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6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 11:25

Avec les aides successives et inopérantes pour colmater le gouffre de la dette grecque, la double peine est acquise : vos impôts augmentent et votre capital (pas nécessairement gros) s’est amoindri. Et l’on peut déjà anticiper une aggravation des sanctions. Les consensus gouvernementaux nous incitent  à  partager les fautes des autres, au nom de la solidarité et/ou pour nous sauver nous-mêmes.

Le problème est que la solidarité a pour, principe d’aider les accablés du destin ou les pêcheurs repentis. Or, pour l’instant, l’impression nous est donnée que les grecs après avoir vécu dans l’insouciance (ce qui n’est pas un crime, mais ne relève pas de la force du Destin), tentent de laisser le poids des efforts aux plus pauvres (les ilotes ?) ou à l’Euroland (les barbares ?) ; il serait temps qu’ils s’appliquent  le précepte socratique « connais toi toi-même » pour en arriver à la conclusion aides toi toi-même.

Quant à nous sauver nous-mêmes, la question a déjà reçu une réponse : il serait plus simple et moins couteux de recapitaliser les banques détenant des obligations  de l’état grec. Mais nos gouvernants sont terrorisés par les dettes d’autres pays qui n’ont ni la même origine, ni la même ampleur, ni le même risque de non-remboursement. Au nom de quelle précaution faut-il abandonner tout esprit d’analyse ? Au nom de quelle absence d’imagination faut-il laisser croire que les problèmes du Portugal, de l’Espagne, de l’Italie, de la France sont assimilables aux difficultés de la Grèce ; chacun a vécu au-dessus de ses moyens c’est le seul point commun ; aucun n’ a de structure économique comparable ; aucun n’a la même démographie. Il serait avisé que chaque pays retrouve en lui les forces nécessaires pour corriger les erreurs du passé et refuse de se laisser entraîner par le chant du joueur de flutte de la petit ville allemande d’Hamelin.

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