Nous attendons, de pied ferme, une manifestation de tous les hommes politiques, ingambes et encore en possession de leurs neurones, pour réclamer le retour d’une liberté que jusqu’à présent personne n’avait imaginé supprimer : s’asseoir sur une plage. Le flou d’ailleurs existe sur le délit inventé par d’absurdes séides de la puissance publique : est-il possible de s’asseoir du un rocher en bord de mer ou bien la notion de plage est-elle assimilable à l’ensemble du trait de côte. Cette contrainte la plus idiote ne répond à aucune préconisation sensée : le littoral est par définition non confiné, la station assise est la plus écologique puisque le sujet du fait de son immobilité ne dégage qu’un minimum de gaz carbonique, les postillons de ceux qui voudraient trop s’approcher les uns des autres sont emportés par les vents bienfaisants ou les brises suaves. Comment une rébellion générale ne se déclare pas immédiatement contre une mesure aussi attentatoire à la liberté d’aller et de venir et surtout au simple bon sens.