Ours qui tuent les touristes qui viennent sur leurs territoires. Loups que l’on a mis des siècles à exterminer et qui se baladent en saigneurs de troupeaux d’ovins. Goélands qui attaquent en piqué sur les plages pour s’empiffrer de galettes ou de sandwichs. Moustiques qui prennent les promeneurs des marais pour des animaux d’expérimentation sur la propagation de la dengue ou de la malaria. Rats, rebaptisés surmulots, qui s’ébattent sur les pelouses des squares parisiens entre les jeux pour enfants.
Et j’oubliais, les braves scorpions, les aimables cafards, les lapins invasifs, les bactéries massacrées par des médicaments, les frelons odieusement piégés, les braves acariens chassés de nos lits et de nos peaux, les chatoyantes méduses haïes comme des monstres.
Ils seraient tous indispensables (à vérifier quand même), mais bien importuns, voire dangereux.
