L’état est exsangue, les finances sont à sec, c’est le temps pour les vautours de se précipiter pour tenter d’arracher encore quelques bribes de financements supplémentaires sur le cadavre de l’état avant qu’il ne soit trop tard. Parmi cette population certains se remettent sur le devant de la scène.
En tête, les ouvriers voyous des syndicats des dockers et du syndicat du livre : du haut de leur statut outrageusement privilégié, ils en redemandent, sans de soucier des faillites, ou de la mise à genoux pour les uns des kiosquiers, pour les autres de l’ensemble des industries liés à l’activité portuaire. Rien de neuf, puisque l’exercice de l’égoïsme, érigé en branche du socialisme, est pratiqué par ces deux syndicats depuis plus de cinquante ans. Ce n’est que la poursuite de l’entreprise d’anéantissement de la prospérité des ports français, de la presse et de l’imprimerie !
Suivent les fameux intermittents du spectacle, qui militent inlassablement pour que les français continuent de financer le trou de leur régime assurance-chômage. Au nom de quelle politique culturelle faut-il financer non seulement les artisans qui oeuvrent dans ces métiers, mais surtout les boites de productions qui rongent le fromage des grandes chaînes de télévision. Ah si au moins les poètes, romanciers, sculpteurs, peintres, étaient desintermittents !
Et puis les innombrables bataillons de l’éducation nationale, qui pour un service médiocre, une assiduité au-dessous de l’admissible, et un mécontentement généralisé des parents qui tentent de leur confier leur progéniture, s’estiment mal considérés et ne pensent qu’à demander des moyens supplémentaires. Le mammouth, condamné par l’évolution, s’obstine à s’engraisser : que ne lui a-t-on donné du Médiator !
Que des charognards fassent partie du règne animal est une constante. Encore faudrait-il qu’ils ne se prolifèrent pas sous la houlette laxiste de l’état, les complicités des médias, voire le soutien honteux de ceux qu’ils abusent.