des enfants, à exploiter des adultes dans des pays dits émergents pour que nous occidentaux nous puissions acheter pas cher fringues, jouets, appareils électroniques, enfin toute la gadgeterie qui fait la joie de nos consommateurs frénétiques.
L’accueil des malheureux qui se borne à tolérer des bidonvilles dans quelques banlieues, ou à entasser criminels et délinquants dans des prisons dégueulasses.
L’aide aux pauvres qui est une monstrueuse pagaille dans laquelle sont dilapidés les dizaines de milliards de la formation professionnelle, dans laquelle sont oubliés ceux qui sont inaptes aux études intellectuelles par mépris pour l’apprentissage.
Je trouve indécents les supports qu’il reçoit du leader du lobby gay : Pierre Bergé le célèbre auteur de la phrase «je ne vois pourquoi on ne pourrait pas louer des ventres » ; l’appui des sinistres suppôts de la mondialisation comme Minc ou Attali (l’auteur de la formule : « Whirlpool, une anecdote ») ; la faveur d’un destructeur d’emploi comme Drahi, héros international de la finance, du surendettement, de l’exploitation de ses salariés (quand ils ne sont pas virés), de la mise sous tension de ses fournisseurs ; l’appui du sénile dictateur Bouteflika, qu’il a acheté d’une phrase stigmatisant comme criminels contre l’humanité nos ancêtres aux colonies ; la complaisance envers des jeunes incultes en leur laissant croire qu’i n’existe plus de culture française.
Il n’existe aucune raison de faire croire à l’un ou l’autre de ces candidats qu’il existe des gens qui sont en leur faveur. Qu’ils se heurtent au mur de l’abstention. Nous choisirons qui va nous gouverner aux législatives.