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26 février 2024 1 26 /02 /février /2024 11:57

Les aventures de Pinocchio-Macron ne font plus rire. Plus le désastre est présent, plus il s'obstine, plus le nez s’allonge. Trois exemples.

1) L’accord France-Ukraine signé en catimini du parlement, et des français aussi,  par Macron et Zelensky prévoit en particulier : »Les Participants s'efforceront de faire en sorte que les capacités militaires de l'Ukraine soient d'un niveau tel qu'en cas d'agression militaire extérieure contre la France, l'Ukraine soit en mesure de fournir une assistance militaire efficace. » Nous voilà soulagé  : si les méchants russes, américains, chinois nous attaquent, la valeureuse armée ukrainienne viendra nous porter secours grâce aux milliards déversés pendant les dix ans à venir (3 milliards par an ? Ce n’est pas clair, mais au diable les détails). Le niveau de foutage de gueule est largement dépassé. A juste titre Védrine et Chevènement demandent un débat au parlement sur ces engagements et plus généralement sur une politique de défense qui sombre dans le flou.

 

2) La suppression des droits de douane et des contingentements sur en particulier les poulets ou les oeufs avec l’Ukraine a été validée par les états européen. Comme le signalait la revue Capital, les oligarques ukrainiens disent merci avec des multiplications par trois de leur chiffre d’affaire depuis de le début de l’invasion russe. Pour faire bonne mesure les chefs d’état européens viennent, tous, de confirmer que les importations en Europe depuis les fermes géantes d’Ukraine pourraient continuer au niveau actuel. Mépris de la vérité.

 

3) Les traités de libre-échange dans leur esprit tentent de sauver les possibilités d’exportations des machines-outils et voitures allemandes en dédouanant les importations agricoles en Europe. Dans cette logique va entrer en vigueur, en juin, l’accord avec la Nouvelle-Zélande sur l’importation de viande ovine, de viande bovine, de fromages; vont être votés jeudi prochain des accords avec le Chili et le Kenya; est sous presse l’accord avec le Mercosur (le Brésil essentiellement). Comment mettre en place des prix minimaux sur le marché agricole français dans ces conditions ? Foutaise et mensonge.

 

La crise s’aggrave dans tous les domaines (financier, stratégique, sociétal, social), et Pinocchio nous fait des petites colères, persévère dans ses contradictions, et nous exaspère de ses mépris.

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